Photo : Reunion island in the sky, copyright User:ddwiki, 2005
« La reprise se fait sentir mais nous sommes encore loin de nos objectifs. Nous avons eu de bons remplissages durant les dernières semaines de 2006 avec des réservations de dernière minute » déclare Karine Lacroix, directrice commerciale des Villas du Lagon et des Villas, du Récife. Le fleuron de l’hôtellerie réunionnaise a atteint en 2006 un taux de remplissage de l’ordre de 58 %.
Bénéficiaire d’un surbook mauricien
En raison d’un manque de disponibilités aux Maldives, à Maurice et aux Seychelles, la Réunion a profité d’un phénomène de report. C’est une situation vécue avec un peu d’amertume par les professionnels du tourisme. Ils s’en contentent toutefois en tablant aujourd’hui sur le « bouche à oreille ».
« Des années de travail qui avaient porté leurs fruits ont été balayés par cette crise. Il faudra du temps pour reconstruire, rétablir la confiance et retrouver le rythme de nos activités.», commente Françoise Mauras, directrice commerciale d’Hélilagon.
Pour le spécialiste des survols en hélicoptères, la clientèle 2006 s’est essentiellement limitée aux « affinitaires » venus passer des vacances en famille ou chez des amis. « Nos clients sont nos meilleurs agents de publicité » dit-elle..
Des échos rassurants
Exotismes qui avait dépassé en 2005 la barre des 6 000 clients a enregistré, en 2006, un trafic de l’ordre de 3 000 clients. Le compte est vite fait : - 50 %. Malgré cela, le spécialiste des destinations lointaines francophones aborde 2007 avec un certain optimisme. « Nous avons des échos très rassurants de la part de nos prestataires et de nos clients et notre carnet de commande laisse présager une reprise », dit Didier Sylvestre.
Exotismes qui n’a pas relâché sa communication en 2006 en organisant pour les agents de voyages toute une série de séminaires et d’éductours, espère en récolter les fruits en 2007. Quid de la campagne de publicité orchestrée par le Ministère du Tourisme ? « Il est difficile à quantifier une campagne de publicité. J’espère qu’elle a motivé une certaine clientèle mais nous n’avons pas vraiment ressenti de mouvement d’intérêt ».
« Tiède », la campagne de promotion
« Malgré la campagne TV nous n’avons enregistré aucune reprise. J’ai trouvé cette campagne très tiède. On a voulu qu’elle soit informative et sécurisante. Ce fut le cas mais elle n’a jamais fait rêver et provoqué le goût du voyage. »
C’est le point de vue de Marie-Hélène Vulin, directrice commerciale de Tourinter. Le trafic du TO sur la Réunion reprend doucement avec une clientèle de voyageurs avertis qui préfère les formules « autotour » et « découvertes » aux seuls séjours balnéaires.
Spécialiste de l’Océan Indien, Soléa fait le plein sur Maurice située à une demi heure de vol. Sur la Réunion le TO enregistre une reprise grâce aux voyages combinant les deux destinations.
La communication très alarmiste ajoutée au principe de précaution très français ont eu raison en quelques semaines et pour une année de cette destination située à une demi heure de vol de l’île Maurice.
Ce qui a fait la différence ? C’est justement cette clientèle française qui représente 92% du marché touristique réunionnais alors que Maurice, toute proche, possédait cet avantage : ses marchés émetteurs très diversifiés n’ont pas entendu et lu les mêmes informations.
Bénéficiaire d’un surbook mauricien
En raison d’un manque de disponibilités aux Maldives, à Maurice et aux Seychelles, la Réunion a profité d’un phénomène de report. C’est une situation vécue avec un peu d’amertume par les professionnels du tourisme. Ils s’en contentent toutefois en tablant aujourd’hui sur le « bouche à oreille ».
« Des années de travail qui avaient porté leurs fruits ont été balayés par cette crise. Il faudra du temps pour reconstruire, rétablir la confiance et retrouver le rythme de nos activités.», commente Françoise Mauras, directrice commerciale d’Hélilagon.
Pour le spécialiste des survols en hélicoptères, la clientèle 2006 s’est essentiellement limitée aux « affinitaires » venus passer des vacances en famille ou chez des amis. « Nos clients sont nos meilleurs agents de publicité » dit-elle..
Des échos rassurants
Exotismes qui avait dépassé en 2005 la barre des 6 000 clients a enregistré, en 2006, un trafic de l’ordre de 3 000 clients. Le compte est vite fait : - 50 %. Malgré cela, le spécialiste des destinations lointaines francophones aborde 2007 avec un certain optimisme. « Nous avons des échos très rassurants de la part de nos prestataires et de nos clients et notre carnet de commande laisse présager une reprise », dit Didier Sylvestre.
Exotismes qui n’a pas relâché sa communication en 2006 en organisant pour les agents de voyages toute une série de séminaires et d’éductours, espère en récolter les fruits en 2007. Quid de la campagne de publicité orchestrée par le Ministère du Tourisme ? « Il est difficile à quantifier une campagne de publicité. J’espère qu’elle a motivé une certaine clientèle mais nous n’avons pas vraiment ressenti de mouvement d’intérêt ».
« Tiède », la campagne de promotion
« Malgré la campagne TV nous n’avons enregistré aucune reprise. J’ai trouvé cette campagne très tiède. On a voulu qu’elle soit informative et sécurisante. Ce fut le cas mais elle n’a jamais fait rêver et provoqué le goût du voyage. »
C’est le point de vue de Marie-Hélène Vulin, directrice commerciale de Tourinter. Le trafic du TO sur la Réunion reprend doucement avec une clientèle de voyageurs avertis qui préfère les formules « autotour » et « découvertes » aux seuls séjours balnéaires.
Spécialiste de l’Océan Indien, Soléa fait le plein sur Maurice située à une demi heure de vol. Sur la Réunion le TO enregistre une reprise grâce aux voyages combinant les deux destinations.
La communication très alarmiste ajoutée au principe de précaution très français ont eu raison en quelques semaines et pour une année de cette destination située à une demi heure de vol de l’île Maurice.
Ce qui a fait la différence ? C’est justement cette clientèle française qui représente 92% du marché touristique réunionnais alors que Maurice, toute proche, possédait cet avantage : ses marchés émetteurs très diversifiés n’ont pas entendu et lu les mêmes informations.
Campagne : un budget de 4,5 M€
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Annoncée dès mai 2006 par Léon Bertrand, ministre délégué au tourisme, la campagne de relance du tourisme à la Réunion s’est déroulée durant la deuxième quinzaine de septembre. Le budget de 4,5 M€ débloqué par les pouvoirs publics était réparti en deux volets : mise en place d’une campagne d’image destinée au marché français (2,5 M€) ; réalisation d’études par ODIT France pour améliorer l’offre touristique globale de l’île (2M€).