L'Oncle Dom : "De son discours, hormis le traditionnel Joyeuse Bonne année, je retiendrai un certain optimisme, doublé d’un doute encore latent" - Photo Air France KLM
Intéressant. Pas cependant suffisamment convaincant, mais, pour faire simple, plutôt encourageant et positif.
Parce que, si l’on écoute attentivement le message délivré par cette « nouvelle direction » d’Air France, rien n’est encore simple, mais tout reste encore à accomplir.
Et Ben Smith, lequel ressemble étrangement à nos « nouveaux dirigeants », est un véritable professionnel, venu de cette lointaine colonie anglo-saxonne, surpris quand même par nos vieilles coutumes européennes et qu’il lui aura fallu quelque dix-huit mois pour totalement appréhender et… solutionner.
Habile dans son discours, le président. Un début en anglais, histoire de faire plaisir et surtout de donner une voie internationale à la compagnie, plus exactement au groupe Franco-Néerlandais, il poursuivra intelligemment en français.
Il est vrai que nous autres, pauvres journaleux de la presse aéronautico-touristique, on est vite déboussolés dès que le moindre langage un peu improbable parvient à nos oreilles…
De son discours, hormis le traditionnel Joyeuse Bonne année, je retiendrai un certain optimisme, doublé d’un doute encore latent.
Mais une évidente envie de redonner à nos vieilles compagnies, Air France ayant cette année 86 ans et KLM atteint l’âge respectable du centenaire, une nouvelle vie. Mieux même, la possibilité d’entrer enfin dans le cercle des transporteurs « majeurs » des décennies futures.
« Nous avons simplifié et normalisé la gouvernance, » annonce Ben. D’accord, maintenant, dans les « hautes sphères » de la compagnie, on ne dit plus « Monsieur Untel » ou « Madame »... Tout ça, c’est fini. Désormais, c’est Ben, Anne, Pieter ou Anne-Marie.
Fini, continue Ben (que je vais continuer à appeler Oncle Ben, il ne semble pas s’en émouvoir, les conflits sociaux au sien de la compagnie. « Nous avons signé une trentaine (sic) d’accords avec les organisations syndicales.
Parce que, si l’on écoute attentivement le message délivré par cette « nouvelle direction » d’Air France, rien n’est encore simple, mais tout reste encore à accomplir.
Et Ben Smith, lequel ressemble étrangement à nos « nouveaux dirigeants », est un véritable professionnel, venu de cette lointaine colonie anglo-saxonne, surpris quand même par nos vieilles coutumes européennes et qu’il lui aura fallu quelque dix-huit mois pour totalement appréhender et… solutionner.
Habile dans son discours, le président. Un début en anglais, histoire de faire plaisir et surtout de donner une voie internationale à la compagnie, plus exactement au groupe Franco-Néerlandais, il poursuivra intelligemment en français.
Il est vrai que nous autres, pauvres journaleux de la presse aéronautico-touristique, on est vite déboussolés dès que le moindre langage un peu improbable parvient à nos oreilles…
De son discours, hormis le traditionnel Joyeuse Bonne année, je retiendrai un certain optimisme, doublé d’un doute encore latent.
Mais une évidente envie de redonner à nos vieilles compagnies, Air France ayant cette année 86 ans et KLM atteint l’âge respectable du centenaire, une nouvelle vie. Mieux même, la possibilité d’entrer enfin dans le cercle des transporteurs « majeurs » des décennies futures.
« Nous avons simplifié et normalisé la gouvernance, » annonce Ben. D’accord, maintenant, dans les « hautes sphères » de la compagnie, on ne dit plus « Monsieur Untel » ou « Madame »... Tout ça, c’est fini. Désormais, c’est Ben, Anne, Pieter ou Anne-Marie.
Fini, continue Ben (que je vais continuer à appeler Oncle Ben, il ne semble pas s’en émouvoir, les conflits sociaux au sien de la compagnie. « Nous avons signé une trentaine (sic) d’accords avec les organisations syndicales.
