Une dizaine d'agent de voyage ont été invités par XL Airways et le comité martiniquais du tourisme à découvrir l'île de Martinique. DR
La Martinique a beaucoup souffert ces dernières années.
Depuis les grèves des années 2009, son image s'était nettement dégradée auprès des visiteurs de la Métropole. Les clients rentraient souvent déçus par les prestations hôtelières et la qualité de l'accueil, pas toujours chaleureux.
Mais les agents de voyage qui ont participé à l'éductour organisé par XL Airways et le comité martiniquais du tourisme ont été agréablement surpris.
"Je rentre avec une bonne impression globale, en dépit des mauvais retours de certains de mes clients" assure Katy Bernarville d'Un Monde à Deux.
Même sentiment pour Emeline Couture, de Koala Voyages à Aix-en-Provence. " Je pense que les touristes n'ont pas assez d'empathie vis à vis de la population qui a une histoire chargée. Car pour ma part, je me suis sentie bien accueillie".
Depuis les grèves des années 2009, son image s'était nettement dégradée auprès des visiteurs de la Métropole. Les clients rentraient souvent déçus par les prestations hôtelières et la qualité de l'accueil, pas toujours chaleureux.
Mais les agents de voyage qui ont participé à l'éductour organisé par XL Airways et le comité martiniquais du tourisme ont été agréablement surpris.
"Je rentre avec une bonne impression globale, en dépit des mauvais retours de certains de mes clients" assure Katy Bernarville d'Un Monde à Deux.
Même sentiment pour Emeline Couture, de Koala Voyages à Aix-en-Provence. " Je pense que les touristes n'ont pas assez d'empathie vis à vis de la population qui a une histoire chargée. Car pour ma part, je me suis sentie bien accueillie".
Les hôtels à la peine
La Martinique entame donc un retour en grâce auprès des visiteurs. Et les chiffres confirment cette tendance, avec un premier trimestre 2013 qui surpasse les meilleurs résultats de 2004.
Selon le baromètre du SNAV avril, les prises de commande ont progressé de 26 % en volume d’affaires sur les Antilles Françaises.
Mais ce regain d'activité ne semble pas profiter aux hôtels, dont le taux d'occupation restait bien timide en ce mois de juin. "L'hôtellerie est vieillissante, il faudrait la rénover mais les investisseurs manquent à l'appel" regrette Virginie Candellier, de l'agence Flandres Artoix Tourisme d'Arras.
"Les ascenseurs sont bien rares et même s'il n'y a pas beaucoup d'étages à monter, cela peut être un inconvénient pour les familles encombrées par toutes leurs valises" renchérit Cindy Szewczyk, de Lens Voyages.
D'ailleurs, les hôtels n'ont attiré que 25 % des touristes en 2011. Une désafection qui profite à d'autres modes d'hébergements : villas de standing, chambres d'hôtes, boutiques hôtels.
Selon le baromètre du SNAV avril, les prises de commande ont progressé de 26 % en volume d’affaires sur les Antilles Françaises.
Mais ce regain d'activité ne semble pas profiter aux hôtels, dont le taux d'occupation restait bien timide en ce mois de juin. "L'hôtellerie est vieillissante, il faudrait la rénover mais les investisseurs manquent à l'appel" regrette Virginie Candellier, de l'agence Flandres Artoix Tourisme d'Arras.
"Les ascenseurs sont bien rares et même s'il n'y a pas beaucoup d'étages à monter, cela peut être un inconvénient pour les familles encombrées par toutes leurs valises" renchérit Cindy Szewczyk, de Lens Voyages.
D'ailleurs, les hôtels n'ont attiré que 25 % des touristes en 2011. Une désafection qui profite à d'autres modes d'hébergements : villas de standing, chambres d'hôtes, boutiques hôtels.
Une destination qui combine balnéaire et culturel
Au delà des visites d'hôtels, les participants ont profité des belles plages du sud, visité Fort de France et découvert la richesse des terres intérieures, propices à toute sortes d'activités : randonnée à pied à cheval ou en 4x4, canyoning ou encore vélo. Ils ont également visité la distillerie de rhum De Paz ainsi que les plantations de bananes, les deux richesses agricoles de l'île.
Une expérience très instructive pour faire évoluer leur argumentaire de vente. "Je ne vais plus uniquement me concentrer sur l'aspect balnéaire, mais accentuer mon propos sur les découvertes culturelles et naturelles " assure Marie Bauchet d'Atéa Voyages à Redon.
Car malgré son exotisme, la Martinique reste un département français et jouit à ce titre de toute la sécurité nécessaire, sur les routes et dans les rues.
Les clients peuvent facilement louer une voiture et partir seuls à l'aventure sur les chemins d'une destination qui n'a pas usurpé son surnom d'île aux fleurs.
Une expérience très instructive pour faire évoluer leur argumentaire de vente. "Je ne vais plus uniquement me concentrer sur l'aspect balnéaire, mais accentuer mon propos sur les découvertes culturelles et naturelles " assure Marie Bauchet d'Atéa Voyages à Redon.
Car malgré son exotisme, la Martinique reste un département français et jouit à ce titre de toute la sécurité nécessaire, sur les routes et dans les rues.
Les clients peuvent facilement louer une voiture et partir seuls à l'aventure sur les chemins d'une destination qui n'a pas usurpé son surnom d'île aux fleurs.
Les promesses de la croisière
Si la reprise du tourisme terrestre reste encore timide, la croisière elle a largement repris des couleurs.
Entre octobre 2012 et avril 2013, le comité martiniquais du tourisme a compté 107 000 passagers.
Et les prévisions pour la saison prochaine tablent sur 160 000 personnes. Le nombre d'escales a lui progressé de 20%.
"Nous avons retrouvé la confiance des compagnies" se réjouit Gaëtan Paderna, le directeur marketing du CMT.
Mais il reste encore du travail. Les passagers dépensent aujourd'hui moins de 10 euros lors de leur transit sur l'île. Selon une étude, ils débourseraient près de 93 euros lors d'autres escales dans d'autres îles de la Caraïbes.
Le potentiel est donc important. Reste à développer les infrastructures nécessaires pour inciter les croisiéristes à dépenser leur argent.
Si la reprise du tourisme terrestre reste encore timide, la croisière elle a largement repris des couleurs.
Entre octobre 2012 et avril 2013, le comité martiniquais du tourisme a compté 107 000 passagers.
Et les prévisions pour la saison prochaine tablent sur 160 000 personnes. Le nombre d'escales a lui progressé de 20%.
"Nous avons retrouvé la confiance des compagnies" se réjouit Gaëtan Paderna, le directeur marketing du CMT.
Mais il reste encore du travail. Les passagers dépensent aujourd'hui moins de 10 euros lors de leur transit sur l'île. Selon une étude, ils débourseraient près de 93 euros lors d'autres escales dans d'autres îles de la Caraïbes.
Le potentiel est donc important. Reste à développer les infrastructures nécessaires pour inciter les croisiéristes à dépenser leur argent.