La Case de l'Oncle Dom : les Femmes, je suis contre... tout contre !

Si l'on fait le compte, à chaque jour de l'année correspond une "journée spéciale mondiale".

Telle la journée "Internationale du Pop Corn (19 janvier)", la journée "mondiale d'action en faveur du droit de grève (18 février)" ou encore la journée "internationale de la baleine (19 février)" ou de "l'ours polaire (27 février)".

Sans parler de la journée "mondiale sans Facebook (28 février)" ou de la journée "mondiale du bonheur (20 mars)"…

Des journées à la c…, on en trouve tout au long de l'année.

Mais le 8 mars, damned, caramba et par les roupettes du grand caribou, sans parler des grandes clochettes du Mufti cher au Capitaine Haddock, on se souvient d'un seul coup que les femmes comptent dans le genre humain.

Ben, c'est vrai qu'on les voit pas trop… ou, si on les voit, c'est tout de suite pour regarder la forme. Rarement le fond, encore que, sans vouloir (mais si, je le suis) être trivial, c'est souvent une question de fond…

Ben, tout ça, voulez-vous que je vous dise (et même si vous ne voulez pas, c'est pareil, c'est ma case), est d'une grande hypocrisie, ajoutée à une couche de stupidité crasse.

Et moi, qui ait la chance extrême de bosser avec (dans ?) un environnement quasi totalement féminin, je vous le dis tout net : stop avec toutes ces stupidités !

Particulièrement dans notre secteur, lequel compte environ trois femmes (de grandes qualités) pour un homme (là, c'est selon, faut pas exagérer quand même) !

Mais pas aux mêmes postes de responsabilité. Loin de là. Ni aux mêmes salaires d'ailleurs.

Si j'en crois les bonnes gazettes qui font de cette journée "des femmes" un marronnier extra parce qu'il n'y a rien d'autre à dire, la moyenne des différences de salaires se situe à 27% (de moins) pour les femmes… comparées aux hommes !

Tiens, au passage, je remarque que la journée des "femmes" est dans la même liste que celle (mondiale) du "rangement de bureaux". Authentique !

Vous me direz, dans notre secteur d'activité, on a quand même quelques femmes qui ont réussi à s'imposer. Vous remarquerez d'ailleurs que dans notre presse pro qu'on a à nous, sur les supports qui nous intéressent, une majorité de dames (que j'embrasse fort) dirigent les destinées de nos rédactions respectives.

Avec talent.

Parfois, y'a aussi des erreurs de casting, mais si le monde était parfait ça se saurait. Genre, on nomme "en toute démocratie" une présidente à un réseau, histoire de faire parité… et on va à la cata !

Une histoire de mecs qui n'avaient rien compris et qui pensaient qu'on pouvait faire n'importe quoi avec des femmes qui ont aussi, leur libre arbitre. Et qui ne sont pas uniquement là pour faire la cuisine… ou plus, si affinités.

Mais qui, outre le fait d'assumer la lourdeur de nous autres, mecs imbus de leur personnage égocentrique, se plaisent à nous décharger de toutes ces contraintes ménagères, cuisinesques ou enfantesques.

Vous êtes belles, vous êtes brillantes, les dames du tourisme et les autres. J'en profite d'ailleurs pour embrasser toutes celles avec qui je passe la majorité de ma vie.

Elles sont parfois rigoureuses, intransigeantes, énervantes, fatigantes…

Mais quel bonheur !