Cet eductour CEDIV a été organisé par CORAIL VOYAGES REUNION, en collaboration avec le Comité du Tourisme de la Réunion, Air Austral, Les Hôtels les villas du lagons et les villas du Récif
T.M.com – Quel bilan tirez-vous de cette Convention en Inde ?
Adriana Minchella : « Notre 1ère Convention au Sri Lanka avec TUI, fut une grande réussite. L’Inde avec sa magie et l’aide de Kuoni, nous a permis de faire aussi bien. Cette « Convenctour », restera un merveilleux souvenir pour la plupart d’entre nous.
Elle fut conforme à l’image de notre Association : dynamique et studieuse. Les nouvelles agences se sont parfaitement intégrées et avons parfaitement réussi la symbiose avec nos jeunes recrues.
La barre sera très haute pour notre prochain déplacement. C’est un défi qui sera relevé avec beaucoup de plaisir. »
T.M.com – Loi de 1992 – Vous avez pris position contre la réforme et notamment la question de la nouvelle Habilitation. Avez-vous l’impression que la profession se mobilise suffisamment ?
A.M. : « Ma prise de position concernant la loi de 92 n’a pas changé. J’étais contre la modification telle que proposée par notre Ministre et je suis toujours contre la modification qui nous est imposée aujourd’hui.
J’ai travaillé dans la commission au SNAV qui avait un rôle de proposition sur les nouveaux textes. Sauf à contrarier certains qui s’agitent aujourd’hui mais ont tellement brillé par leur absence à l’époque, nous avions proposé que tous les acteurs concernés par la vente de voyage subissent les mêmes règles. Pour une même profession, il ne peut y avoir 2 niveaux de réglementation.
Quant à la mobilisation de la profession, je peux comprendre cette forme de léthargie qui s’est installée chez les agents de voyage. Un grand découragement a gagné la profession, avec une forte impression d’abandon par l’ensemble de nos institutionnels. Réagir aujourd’hui pour des textes proposés en Juin 2005, semble irréaliste. Mais nous nous devions de faire savoir à notre Ministre notre désaccord. »
T.M.com – Que pensez-vous des problèmes posés par l’article 23 dans l’affaire Ultramarina ?
A.M. : « Le SNAV a rouvert les discussions avec le ministre des transports pour modifier cet article 23, et la profession doit soutenir le syndicat pour qu'enfin ce projet avance. En effet, malgré la responsabilité qui légitime le rôle et la mission de l’agent de voyages, j’estime que ce texte est démesuré et pénalisant pour la Distribution et les TO de par les conséquences qu’il engendre, et dont nous venons de voir les effets dans l’affaire Ultramarina »
T.M.com - Dans le même registre quel est votre avis sur la Directive Bolkestein à propos de laquelle les opinions divergent ?
A.M. : « Il s'agit d'un sujet de très grande importance pour le CEDIV et qui représentera un défi de bien plus grande envergure que le passage à la commission « 0 » car, à la différence du précédent, il ne s'agit plus de traiter une affaire de rémunération mais de l'avenir même de notre profession.
Nous travaillons actuellement sur une note précise adressée à nos adhérents et qui proposera un plan d'action nous permettant de mettre en avant un éventail de suggestions pour aborder positivement notre avenir. »
T.M.com - Vous travaillez sur un label de qualité des Compagnies aériennes. Qu’en sera-t-il précisément, comment et à partir de quels critères allez-vous décerner ce titre ?
A.M. : « A la différence de nos confrères voire de certains acteurs du paysage du transport aérien en France, nous ne nous définissons pas comme un second Bureau Veritas ou Bureau Enquête Accident. Ceci n'est pas notre vocation.
Par contre, nous nous devons d’aider nos adhérents à respecter leur devoir d’information vis-à-vis du client afin de minimiser les risques de procédures dans le cas où l’article 23 de la loi de 92 serait retenu stricto sensu.
Nous allons définir, à notre échelle, un grand nombre de critères selon lesquels nous pensons qu'un transporteur se doit de présenter une bonne assise financière, une très bonne couverture d'assurances, détenir la certification IOSA en priorité, assister le passager avant le départ et surtout dans le traitement des litiges, etc... C'est, entre autres, sur cette base que nous recommanderons aux adhérents de classer les transporteurs.
