Classique histoire : le vol était surbooké, ce qui est, en théorie, strictement illégal. Mais une pratique tout à fait courante, particulièrement aux Etats-Unis... - DR : TripAdvisor
Tout le monde connait cette stupide histoire, survenue à un passager comme vous et moi, le dimanche 9 avril dernier, lequel voulait quitter Chicago à bord du vol United Express 3411 à destination de Louisville (Kentucky).
Classique histoire : le vol était surbooké, ce qui est, en théorie, strictement illégal. Mais une pratique tout à fait courante, particulièrement aux Etats-Unis.
Malheur cependant, il se trouve que quatre passagers « prioritaires », c’est-à-dire appartenant à une compagnie « partenaire », faisant fi des contraintes liées aux voyages « GP » se sont incrustés à bord de ce vol.
Et que fallait bien « virer » quatre passagers, eux ayant payé leur ticket.
Malgré la promesse de « compensation », aucun volontaire ne s’est présenté et comme, apparemment, l’embarquement des « GP » était indispensable, fallait solutionner rapide.
Classique histoire : le vol était surbooké, ce qui est, en théorie, strictement illégal. Mais une pratique tout à fait courante, particulièrement aux Etats-Unis.
Malheur cependant, il se trouve que quatre passagers « prioritaires », c’est-à-dire appartenant à une compagnie « partenaire », faisant fi des contraintes liées aux voyages « GP » se sont incrustés à bord de ce vol.
Et que fallait bien « virer » quatre passagers, eux ayant payé leur ticket.
Malgré la promesse de « compensation », aucun volontaire ne s’est présenté et comme, apparemment, l’embarquement des « GP » était indispensable, fallait solutionner rapide.
Dominique Gobert et chien Charly - DR
Tirage au sort parmi les passagers. Trois s’en vont, le dernier, médecin, d’origine vietnamienne (pas de pot), refuse, à juste titre de quitter l’aéroplane.
Et, du coup, intervention de la police, laquelle traîne le pauvre homme en lui cognant la tronche au passage sur un accoudoir, par les pieds, tel le vieux sac poubelle qui pue…
Pour United Airlines, ce n’est pas une première, deux jeunes filles ayant été récemment « priées de se vêtir plus décemment avant d’embarquer ».
Faut dire que les gamines portaient des « leggins » qui devaient sans doute porter atteinte au cerveau de la compagnie…
Ça, c’était juste pour le sourire, parce que, au-delà, existe véritablement le problème de déontologie des compagnie aériennes, américaines particulièrement, et de l’état d’esprit dans lequel se trouve le pays avec l’ère Trompette.
C’est très intéressant, particulièrement aux USA où, qu’on le veuille ou non, quatre « grosses » compagnies se partagent le marché, après avoir largement profité de cette énorme escroquerie qu’est le « Chapitre 11 ».
Ce qui me fait d’ailleurs assez marrer lorsque ces mêmes compagnies, pas véritablement réputées pour leur sens du service ou du confort, pratiquant des tarifs stupéfiants, dénoncent systématiquement leurs concurrents mondiaux « aidés financièrement » par leurs états respectifs…
Et, du coup, intervention de la police, laquelle traîne le pauvre homme en lui cognant la tronche au passage sur un accoudoir, par les pieds, tel le vieux sac poubelle qui pue…
Pour United Airlines, ce n’est pas une première, deux jeunes filles ayant été récemment « priées de se vêtir plus décemment avant d’embarquer ».
Faut dire que les gamines portaient des « leggins » qui devaient sans doute porter atteinte au cerveau de la compagnie…
Ça, c’était juste pour le sourire, parce que, au-delà, existe véritablement le problème de déontologie des compagnie aériennes, américaines particulièrement, et de l’état d’esprit dans lequel se trouve le pays avec l’ère Trompette.
C’est très intéressant, particulièrement aux USA où, qu’on le veuille ou non, quatre « grosses » compagnies se partagent le marché, après avoir largement profité de cette énorme escroquerie qu’est le « Chapitre 11 ».
Ce qui me fait d’ailleurs assez marrer lorsque ces mêmes compagnies, pas véritablement réputées pour leur sens du service ou du confort, pratiquant des tarifs stupéfiants, dénoncent systématiquement leurs concurrents mondiaux « aidés financièrement » par leurs états respectifs…
Autres articles
La pratique du surbooking n’est pas nouvelle, loin de là. J’aurais même tendance à dire que c’est plutôt signe de bonne santé pour une compagnie aérienne.
Encore faut-il savoir gérer, ce qui est un autre problème. En revanche, et là c’est inquiétant, virer des passagers pour embarquer des « salariés » en urgence pour des raisons que United se refuse à dévoiler, c’est grave.
Et de toute façon, on ne frappe pas un client au faciès « étranger » (mais ça, c’est pas de pot).
En consultant les grimoires qui voguent de-ci, de-là, il semblerait que ce soient quelque 46 000 passagers qui aient été débarqués cette année des aéroplanes de certaines compagnies aériennes.
Serait-ce à dire que le surbooking, ou qu’une mauvaise et épouvantable gestion des vols, ne soit que pratique courante ? Je n’ose pas l’imaginer, moi qui, comme ne manqueront pas de le dire certains pisse-froid, ne suis qu’un privilégié ?
Il aura fallu plus de 48 heures au patron de United, le sieur Munoz, pour présenter ses excuses… sans grande conviction, si je puis me permettre.
Serait-ce l’effet Trompette ? Si tel est le cas, ça craint, d’autant que malgré les excuses, le mal est fait, largement et que, comme nous sommes aux Etats-Unis, je suppute que bon nombre d’avocats ont déjà contacté le pauvre passager débarqué, histoire de lui faire réclamer devant les tribunaux, un pactole largement mérité !
Comme quoi, le transport aérien, ça peut rapporter gros : des gnons… ou des dollars !
A condition de faire partie de ces privilégiés surbookés !
Encore faut-il savoir gérer, ce qui est un autre problème. En revanche, et là c’est inquiétant, virer des passagers pour embarquer des « salariés » en urgence pour des raisons que United se refuse à dévoiler, c’est grave.
Et de toute façon, on ne frappe pas un client au faciès « étranger » (mais ça, c’est pas de pot).
En consultant les grimoires qui voguent de-ci, de-là, il semblerait que ce soient quelque 46 000 passagers qui aient été débarqués cette année des aéroplanes de certaines compagnies aériennes.
Serait-ce à dire que le surbooking, ou qu’une mauvaise et épouvantable gestion des vols, ne soit que pratique courante ? Je n’ose pas l’imaginer, moi qui, comme ne manqueront pas de le dire certains pisse-froid, ne suis qu’un privilégié ?
Il aura fallu plus de 48 heures au patron de United, le sieur Munoz, pour présenter ses excuses… sans grande conviction, si je puis me permettre.
Serait-ce l’effet Trompette ? Si tel est le cas, ça craint, d’autant que malgré les excuses, le mal est fait, largement et que, comme nous sommes aux Etats-Unis, je suppute que bon nombre d’avocats ont déjà contacté le pauvre passager débarqué, histoire de lui faire réclamer devant les tribunaux, un pactole largement mérité !
Comme quoi, le transport aérien, ça peut rapporter gros : des gnons… ou des dollars !
A condition de faire partie de ces privilégiés surbookés !