La case de l'Oncle Dom : TUI, TUI... l'oiseau fait son nid !

J'avoue avoir eu beaucoup de doutes, de craintes pour l'avenir de TUI France.

J'avoue aussi que la nomination du Basque Bondissant (ça me fait rire à chaque fois, désolé), Pascal de Izaguirre (il a de l'humour lui aussi), autant chez Corsair, me paraissait plein de bon sens, autant à la tête d'un TO de la taille de Marmara et de Nouvelles Frontières, me semblait un pari pour le moins hasardeux.

Autant dans l'aérien, le basque est plutôt bon, même en ayant subi l'incompétence de PH Gourgeon, autant dans le tour-operating, ça ne me paraissait pas évident... surtout compte tenu des erreurs de gestion passées.

Ben finalement, je me suis trompé. Le bondissant basque est en passe de réussir une fusion qui n'était pas évidente.

Pragmatique, il a su aussi s'entourer et former une équipe dont la jeunesse, le dynamisme et l'imagination fait plaisir à voir. C'est, pour tout vous dire, aussi ce que j'ai ressenti en emménageant dans ma nouvelle case !

Pragmatiques toujours, le basque et son équipe semblent avoir cerné les vrais problématiques du marché français, avec l'approbation de l'actionnaire.

Faut dire que ce dernier, après avoir englouti des centaines de millions dans la filiale française, joue surement avec la nouvelle équipe sa dernière carte.

D'ailleurs, lors de ma visite dans les locaux tout neufs de TUI France, le Chef Suprême Peter Long semblait plutôt réjoui.

Pour un grand breton, c'est assez rare, à moins qu'il ait appris que la Queen était enfin rétablie de gastro… Non, je rigole !

Tout ça pour envisager l'avenir de TUI France, partie Marmara, ou plutôt "Généraliste", sous les meilleurs auspices (pas ceux de Beaune).

Le forfait, quoi qu'on en dise, les clients le réclament. Le problème, c'est qu'ils veulent la qualité… et le petit prix.

Marmara TUI, appuyé par la force de frappe du groupe, parait avoir les moyens de l'offrir.

Faudrait être dingue pour ne pas lancer l'opération, d'autant que ce type de produit, non seulement répond aux attentes des clients qui fréquentent encore les agences traditionnelles, mais aussi les générations qui passent par les nouvelles technologies.

C'est toujours pragmatique d'autant que, accessoirement, ces nouveaux produits "différenciant" (ça, j'aime !) permettent aussi de faire un grand bras d'honneur aux réseaux de distrib qui réclament des supers com's pour un forfait vendu en 10 minutes!

Seule inconnue dans le plan du basque, la partie "Spécialiste", revendiquée par Nouvelles Frontières. Est-il possible de se déclarer un "spécialiste" industriel ?

J'ai un doute, mais ça n'engage que moi !