Nous pensons que nombre d'acteurs, par le biais de prétendus labels, cachent les véritables enjeux qui intéressent le passager, avec parfois des jugements influencés par des considérations extérieures au transport. La sécurité est un élément fondamental dans le choix d’un transporteur et nous souhaitons communiquer à nos adhérents, à travers la charte de qualité, des éléments objectifs d’appréciation permettant de proposer une information de qualité. »
T.M.com - Où en êtes-vous de vos tractations avec Manor et quel est le calendrier de finalisation de votre alliance
A.M. : « Il est prévu un rapprochement pour le 2ème semestre. Nous y sommes. Nous finalisons avec le Président Korcia, que j'ai rencontré hier, les différentes modalités. En principe nous devrions signer début juillet. »
T.M.com - Lors de la convention, vous avez annoncé que le GIE Cediv-Manor permettrait aux 70 agences IATA de rejoindre le groupe MANOR dès le 1er juillet prochain. Cela n’affaiblira-t-il votre association ?
A.M. : « Pour rejoindre le GIE Manor, il y a le passage obligatoire de l’adhésion à notre Association, et ensuite au GIE CEDIV SERVICES, qui sera l’adhérent du GIE MANOR. Aucun risque d’affaiblissement, bien au contraire.
Nous aurons une répartition des rôles correspondant à la philosophie initiale du CEDIV qui je vous rappelle est une association régie par la loi de 1901, et ne peut avoir d’activité économique, sauf à changer de statut.
En conséquence, si elle pouvait favoriser notre regroupement pour la défense de nos intérêts d’Indépendants, elle ne pouvait de par sa forme, nous aider dans notre développement économique et commercial.
CEDIV SERVICES n’est pas limité par son objet à la simple défense des intérêts moraux des Indépendants. Il aura la pleine capacité pour faire toute opération commerciale dans l’intérêt de ses membres. Quant au chiffre de 70 agences, c’est une estimation. Il a été donné uniquement sur le critère des agences IATA.
Mais rejoindre Manor pour CEDIV SERVICES, concerne aussi les agences NON IATA qui font du tourisme. Dans quelques jours nous aurons une vision plus juste du nombre d’agences intéressées. Je vous donne donc rendez-vous en juillet... »
Adriana Minchella : « Notre 1ère Convention au Sri Lanka avec TUI, fut une grande réussite. L’Inde avec sa magie et l’aide de Kuoni, nous a permis de faire aussi bien. Cette « Convenctour », restera un merveilleux souvenir pour la plupart d’entre nous.
Elle fut conforme à l’image de notre Association : dynamique et studieuse. Les nouvelles agences se sont parfaitement intégrées et avons parfaitement réussi la symbiose avec nos jeunes recrues.
La barre sera très haute pour notre prochain déplacement. C’est un défi qui sera relevé avec beaucoup de plaisir. »
T.M.com – Loi de 1992 – Vous avez pris position contre la réforme et notamment la question de la nouvelle Habilitation. Avez-vous l’impression que la profession se mobilise suffisamment ?
A.M. : « Ma prise de position concernant la loi de 92 n’a pas changé. J’étais contre la modification telle que proposée par notre Ministre et je suis toujours contre la modification qui nous est imposée aujourd’hui.
J’ai travaillé dans la commission au SNAV qui avait un rôle de proposition sur les nouveaux textes. Sauf à contrarier certains qui s’agitent aujourd’hui mais ont tellement brillé par leur absence à l’époque, nous avions proposé que tous les acteurs concernés par la vente de voyage subissent les mêmes règles. Pour une même profession, il ne peut y avoir 2 niveaux de réglementation.
Quant à la mobilisation de la profession, je peux comprendre cette forme de léthargie qui s’est installée chez les agents de voyage. Un grand découragement a gagné la profession, avec une forte impression d’abandon par l’ensemble de nos institutionnels. Réagir aujourd’hui pour des textes proposés en Juin 2005, semble irréaliste. Mais nous nous devions de faire savoir à notre Ministre notre désaccord. »
T.M.com – Que pensez-vous des problèmes posés par l’article 23 dans l’affaire Ultramarina ?
