Marie Allantaz a animé le débat AFTM "NDC, doit-on enfin y croire ?". L’occasion pour Delphine Barault (Air France), Jean-Christophe Carette (Amadeus) Heloïse Parrain (APG) et Eric Ritter (Voyage Expert) d'apporter leur éclairage.
Animatrice des débats et interviews organisés par l’AFTM au sein du Club Affaires de l’IFTM, Marie Allantaz, a pu noter que la décision d’Air France de reporter de nouveau la surcharge GDS permettait de ne pas cristalliser les débats sur ce seul "irritant".
L’occasion, donc, pour Delphine Barault, directrice des ventes entreprises d’Air France, lors de la table ronde "NDC, doit-on enfin y croire ?" d’énumérer dans un climat plus apaisé les avantages technologiques apportées par la norme : "Plus de classes de réservations et non pas 26 comme avec les GDS, un écart de prix qui se réduit avec le "continue pricing", la possibilité de vendre des services associés, les « bundles », tout en restant dans le cadre de la politique voyage et l’accès aux mêmes offres que le site internet d’Air France."
A ses côtés, Jean-Christophe Carette, directeur commercial d’Amadeus Cytric Solutions, évoque une "norme qui permet de distribuer différemment, un changement majeur qu’Amadeus accompagne pour l’ensemble de l’écosystème". Il insiste : "La NDC n’est pas retardée, c’est la surcharge qui l’est".
L’occasion, donc, pour Delphine Barault, directrice des ventes entreprises d’Air France, lors de la table ronde "NDC, doit-on enfin y croire ?" d’énumérer dans un climat plus apaisé les avantages technologiques apportées par la norme : "Plus de classes de réservations et non pas 26 comme avec les GDS, un écart de prix qui se réduit avec le "continue pricing", la possibilité de vendre des services associés, les « bundles », tout en restant dans le cadre de la politique voyage et l’accès aux mêmes offres que le site internet d’Air France."
A ses côtés, Jean-Christophe Carette, directeur commercial d’Amadeus Cytric Solutions, évoque une "norme qui permet de distribuer différemment, un changement majeur qu’Amadeus accompagne pour l’ensemble de l’écosystème". Il insiste : "La NDC n’est pas retardée, c’est la surcharge qui l’est".
Inquiétude des agences sur le modèle économique
A l’occasion de la présentation du baromètre du voyage d’affaires d’Epsa, Thadée Nawrocki, responsable commercial et ventes du groupe Lufthansa en France, a pu souligner "qu’un billet sur trois est émis par l’intermédiaire de la norme NDC" reconnaissant toutefois que "c’est le loisir qui drive".
Il en est sûr : "2023 sera l’année du mouvement" comme en témoigne l’accord passé entre le groupe allemand et Amadeus.
Héloïse Parrain, directrice des ventes d’APG, qui développe une plateforme NDC, reconnait que "cela va prendre du temps, les compagnies y vont au fur et à mesures, avec pour certaines d’entre elles la seule possibilité d’émettre un billet".
Il est d’autant plus urgent d’accélérer que, comme a pu le souligner Solenn Le Brazidec, directrice générale de FCM Voyages, "les clients ont l’impression qu’il existe quelque chose d’incroyable auquel ils n’ont pas accès".
Elle estime "que les compagnies aériennes n’ont pas assez travaillé avec les agences de voyages" et pointe "tout la partie après-vente qui n’est pas aboutie".
Les inquiétudes des agents de voyages sont en effet bien loin d’être dissipées : "Notre souci principal, c’est la modification du business model, témoigne Eric Ritter, président de Voyage Expert.
Avec les GDS, grâce aux accords de full content, nous pouvons garantir le meilleur rapport qualité/prix. Mon métier, c’est offrir la transparence du marché et mettre en concurrence."
Il en est sûr : "2023 sera l’année du mouvement" comme en témoigne l’accord passé entre le groupe allemand et Amadeus.
Héloïse Parrain, directrice des ventes d’APG, qui développe une plateforme NDC, reconnait que "cela va prendre du temps, les compagnies y vont au fur et à mesures, avec pour certaines d’entre elles la seule possibilité d’émettre un billet".
Il est d’autant plus urgent d’accélérer que, comme a pu le souligner Solenn Le Brazidec, directrice générale de FCM Voyages, "les clients ont l’impression qu’il existe quelque chose d’incroyable auquel ils n’ont pas accès".
Elle estime "que les compagnies aériennes n’ont pas assez travaillé avec les agences de voyages" et pointe "tout la partie après-vente qui n’est pas aboutie".
Les inquiétudes des agents de voyages sont en effet bien loin d’être dissipées : "Notre souci principal, c’est la modification du business model, témoigne Eric Ritter, président de Voyage Expert.
Avec les GDS, grâce aux accords de full content, nous pouvons garantir le meilleur rapport qualité/prix. Mon métier, c’est offrir la transparence du marché et mettre en concurrence."
"Ne pas voyager comme celui d'à-côté"
A l’inverse, Ernesto Mullor, directeur des ventes des solutions entreprises d’Amadeus EMEA, met en avant la "personnalisation" qu’offre la NCD pour les voyageurs d’affaires.
Elle permet "de ne pas voyager comme celui d’à-côté". Ainsi, "dans ses négociations, une entreprise pourra exiger d’une compagnies aérienne que tous ses voyageurs puissent bénéficier du wifi".
Michel Dieleman, président de l’AFTM, s’inquiète, quant à lui, au nom des travel managers, de la difficulté pour les agrégateurs à paramétrer "une politique voyage".
Interrogé sur son stand, Yorick Charveriat, DG France d’American Express GBT, estime que ces six mois de gagné sont une "bonne nouvelle" tout en reconnaissant que "des progrès ont été faits" et que la NDC "s’inscrit dans le sens de l’histoire".
La conclusion pour Henri Hourcade, SVP Air France, interrogé le dernier jour du salon par Marie Allantaz dans le cadre des évènements AFTM : "30% de émissions sont sur le process NDC et les agences affaires commencent à l’utiliser.
Nous avons reporté la surcharge car nous voulons que cela se passe bien pour tout le monde. Cette mise à disposition d’un contenu plus riche est de l’intérêt de tous".
Elle permet "de ne pas voyager comme celui d’à-côté". Ainsi, "dans ses négociations, une entreprise pourra exiger d’une compagnies aérienne que tous ses voyageurs puissent bénéficier du wifi".
Michel Dieleman, président de l’AFTM, s’inquiète, quant à lui, au nom des travel managers, de la difficulté pour les agrégateurs à paramétrer "une politique voyage".
Interrogé sur son stand, Yorick Charveriat, DG France d’American Express GBT, estime que ces six mois de gagné sont une "bonne nouvelle" tout en reconnaissant que "des progrès ont été faits" et que la NDC "s’inscrit dans le sens de l’histoire".
La conclusion pour Henri Hourcade, SVP Air France, interrogé le dernier jour du salon par Marie Allantaz dans le cadre des évènements AFTM : "30% de émissions sont sur le process NDC et les agences affaires commencent à l’utiliser.
Nous avons reporté la surcharge car nous voulons que cela se passe bien pour tout le monde. Cette mise à disposition d’un contenu plus riche est de l’intérêt de tous".