
Le comité martiniquais du tourisme s'inquiète pour la desserte aérienne de l'île - Photo DR
Devant les A 330-300 de Corsair et de XL Airways sur le tarmac d’Airbus à Toulouse, des appareils qui desserviront bientôt les Antilles, la présidente du comité martiniquais du tourisme (CMT), Karine Roy-Camille confie sa frustration à voir les problèmes du transport aérien impacter le développement touristique de son île favorite.
La métropole, premier marché en terme de fréquentation touristique de l’île, a retrouvé de la vigueur et ce en dépit des conditions économiques difficiles.
Une vigueur de la dernière minute avec un remplissage moyen à ce jour de 70% en décembre et 40% en janvier. Une satisfaction tempérée par la difficulté à dynamiser les marchés internationaux à cause du transport aérien.
Le vol de CDG "imposé" par le président Sarkozy à Air France est programmé jusqu’à la fin de la saison hiver mais la compagnie n’a pas encore pris la décision de le continuer sur l‘été.
Le vol a créé des opportunités, un intérêt nouveau pour la Martinique sur certains marchés comme la Pologne, mais d’autres marchés déjà bien au fait de la destination comme l’Italie souffrent de la crise économique qui restreint les envies de voyages. Les remplissages attendus ne sont donc pas au rendez-vous.
Mais l’autre raison pour laquelle Air France hésite, c’est l’arrivée du vol XL Airways à CDG qui drainera nécessairement une partie des passagers du vol d’Air France. Attendre de voir comment se comporte la concurrence est donc une nécessité au moment où AF/KL cherche à couper les branches mortes du réseau.
La métropole, premier marché en terme de fréquentation touristique de l’île, a retrouvé de la vigueur et ce en dépit des conditions économiques difficiles.
Une vigueur de la dernière minute avec un remplissage moyen à ce jour de 70% en décembre et 40% en janvier. Une satisfaction tempérée par la difficulté à dynamiser les marchés internationaux à cause du transport aérien.
Le vol de CDG "imposé" par le président Sarkozy à Air France est programmé jusqu’à la fin de la saison hiver mais la compagnie n’a pas encore pris la décision de le continuer sur l‘été.
Le vol a créé des opportunités, un intérêt nouveau pour la Martinique sur certains marchés comme la Pologne, mais d’autres marchés déjà bien au fait de la destination comme l’Italie souffrent de la crise économique qui restreint les envies de voyages. Les remplissages attendus ne sont donc pas au rendez-vous.
Mais l’autre raison pour laquelle Air France hésite, c’est l’arrivée du vol XL Airways à CDG qui drainera nécessairement une partie des passagers du vol d’Air France. Attendre de voir comment se comporte la concurrence est donc une nécessité au moment où AF/KL cherche à couper les branches mortes du réseau.
American Airlines abandonne ses vols vers San Juan
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Autre décision contrariante pour la Martinique, la fin programmée de la desserte de l’île de San Juan par American Airlines à partir du territoire américain qui coupe ainsi aux touristes américains de relier la Martinique avec un vol en connexion à San Juan.
Et les solutions de remplacement ne semblent pas aisées. Selon la présidente du CMT, Air Caraïbes renonce à relier le territoire américain devant les exigences financières imposées par l’administration américaine pour se poser sur un sol US.
"J’ai bien approché la low cost Jetblue qui se dit prête à venir en Martinique mais elle exige un dédommagement financier pour tous les sièges invendus et nous n’avons pas ce type de budget."
Quant à la possibilité de prolonger la piste de l’aéroport de Fort de France afin d’accueillir l’A 380, une éventualité qui avait été examinée avant même l’annonce du projet de coopération possible entre Air Caraïbes et Air Austral au moment de la commande passée à Airbus pour le gros porteur.
Le projet est désormais aux oubliettes mais le prolongement de la piste demeure une éventualité.
Alors, la Martinique par les airs restera-t-elle le secret bien gardé des métropolitains ?
Au moment où l’offre s’intensifie à CDG avec l’arrivée de XL Airways, quatrième transporteur sur l’axe, et où Orly se désenclave peu à peu, les possibilités de connexion n’ont jamais été aussi grandes pour drainer les touristes européens vers les Caraïbes à la française.
Et les solutions de remplacement ne semblent pas aisées. Selon la présidente du CMT, Air Caraïbes renonce à relier le territoire américain devant les exigences financières imposées par l’administration américaine pour se poser sur un sol US.
"J’ai bien approché la low cost Jetblue qui se dit prête à venir en Martinique mais elle exige un dédommagement financier pour tous les sièges invendus et nous n’avons pas ce type de budget."
Quant à la possibilité de prolonger la piste de l’aéroport de Fort de France afin d’accueillir l’A 380, une éventualité qui avait été examinée avant même l’annonce du projet de coopération possible entre Air Caraïbes et Air Austral au moment de la commande passée à Airbus pour le gros porteur.
Le projet est désormais aux oubliettes mais le prolongement de la piste demeure une éventualité.
Alors, la Martinique par les airs restera-t-elle le secret bien gardé des métropolitains ?
Au moment où l’offre s’intensifie à CDG avec l’arrivée de XL Airways, quatrième transporteur sur l’axe, et où Orly se désenclave peu à peu, les possibilités de connexion n’ont jamais été aussi grandes pour drainer les touristes européens vers les Caraïbes à la française.