A.M. : « Le SNAV a rouvert les discussions avec le ministre des transports pour modifier cet article 23, et la profession doit soutenir le syndicat pour qu'enfin ce projet avance. En effet, malgré la responsabilité qui légitime le rôle et la mission de l’agent de voyages, j’estime que ce texte est démesuré et pénalisant pour la Distribution et les TO de par les conséquences qu’il engendre, et dont nous venons de voir les effets dans l’affaire Ultramarina »
T.M.com - Dans le même registre quel est votre avis sur la Directive Bolkestein à propos de laquelle les opinions divergent ?
A.M. : « Il s'agit d'un sujet de très grande importance pour le CEDIV et qui représentera un défi de bien plus grande envergure que le passage à la commission « 0 » car, à la différence du précédent, il ne s'agit plus de traiter une affaire de rémunération mais de l'avenir même de notre profession.
Nous travaillons actuellement sur une note précise adressée à nos adhérents et qui proposera un plan d'action nous permettant de mettre en avant un éventail de suggestions pour aborder positivement notre avenir. »
T.M.com - Vous travaillez sur un label de qualité des Compagnies aériennes. Qu’en sera-t-il précisément, comment et à partir de quels critères allez-vous décerner ce titre ?
A.M. : « A la différence de nos confrères voire de certains acteurs du paysage du transport aérien en France, nous ne nous définissons pas comme un second Bureau Veritas ou Bureau Enquête Accident. Ceci n'est pas notre vocation.
Par contre, nous nous devons d’aider nos adhérents à respecter leur devoir d’information vis-à-vis du client afin de minimiser les risques de procédures dans le cas où l’article 23 de la loi de 92 serait retenu stricto sensu.
Nous allons définir, à notre échelle, un grand nombre de critères selon lesquels nous pensons qu'un transporteur se doit de présenter une bonne assise financière, une très bonne couverture d'assurances, détenir la certification IOSA en priorité, assister le passager avant le départ et surtout dans le traitement des litiges, etc... C'est, entre autres, sur cette base que nous recommanderons aux adhérents de classer les transporteurs.
Nous pensons que nombre d'acteurs, par le biais de prétendus labels, cachent les véritables enjeux qui intéressent le passager, avec parfois des jugements influencés par des considérations extérieures au transport. La sécurité est un élément fondamental dans le choix d’un transporteur et nous souhaitons communiquer à nos adhérents, à travers la charte de qualité, des éléments objectifs d’appréciation permettant de proposer une information de qualité. »
T.M.com - Où en êtes-vous de vos tractations avec Manor et quel est le calendrier de finalisation de votre alliance
A.M. : « Il est prévu un rapprochement pour le 2ème semestre. Nous y sommes. Nous finalisons avec le Président Korcia, que j'ai rencontré hier, les différentes modalités. En principe nous devrions signer début juillet. »
T.M.com - Lors de la convention, vous avez annoncé que le GIE Cediv-Manor permettrait aux 70 agences IATA de rejoindre le groupe MANOR dès le 1er juillet prochain. Cela n’affaiblira-t-il votre association ?
A.M. : « Pour rejoindre le GIE Manor, il y a le passage obligatoire de l’adhésion à notre Association, et ensuite au GIE CEDIV SERVICES, qui sera l’adhérent du GIE MANOR. Aucun risque d’affaiblissement, bien au contraire.
Nous aurons une répartition des rôles correspondant à la philosophie initiale du CEDIV qui je vous rappelle est une association régie par la loi de 1901, et ne peut avoir d’activité économique, sauf à changer de statut.
En conséquence, si elle pouvait favoriser notre regroupement pour la défense de nos intérêts d’Indépendants, elle ne pouvait de par sa forme, nous aider dans notre développement économique et commercial.
CEDIV SERVICES n’est pas limité par son objet à la simple défense des intérêts moraux des Indépendants. Il aura la pleine capacité pour faire toute opération commerciale dans l’intérêt de ses membres. Quant au chiffre de 70 agences, c’est une estimation. Il a été donné uniquement sur le critère des agences IATA.
Mais rejoindre Manor pour CEDIV SERVICES, concerne aussi les agences NON IATA qui font du tourisme. Dans quelques jours nous aurons une vision plus juste du nombre d’agences intéressées. Je vous donne donc rendez-vous en juillet... »