Pour l’UMIH et son président, Roland Héguy, la publication du décret est une première étape dans cette lutte qui s’inscrit dans un véritable souci de transparence et d’égalité des chances. © klickerminth - Fotolia.com
En clair, et c’est désormais officiel et publié, toutes les « locations meublées » devront être déclarées.
Ou, plus exactement, ce décret permet aux communes de plus de 200 000 habitants et celles de la petite couronne parisienne de demander aux propriétaires de faire immatriculer leur logement avant de le mettre en location sur les plateformes d'hébergement.
Ce qui ne devrait pas faire la joie des multiples « propriétaires » qui s’en donnaient à cœur joie en proposant sur les sites d’hébergement tels BnB, Abritel ou bien d’autres, une chambre, un appartement pour quelques jours…
Pratiquant souvent des tarifs bien moindres que les hôtels traditionnels, échappant à toute forme de contrôle et évitant, bien évidemment, les différentes taxes… Quant aux propriétaires, pas de fiscalité non plus.
Ou, plus exactement, ce décret permet aux communes de plus de 200 000 habitants et celles de la petite couronne parisienne de demander aux propriétaires de faire immatriculer leur logement avant de le mettre en location sur les plateformes d'hébergement.
Ce qui ne devrait pas faire la joie des multiples « propriétaires » qui s’en donnaient à cœur joie en proposant sur les sites d’hébergement tels BnB, Abritel ou bien d’autres, une chambre, un appartement pour quelques jours…
Pratiquant souvent des tarifs bien moindres que les hôtels traditionnels, échappant à toute forme de contrôle et évitant, bien évidemment, les différentes taxes… Quant aux propriétaires, pas de fiscalité non plus.
Dominique Gobert et chien Charly - DR
En soi, rien de nouveau sous le soleil, sauf que moralement, c’est pas terrible. Et l’on comprend aisément la colère de ces hôteliers, souvent de petites ou très petites entreprises, attaquées par une concurrence totalement déloyale.
Pour l’UMIH et son président, Roland Héguy, la publication du décret est une première étape dans cette lutte qui s’inscrit dans un véritable souci de transparence et d’égalité des chances.
Parce que le principe de cet « hébergement collaboratif » est loin d’être une mauvaise idée et correspond aussi à cette évolution des habitudes et des désirs des voyageurs.
En revanche, et c’est un peu dommage, il faut encore et toujours réglementer… Histoire de ne pas laisser place aux escrocs ou autres voyous. Mais tel est le monde des affaires !
Roland Héguy a raison lorsqu’il annonce que « Avec ce numéro d’enregistrement, la France met en place un premier outil de l’arsenal voté par le Parlement.
C’est la pierre la plus importante puisqu’elle renforce le pouvoir de contrôle des municipalités et qu’elle répond aux enjeux de transparence attendus par les consommateurs. Chaque jour compte pour les hôteliers.
Nous demandons aux municipalités de jouer le jeu et de mettre en place ces modalités le plus rapidement possible avant le début de la saison 2017. »
Pour l’UMIH et son président, Roland Héguy, la publication du décret est une première étape dans cette lutte qui s’inscrit dans un véritable souci de transparence et d’égalité des chances.
Parce que le principe de cet « hébergement collaboratif » est loin d’être une mauvaise idée et correspond aussi à cette évolution des habitudes et des désirs des voyageurs.
En revanche, et c’est un peu dommage, il faut encore et toujours réglementer… Histoire de ne pas laisser place aux escrocs ou autres voyous. Mais tel est le monde des affaires !
Roland Héguy a raison lorsqu’il annonce que « Avec ce numéro d’enregistrement, la France met en place un premier outil de l’arsenal voté par le Parlement.
C’est la pierre la plus importante puisqu’elle renforce le pouvoir de contrôle des municipalités et qu’elle répond aux enjeux de transparence attendus par les consommateurs. Chaque jour compte pour les hôteliers.
Nous demandons aux municipalités de jouer le jeu et de mettre en place ces modalités le plus rapidement possible avant le début de la saison 2017. »
Evidemment, pour les hébergeurs collaboratifs, c’est plutôt une mauvaise nouvelle.
J’ai notamment reçu une très longue missive d’Alexandre Woog, qui préside le Groupe E-loue, que je ne connaissais pas du tout et qui possède le site « Sejourning », « principal concurrent français du site Airbnb », selon le président.
Ses arguments ne sont pas dénués de sens non plus, y compris le fait que cette décision risque de « flinguer » des petites entreprises qui n’ont pas les moyens d’Airbnb.
Bon, en même temps, ce monsieur Woog souligne que « Cela va freiner l'essor de la location entre particuliers.
En effet il y a déjà eu des nouvelles règles de fiscalité contraignantes, désormais il y a des règles d'immatriculations de logements. De ce fait un propriétaire aura forcément des freins psychologiques avant de mettre en location son logement ». Ouais…
Il ajoute d’ailleurs et je cite : « Ce sont aux hôtels de s'adapter à ces nouveaux usages en créant des nouveaux services, des nouvelles offres.
L'interdiction et le fait de freiner ces locations ne fait que repousser le problème. Il est possible d'imaginer qu'un groupe hôtelier propose dans son panel des offres haut de gamme, milieu de gamme, low cost, et des appartements de particuliers.
Aussi un hôtel pourrait offrir des services comme laver le linge, donner accès à sa salle de sport, vendre une demi-pension aux voyageurs des appartements aux alentours. Une multitude de services autour des voyageurs de Sejourning ou Airbnb peuvent permettre de développer l'essor des hôtels, via des modèles économiques différents ».
Et de conclure : « Je comprends l'inquiétude des hôteliers, mais ce n'est pas les aider que de mettre en place ce type de décrets, qui a été pris sans aucune concertation, car la volonté des clients finira toujours par l'emporter sur la volonté des lobbys ! ».
Moi, j’aime bien les hôtels…
J’ai notamment reçu une très longue missive d’Alexandre Woog, qui préside le Groupe E-loue, que je ne connaissais pas du tout et qui possède le site « Sejourning », « principal concurrent français du site Airbnb », selon le président.
Ses arguments ne sont pas dénués de sens non plus, y compris le fait que cette décision risque de « flinguer » des petites entreprises qui n’ont pas les moyens d’Airbnb.
Bon, en même temps, ce monsieur Woog souligne que « Cela va freiner l'essor de la location entre particuliers.
En effet il y a déjà eu des nouvelles règles de fiscalité contraignantes, désormais il y a des règles d'immatriculations de logements. De ce fait un propriétaire aura forcément des freins psychologiques avant de mettre en location son logement ». Ouais…
Il ajoute d’ailleurs et je cite : « Ce sont aux hôtels de s'adapter à ces nouveaux usages en créant des nouveaux services, des nouvelles offres.
L'interdiction et le fait de freiner ces locations ne fait que repousser le problème. Il est possible d'imaginer qu'un groupe hôtelier propose dans son panel des offres haut de gamme, milieu de gamme, low cost, et des appartements de particuliers.
Aussi un hôtel pourrait offrir des services comme laver le linge, donner accès à sa salle de sport, vendre une demi-pension aux voyageurs des appartements aux alentours. Une multitude de services autour des voyageurs de Sejourning ou Airbnb peuvent permettre de développer l'essor des hôtels, via des modèles économiques différents ».
Et de conclure : « Je comprends l'inquiétude des hôteliers, mais ce n'est pas les aider que de mettre en place ce type de décrets, qui a été pris sans aucune concertation, car la volonté des clients finira toujours par l'emporter sur la volonté des lobbys ! ».
Moi, j’aime bien les hôtels…
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