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C’est bien, tous ces « accords » iront s’ajouter aux quelques 300 et des poussières existants depuis des lustres au sien de notre bonne vieille Air France.
Il ne manquera pas de « saluer » les 85.000 salariés d’Air France qui sont « la plus grande force » de la compagnie.
Y compris avec Transavia qui va se développer « sans limites », du moins en France. Il aura fallu du temps, que sans doute le SNPL, obtus comme d’habitude, aurait pu concéder depuis belle lurette.
Et d’afficher des ambitions claires, dans un contexte social et géopolitique plus qu’incertain : faire d’Air France-KLM, la première force aérienne d’Europe, en termes de transport, bien évidemment. Tout en contribuant, autant que faire se peut, à la défense de l’environnement !
Anne Rigail aura trois vœux pour Air France : stabilité de la compagnie, avec un clin d’œil évident envers les salariés, ténacité afin de poursuivre la transformation d’Air France et... reste le troisième vœux, économique celui-ci (ou là) qui est de « poursuivre l’amélioration de nos performances économiques ».
Il ne manquera pas de « saluer » les 85.000 salariés d’Air France qui sont « la plus grande force » de la compagnie.
Y compris avec Transavia qui va se développer « sans limites », du moins en France. Il aura fallu du temps, que sans doute le SNPL, obtus comme d’habitude, aurait pu concéder depuis belle lurette.
Et d’afficher des ambitions claires, dans un contexte social et géopolitique plus qu’incertain : faire d’Air France-KLM, la première force aérienne d’Europe, en termes de transport, bien évidemment. Tout en contribuant, autant que faire se peut, à la défense de l’environnement !
Anne Rigail aura trois vœux pour Air France : stabilité de la compagnie, avec un clin d’œil évident envers les salariés, ténacité afin de poursuivre la transformation d’Air France et... reste le troisième vœux, économique celui-ci (ou là) qui est de « poursuivre l’amélioration de nos performances économiques ».
Sans oublier les enjeux environnementaux pour lesquels, et c’est une réalité, Air France œuvre depuis longtemps déjà.
Pieter, lui, lequel parle un français super, un néerlandais quasi parfait, ne pourra qu’approuver tout ce qu’auront annoncé ses commensaux… sauf que, de sa part, je n’aurai jamais entendu mentionner le nom d’Air France.
Tout son discours tourne autour de KLM, laquelle, après tout, maintient, vaille que vaille, sa position. D’accord, le gouvernement hollandais aura quand même « investi » dans le capital, histoire peut-être de remettre les Français… à leur place !
Sans oublier de souligner que l’année 2020 était une année bissextile, ce qui signifie, avec tout l’humour batave, que cela signifiait un jour de plus, travaillé et sans coût supplémentaire !
C’est Anne-Marie qui conclura, politiquement très correcte, mais c’est son job, référence aux enjeux environnementaux, entrée au capital du gouvernement hollandais, arrivée d’une femme à la tête d’Air France, concurrence accrue et parfois « déloyale » …
Que du bonheur !
Pieter, lui, lequel parle un français super, un néerlandais quasi parfait, ne pourra qu’approuver tout ce qu’auront annoncé ses commensaux… sauf que, de sa part, je n’aurai jamais entendu mentionner le nom d’Air France.
Tout son discours tourne autour de KLM, laquelle, après tout, maintient, vaille que vaille, sa position. D’accord, le gouvernement hollandais aura quand même « investi » dans le capital, histoire peut-être de remettre les Français… à leur place !
Sans oublier de souligner que l’année 2020 était une année bissextile, ce qui signifie, avec tout l’humour batave, que cela signifiait un jour de plus, travaillé et sans coût supplémentaire !
C’est Anne-Marie qui conclura, politiquement très correcte, mais c’est son job, référence aux enjeux environnementaux, entrée au capital du gouvernement hollandais, arrivée d’une femme à la tête d’Air France, concurrence accrue et parfois « déloyale » …
Que du bonheur !