C'est encore loin d'être gagné pour Hercule Magnin, qui va maintenant devoir s'attaquer à des grands travaux auprès desquels celui du gros bodybuildé se sont que jeux d'enfants de maternelle. - Photo CE
C'est une grande première, un cas unique, du moins dans le transport aérien. Une compagnie, XL Airways en l'occurrence, pousse ses actionnaires vers la sortie et devient propriétaire… d'elle-même. En détenant, 99.9% de ses actions.
Seul, son patron possède une action, chose normale en tant que Président du Conseil d'administration, et devient, de fait, le seul maître à bord.
Juridiquement, tout ceci est parfaitement légal. D'ailleurs, si tel n'avait pas été le cas, les grands penseurs de Bercy auraient déjà hurlé au charron depuis longtemps.
Et la DGAC aurait aussi poussé des clameurs d'or frais (oui, je sais, on dit orfraie, mais c'est plus rigolo ainsi et c'est moi qui écrit).
Mais, c'est encore loin d'être gagné pour Hercule Magnin, qui va maintenant devoir s'attaquer à des grands travaux auprès desquels celui du gros bodybuildé ne sont que jeux d'enfants de maternelle.
Seul, son patron possède une action, chose normale en tant que Président du Conseil d'administration, et devient, de fait, le seul maître à bord.
Juridiquement, tout ceci est parfaitement légal. D'ailleurs, si tel n'avait pas été le cas, les grands penseurs de Bercy auraient déjà hurlé au charron depuis longtemps.
Et la DGAC aurait aussi poussé des clameurs d'or frais (oui, je sais, on dit orfraie, mais c'est plus rigolo ainsi et c'est moi qui écrit).
Mais, c'est encore loin d'être gagné pour Hercule Magnin, qui va maintenant devoir s'attaquer à des grands travaux auprès desquels celui du gros bodybuildé ne sont que jeux d'enfants de maternelle.
Hercule Magnin dispose d'un délai légal d'un an (selon les spécialistes que j'ai interrogé) pour "reconstituer" une entité "classique".
Parmi toutes les options possibles, il est bien évident que la compagnie doit (et va ?) trouver un nouvel investisseur. Un sérieux, pas un helvète pas neutre qui se laisse bercer par les promesses des vents venus de l'Est.
Va également falloir s'appuyer sur les banques, lesquelles n'ont pas vraiment tendance à se lancer à bras le carnet de chèques dans des aventures qu'elles ne veulent pas forcément comprendre.
Les Crédit Mutuel, BNP et autres Société Générale vont devoir y aller.
Les pertes de ce dernier exercice ? Si j'en crois mes grimoires, il manquerait au bilan de 2013 environ 9 briques d'euros.
D'où l'impérieuse (et impérative) nécessité de procéder à des économies drastiques.
Un peu comme notre gouvernement, sauf que ce dernier est d'un amateurisme crasse.
Tandis qu'Hercule Magnin a une longue expérience. Inutile de préciser que les loyers d'avions (ou du siège d'ailleurs), les dépenses superflues vont devoir être revus à la baisse…
Parmi toutes les options possibles, il est bien évident que la compagnie doit (et va ?) trouver un nouvel investisseur. Un sérieux, pas un helvète pas neutre qui se laisse bercer par les promesses des vents venus de l'Est.
Va également falloir s'appuyer sur les banques, lesquelles n'ont pas vraiment tendance à se lancer à bras le carnet de chèques dans des aventures qu'elles ne veulent pas forcément comprendre.
Les Crédit Mutuel, BNP et autres Société Générale vont devoir y aller.
Les pertes de ce dernier exercice ? Si j'en crois mes grimoires, il manquerait au bilan de 2013 environ 9 briques d'euros.
D'où l'impérieuse (et impérative) nécessité de procéder à des économies drastiques.
Un peu comme notre gouvernement, sauf que ce dernier est d'un amateurisme crasse.
Tandis qu'Hercule Magnin a une longue expérience. Inutile de préciser que les loyers d'avions (ou du siège d'ailleurs), les dépenses superflues vont devoir être revus à la baisse…
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Tiens, au passage, faudra peut-être aussi regarder du côté des filiales de XL, que ce soit Héliades ou Crystal TO. Peut-être que quelques "réajustements seront à mettre en branle" (non, ça ne rend pas forcément sourd).
Et qui dit économies, dit bien entendu gain de productivité de la part des salariés.
Si les représentants des diverses organisations syndicales ont, dans leur majorité absolue (un fait tellement rare qu'il mérite d'être souligné) accordé la confiance à Hercule Magnin, va bien falloir quand même négocier.
Va peut-être falloir travailler un peu plus pour gagner autant, va peut-être falloir, pour les équipages, passer d'un hôtel 5 étoiles à un quatre étoiles.
Va peut-être falloir passer de trois à deux équipages sur une rotation (ce ne sont que des exemples, rien de précis, of course).
Bref, va falloir se serrer la ceinture.
Dans la catégorie grands travaux, restent les décisions stratégiques du réseau d'XL Airways. Les Antilles, notamment, routes sur lesquelles XL Airways a pris le bouillon cette année.
Vous me direz que c'est peanuts comparé à la marmite que continue à ingurgiter Air France…
D'autant que les petits camarades d'XL, malgré la solidarité traditionnelle entre confrères (!!!), ne feront quand même pas de cadeau. Un bon concurrent, c'est un concurrent mort…
Et enfin, parmi les grades œuvres à accomplir, rassurer la profession, tant auprès des distributeurs que des producteurs.
Ces derniers, pour en avoir interrogé certains, semblent prêts à soutenir du Robin des Bois des temps modernes. Et c'est tout à leur honneur.
Et la distribution ? Allez, va falloir faire un effort les gars, le risque est limité, la cause est juste et Hercule, contrairement à beaucoup d'autres, n'est pas un menteur.
Et qui dit économies, dit bien entendu gain de productivité de la part des salariés.
Si les représentants des diverses organisations syndicales ont, dans leur majorité absolue (un fait tellement rare qu'il mérite d'être souligné) accordé la confiance à Hercule Magnin, va bien falloir quand même négocier.
Va peut-être falloir travailler un peu plus pour gagner autant, va peut-être falloir, pour les équipages, passer d'un hôtel 5 étoiles à un quatre étoiles.
Va peut-être falloir passer de trois à deux équipages sur une rotation (ce ne sont que des exemples, rien de précis, of course).
Bref, va falloir se serrer la ceinture.
Dans la catégorie grands travaux, restent les décisions stratégiques du réseau d'XL Airways. Les Antilles, notamment, routes sur lesquelles XL Airways a pris le bouillon cette année.
Vous me direz que c'est peanuts comparé à la marmite que continue à ingurgiter Air France…
D'autant que les petits camarades d'XL, malgré la solidarité traditionnelle entre confrères (!!!), ne feront quand même pas de cadeau. Un bon concurrent, c'est un concurrent mort…
Et enfin, parmi les grades œuvres à accomplir, rassurer la profession, tant auprès des distributeurs que des producteurs.
Ces derniers, pour en avoir interrogé certains, semblent prêts à soutenir du Robin des Bois des temps modernes. Et c'est tout à leur honneur.
Et la distribution ? Allez, va falloir faire un effort les gars, le risque est limité, la cause est juste et Hercule, contrairement à beaucoup d'autres, n'est pas un menteur.