Les compagnies aériennes sont en pleine forme, c'est de notoriété publique.
Et comme elles vont très bien, faut surtout pas leur faire prendre de risques.
Y Compris donc, les distributeurs, quand vous vendez un billet d'aéroplane, le mieux serait de l'encaisser auprès de votre client et dans la foulée, envoyer le montant directement au BSP.
Pourquoi attendre le 17 du mois en France ? C'est en tout cas ce que dit IATA, qui, après avoir tenté (et en partie réussi) à imposer à ses distributeurs de l'hexagone des critères de garantie dignes d'un grand maître de l'usure, va tenter d'imposer de nouvelles conditions de règlement.
Il est vrai qu'en France, les agences versent le montant de leurs ventes aériennes mensuellement.
Et c'est vrai aussi que le montant de ces ventes permet aux agences d'assurer un montant de trésorerie non négligeable. Par les temps qui courent…
Pour le moment, en France, IATA ne moufte pas encore. Mais il est bien évident que les transporteurs doutent encore de la bonne santé financière de leurs distributeurs et tiennent absolument à limiter leurs risques au maximum.
En étant persuadé quand même que les compagnies membres de l'Association n'ont aucun soucis financier et par conséquent, ne risquent pas de planter leurs passagers par un dépôt de bilan sauvage !
Et comme elles vont très bien, faut surtout pas leur faire prendre de risques.
Y Compris donc, les distributeurs, quand vous vendez un billet d'aéroplane, le mieux serait de l'encaisser auprès de votre client et dans la foulée, envoyer le montant directement au BSP.
Pourquoi attendre le 17 du mois en France ? C'est en tout cas ce que dit IATA, qui, après avoir tenté (et en partie réussi) à imposer à ses distributeurs de l'hexagone des critères de garantie dignes d'un grand maître de l'usure, va tenter d'imposer de nouvelles conditions de règlement.
Il est vrai qu'en France, les agences versent le montant de leurs ventes aériennes mensuellement.
Et c'est vrai aussi que le montant de ces ventes permet aux agences d'assurer un montant de trésorerie non négligeable. Par les temps qui courent…
Pour le moment, en France, IATA ne moufte pas encore. Mais il est bien évident que les transporteurs doutent encore de la bonne santé financière de leurs distributeurs et tiennent absolument à limiter leurs risques au maximum.
En étant persuadé quand même que les compagnies membres de l'Association n'ont aucun soucis financier et par conséquent, ne risquent pas de planter leurs passagers par un dépôt de bilan sauvage !
C'est en tout cas ce que pensent les transporteurs qui refusent obstinément de penser à monter une quelconque caisse de garantie… Après tout, ce sont les distributeurs qui sont responsables, qu'ils se débrouillent en cas de faillite d'une compagnie et s'occupent de nos passagers !
En même temps, les compagnies n'ont qu'une confiance extrêmement limitée envers les distributeurs, du moins ceux qui ont leur agrément et la bonne caution qui va bien.
C'est vrai que le montant des impayés au BSP en France représente quand même quelque 0.2% du montant des ventes effectuées.
Ouah, dirait Chien Charly, c'est très inquiétant, ça. Intolérable même ! Si ça continue comme ça, ce sont les distributeurs qui vont couler les compagnies aériennes…
Malheureusement, c'est un peu la lutte du gros pot de fer contre le petit pot de grès et pourtant, tels les fiers gaulois, les distributeurs français résistent plutôt pas mal.
C'est vrai que depuis quelques années, IATA revient systématiquement à la charge, tentant d'imposer des critères de garantie particulièrement sournois et démesurés.
Une première tentative avait été contrée avec brio de la part du Snav. Mais, comme me le confiait une source proche du dossier, si IATA France, qui ne communique jamais dans le pays, commence à remuer et s'agiter, c'est bien qu'un sale coup se prépare...
Et c'est vrai qu'il ne serait pas étonnant, alors que l'Espagne par exemple, sera soumise prochainement à un règlement BSP bi-mensuel dès le mois de mai prochain… en attendant 2015 et un règlement trois fois par mois.
Remarquez, d'ici là, quelques compagnies aériennes auront déposé leur bilan… Mais, c'est pas grave puisque, de toute façon, ce sont les distributeurs qui en seront responsables. Cqfd !
Va falloir cependant la jouer serré, les gars. Ces compagnies sont capables de tout...
Mais je n'aurai qu'un mot: résistance !
En même temps, les compagnies n'ont qu'une confiance extrêmement limitée envers les distributeurs, du moins ceux qui ont leur agrément et la bonne caution qui va bien.
C'est vrai que le montant des impayés au BSP en France représente quand même quelque 0.2% du montant des ventes effectuées.
Ouah, dirait Chien Charly, c'est très inquiétant, ça. Intolérable même ! Si ça continue comme ça, ce sont les distributeurs qui vont couler les compagnies aériennes…
Malheureusement, c'est un peu la lutte du gros pot de fer contre le petit pot de grès et pourtant, tels les fiers gaulois, les distributeurs français résistent plutôt pas mal.
C'est vrai que depuis quelques années, IATA revient systématiquement à la charge, tentant d'imposer des critères de garantie particulièrement sournois et démesurés.
Une première tentative avait été contrée avec brio de la part du Snav. Mais, comme me le confiait une source proche du dossier, si IATA France, qui ne communique jamais dans le pays, commence à remuer et s'agiter, c'est bien qu'un sale coup se prépare...
Et c'est vrai qu'il ne serait pas étonnant, alors que l'Espagne par exemple, sera soumise prochainement à un règlement BSP bi-mensuel dès le mois de mai prochain… en attendant 2015 et un règlement trois fois par mois.
Remarquez, d'ici là, quelques compagnies aériennes auront déposé leur bilan… Mais, c'est pas grave puisque, de toute façon, ce sont les distributeurs qui en seront responsables. Cqfd !
Va falloir cependant la jouer serré, les gars. Ces compagnies sont capables de tout...
Mais je n'aurai qu'un mot: résistance !
Autres articles
-
Georges Cid est parti pour son dernier voyage
-
Limitation des acomptes : vers une augmentation des risques financiers ? 🔑
-
Madagascar Airlines prévoit d'entrer au BSP d'ici juillet 2023
-
IATA réclame près d'un milliard de dollars de fonds bloqués dans 20 pays
-
Emirates étend l’utilisation du Travel Pass de IATA à Paris-CDG