Il n'y a aucun antidote ni traitement préventif contre la piqûre du moustique
Avec son nom plutôt sympa, on aurait pu imaginer qu'il s'agit du dernier tube à la mode d'Yannick Noah... Las, il s'agit d'une ignoble bestiole dont la piqûre provoque des douleurs des mois durant, et qui est en train de faire des ravages à La Réunion.
En effet, les cas des personnes atteintes se multiplie. Plus de 30.000 d'entre elles en ont été victimes depuis son apparition en février 2005. Lors du dernier week-end, sur 69 personnes touchées par la maladie qui se sont rendues aux urgences, 24 ont été hospitalisées, a précisé le préfet.
Sur 1.000 appels reçus par le Samu, 200 concernaient l'épidémie, a-t-il ajouté. Et les zones jusqu'ici préservées ne sont plus hors d'atteinte. L'épidémie fait tâche d'huile vers l'ouest de la Réunion, la zone touristique de l'île.
Et la chose est d'autant plus grave qu'une véritable psychose s'installe. En effet, il n'y a aucun antidote ni traitement préventif contre la maladie (LIRE) qui se manifeste par des « d'importantes douleurs articulaires et musculaires touchant les extrémités des membres (poignets, chevilles, phalanges), des céphalées et, parfois, une éruption cutanée. Des hémorragies bénignes peuvent survenir, surtout chez les enfants. »
30.000 personnes piquées depuis février 2005
Bref, une vrai chienlit. « "Sur ces bases, les réactions des professionnels extérieurs et du grand public vont à la fois s’intensifier et sans doute céder à une certaine psychose", écrit la présidente du CTR, qui fait part de décisions d’annulation de séjour (...) "les touristes actuellement dans l’île vivent leur séjour dans la crainte d’être atteints par le virus et parallèlement les clients potentiels, ainsi que les professionnels extérieurs (tours-opérateurs, agents de voyage) multiplient les appels d’inquiétude et veulent avant tout déplacement, être rassurés sur les conditions d’accueil dans les hébergements touristiques".
Des inquiétudes qui se traduisent par un « un phénomène d’annulation de séjours".
Parmi les mesures prises, le CTR a demandé au préfet "que tous les équipements touristiques, et en particulier les hébergements puissent, au-delà des propres initiatives des professionnels, être intégrés dans les opérations de démoustication".
Enfin, un cabinet spécialisé dans la communications de crise a été contacté, "de manière à répondre aux interrogation légitimes des clients et professionnels du tourisme".
Jocelyne Lauret devrait d'ailleurs rencontrer très prochainement Léon Bertrand.
"Il est essentiel que notre réaction soit la plus cohérente et la plus crédible -il n’est pas question en effet de nier la réalité de la situation- et que l’ensemble des acteurs du tourisme réunionnais s’exprime d’une même voix".
Un numéro vert a été mis en place : 0800 110 000
En effet, les cas des personnes atteintes se multiplie. Plus de 30.000 d'entre elles en ont été victimes depuis son apparition en février 2005. Lors du dernier week-end, sur 69 personnes touchées par la maladie qui se sont rendues aux urgences, 24 ont été hospitalisées, a précisé le préfet.
Sur 1.000 appels reçus par le Samu, 200 concernaient l'épidémie, a-t-il ajouté. Et les zones jusqu'ici préservées ne sont plus hors d'atteinte. L'épidémie fait tâche d'huile vers l'ouest de la Réunion, la zone touristique de l'île.
Et la chose est d'autant plus grave qu'une véritable psychose s'installe. En effet, il n'y a aucun antidote ni traitement préventif contre la maladie (LIRE) qui se manifeste par des « d'importantes douleurs articulaires et musculaires touchant les extrémités des membres (poignets, chevilles, phalanges), des céphalées et, parfois, une éruption cutanée. Des hémorragies bénignes peuvent survenir, surtout chez les enfants. »
30.000 personnes piquées depuis février 2005
Bref, une vrai chienlit. « "Sur ces bases, les réactions des professionnels extérieurs et du grand public vont à la fois s’intensifier et sans doute céder à une certaine psychose", écrit la présidente du CTR, qui fait part de décisions d’annulation de séjour (...) "les touristes actuellement dans l’île vivent leur séjour dans la crainte d’être atteints par le virus et parallèlement les clients potentiels, ainsi que les professionnels extérieurs (tours-opérateurs, agents de voyage) multiplient les appels d’inquiétude et veulent avant tout déplacement, être rassurés sur les conditions d’accueil dans les hébergements touristiques".
Des inquiétudes qui se traduisent par un « un phénomène d’annulation de séjours".
Parmi les mesures prises, le CTR a demandé au préfet "que tous les équipements touristiques, et en particulier les hébergements puissent, au-delà des propres initiatives des professionnels, être intégrés dans les opérations de démoustication".
Enfin, un cabinet spécialisé dans la communications de crise a été contacté, "de manière à répondre aux interrogation légitimes des clients et professionnels du tourisme".
Jocelyne Lauret devrait d'ailleurs rencontrer très prochainement Léon Bertrand.
"Il est essentiel que notre réaction soit la plus cohérente et la plus crédible -il n’est pas question en effet de nier la réalité de la situation- et que l’ensemble des acteurs du tourisme réunionnais s’exprime d’une même voix".
Un numéro vert a été mis en place : 0800 110 000