"Sur les quelque 112 salariés de l’entreprise, seuls 30 resteront dans quelques semaines à Paris. Et encore…" - Capture d'écran
Pendant que les médias grand public s’extasiaient sur les indemnités astronomiques des footbaleux qui passent de clubs (non, pas chez les lanceurs de tongs) en clubs à coups de centaines de millions d’euros et de la naissance de bébés pandas, chez Go Voyages, à Paris, c’était pas vraiment l’ambiance vacances…
Encore que, pour ce qui est de faire les bagages, le ton était donné.
Sur les quelque 112 salariés qui restent encore dans l’entreprise, seuls 30 resteront dans quelques semaines à Paris. Et encore…
Certes, ce n’est pas une grosse surprise. Depuis le rachat de Go par le groupe eDreams/Odigeo, rien ne va vraiment plus pour cette entreprise qui comptait plus de 600 salariés avant le rachat.
Et qui comptait parmi les entreprises de tourisme les plus renommées en France. Rentable de surcroît !
Encore que, pour ce qui est de faire les bagages, le ton était donné.
Sur les quelque 112 salariés qui restent encore dans l’entreprise, seuls 30 resteront dans quelques semaines à Paris. Et encore…
Certes, ce n’est pas une grosse surprise. Depuis le rachat de Go par le groupe eDreams/Odigeo, rien ne va vraiment plus pour cette entreprise qui comptait plus de 600 salariés avant le rachat.
Et qui comptait parmi les entreprises de tourisme les plus renommées en France. Rentable de surcroît !
Le groupe espagnol eDreams ODIGEO, le repreneur, aura donc brillamment réussi à démanteler l’entreprise, espérant, en délocalisant la grenouille vers Barcelone, profiter des distorsions européennes concernant les salaires et surtout les charges !
Emmanuel Macron qui tente de freiner cette concurrence totalement déloyale sur le travail en Europe, aura encore beaucoup de sur la planche avant de parvenir à en harmoniser les règles…
En attendant, chez GO Voyages, c’est la désolation. Parce que, faut pas se leurrer : le siège de Barcelone n’a pas pris de gants pour signifier aux "rescapés" du PSE de 2015 que le choix n’en était pas vraiment un...
L'alternative (?) soit vous acceptez de vous délocaliser (et encore pas tout le monde), soit vous partez voir du côté de Pôle Emploi voir si le soleil y brille encore...
Tout ceci s’est passé durant le mois d’août 2017. Ils ont même tenté une grève de la faim le 1er août 2017 sans hélas de grands résultats.
LIRE : eDreams Odigeo : une salariée de GoVoyages entame une grève de la faim
Parce que ces gens-là, sont loin d’avoir démérité. Ils ne réclament qu’un licenciement décent, eux qui ont bossé pour permettre à leur entreprise de connaître le succès, succès qui aura d’ailleurs permis la vente de cette entreprise à un bon prix.
Emmanuel Macron qui tente de freiner cette concurrence totalement déloyale sur le travail en Europe, aura encore beaucoup de sur la planche avant de parvenir à en harmoniser les règles…
En attendant, chez GO Voyages, c’est la désolation. Parce que, faut pas se leurrer : le siège de Barcelone n’a pas pris de gants pour signifier aux "rescapés" du PSE de 2015 que le choix n’en était pas vraiment un...
L'alternative (?) soit vous acceptez de vous délocaliser (et encore pas tout le monde), soit vous partez voir du côté de Pôle Emploi voir si le soleil y brille encore...
Tout ceci s’est passé durant le mois d’août 2017. Ils ont même tenté une grève de la faim le 1er août 2017 sans hélas de grands résultats.
LIRE : eDreams Odigeo : une salariée de GoVoyages entame une grève de la faim
Parce que ces gens-là, sont loin d’avoir démérité. Ils ne réclament qu’un licenciement décent, eux qui ont bossé pour permettre à leur entreprise de connaître le succès, succès qui aura d’ailleurs permis la vente de cette entreprise à un bon prix.
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Du gros gâchis, si je puis me permettre, tandis que les dirigeants du groupe racontent, sans aucun état d’âme qu’ils « ont dû prendre la décision difficile de restructurer notre activité pour sauvegarder la compétitivité du groupe ».
Pourtant le groupe se porte plutôt bien.
Si l’on en juge par les chiffres publiés en 2016, ce sont quelque 10.5 million d’euros de bénéfices qui auraient été dégagés !
Sans doute n’est-ce pas suffisant, du moins pour accorder aux collaborateurs de Go en France (comme ils le demandent), les mêmes conditions de départ que lors du PSE de 2015.
Pour le moment, tandis que la direction assure que tout est fait pour parvenir "à un accord satisfaisant", les premières lettres annonçant aux salariés leur délocalisation vers Barcelone (ville pour laquelle je tiens à manifester ma solidarité profonde) sont parties, ou sont en train d’être acheminées.
Les salariés destinataires ont sept jours pour répondre, positivement ou non.
Après, faudra circuler, y’aura plus rien à voir !
Pourtant le groupe se porte plutôt bien.
Si l’on en juge par les chiffres publiés en 2016, ce sont quelque 10.5 million d’euros de bénéfices qui auraient été dégagés !
Sans doute n’est-ce pas suffisant, du moins pour accorder aux collaborateurs de Go en France (comme ils le demandent), les mêmes conditions de départ que lors du PSE de 2015.
Pour le moment, tandis que la direction assure que tout est fait pour parvenir "à un accord satisfaisant", les premières lettres annonçant aux salariés leur délocalisation vers Barcelone (ville pour laquelle je tiens à manifester ma solidarité profonde) sont parties, ou sont en train d’être acheminées.
Les salariés destinataires ont sept jours pour répondre, positivement ou non.
Après, faudra circuler, y’aura plus rien à voir !