Le groupe Fosun est actionnaire à 51% d’une société commune avec Thomas Cook, Thomas Cook Chine, qui se développe à travers le continent tant sur les produits « Club » que l’hôtellerie… de charme. - Depositphotos.com Mauvries
Il y a à peine trois semaines, Thomas Group Plc. s’éteignait brutalement et à la surprise générale… et mondiale.
Fosun Tourism Group, la branche « tourisme » du Groupe chinoa Fosun, actionnaire du voyagiste britannique, n’avait pas voulu « remettre au pot » afin de donner un nouvel envol à Thomas Cook.
A tort ? A raison ? Il est des voies du Dragon rugissant qui me paraissent parfois impénétrables.
Toujours est-il que, surprise nouvelle de dernière minute, Fosun vient d’annoncer « avoir racheté » pour le prix d’un bol de riz, soit 11 millions de livres sterling (environ 13 millions d’euros) la marque Thomas Cook et certains noms dérivés, tels Cook’s Club et Casa Cook.
Lire : Fosun “ressuscite” Thomas Cook le Jour des Morts...
Intéressant, mais est-ce vraiment raisonnable ? Vu d’Europe, cette acquisition parait peu intéressante, tant la marque a subi une telle dégradation au niveau mondial que la valeur payée par les Chinois parait exagérée…
Et pourtant. N’oublions pas que nous sommes là-bas, en Asie lointaine, en Chine, où finalement la marque n’est pas franchement très connue. Ou du moins, n’a pas subie l’impact totalement négatif qu’à connue Thomas Cook dans le reste du monde.
Fosun Tourism Group, la branche « tourisme » du Groupe chinoa Fosun, actionnaire du voyagiste britannique, n’avait pas voulu « remettre au pot » afin de donner un nouvel envol à Thomas Cook.
A tort ? A raison ? Il est des voies du Dragon rugissant qui me paraissent parfois impénétrables.
Toujours est-il que, surprise nouvelle de dernière minute, Fosun vient d’annoncer « avoir racheté » pour le prix d’un bol de riz, soit 11 millions de livres sterling (environ 13 millions d’euros) la marque Thomas Cook et certains noms dérivés, tels Cook’s Club et Casa Cook.
Lire : Fosun “ressuscite” Thomas Cook le Jour des Morts...
Intéressant, mais est-ce vraiment raisonnable ? Vu d’Europe, cette acquisition parait peu intéressante, tant la marque a subi une telle dégradation au niveau mondial que la valeur payée par les Chinois parait exagérée…
Et pourtant. N’oublions pas que nous sommes là-bas, en Asie lointaine, en Chine, où finalement la marque n’est pas franchement très connue. Ou du moins, n’a pas subie l’impact totalement négatif qu’à connue Thomas Cook dans le reste du monde.
Autres articles
-
Thomas Cook : l'APST a-t-elle fait trainer les procédures de remboursements ?
-
Thomas Cook France n'était pas assuré... mais a encaissé l'argent des assurances !" 🔑
-
Remboursements Thomas Cook : l'APST a-t-elle tenté de "décourager" les clients ?
-
Ex-clients Thomas Cook : "Une lueur d'espoir après deux ans de doute !" 🔑
-
Belgique : "Le règlement de la faillite de Thomas Cook appartient au passé"
D’autant que le groupe Fosun, déjà propriétaire de Club Med a depuis fort longtemps de vastes ambitions en termes de loisirs touristiques, non seulement en Chine, ce gigantesque marché qui découvre les plaisirs du tourisme de loisirs, mais également dans le reste de l’Asie.
Il est même actionnaire à 51% d’une société commune avec Thomas Cook, Thomas Cook Chine, qui se développe à travers le continent tant sur les produits « Club » que l’hôtellerie… de charme.
Et dans ce cas, la reprise de la marque, à un coût finalement dérisoire, est une formidable opération de croissance… à très moindres risques !
Dans le landerneau français, immédiatement cela a été l’émoi. Qu’en sera-t-il de la faillite de la filiale française, cela remet-il en question les différentes stratégies de reprise, annoncées par les uns et les autres et dont le Tribunal devra trancher vraisemblablement le 19 novembre prochain ?
Eh bien, certainement rien. Les Chinois n’ont aucune intention et n’ont jamais voulu « reprendre », même à vil prix, les opérations de Thomas Cook en France. Jet tours, le voyagiste, comme les agences intégrées, n’est pas concerné par la reprise de la marque Thomas Cook.
Il est même actionnaire à 51% d’une société commune avec Thomas Cook, Thomas Cook Chine, qui se développe à travers le continent tant sur les produits « Club » que l’hôtellerie… de charme.
Et dans ce cas, la reprise de la marque, à un coût finalement dérisoire, est une formidable opération de croissance… à très moindres risques !
Dans le landerneau français, immédiatement cela a été l’émoi. Qu’en sera-t-il de la faillite de la filiale française, cela remet-il en question les différentes stratégies de reprise, annoncées par les uns et les autres et dont le Tribunal devra trancher vraisemblablement le 19 novembre prochain ?
Eh bien, certainement rien. Les Chinois n’ont aucune intention et n’ont jamais voulu « reprendre », même à vil prix, les opérations de Thomas Cook en France. Jet tours, le voyagiste, comme les agences intégrées, n’est pas concerné par la reprise de la marque Thomas Cook.
Ce qui, cependant, ne résout pas forcément le cas de la filiale française et, ne l’oublions quand même pas, le sort de plus de 700 salariés, de plus en plus angoissés et inquiets. Et qui, pourtant, alors que leur direction les garde dans le silence le plus complet, continuent à ouvrir les agences et affrontent les clients, dont beaucoup ont été lésés par cette faillite.
Beaucoup de ces salariés nous ont appelés afin de confier leurs craintes, leurs angoisses et parfois leur désespoir face à cette direction qui n’aura quand même pas oublié, juste au passage, de se verser des primes (de résultats ?) conséquentes, tandis que les salariés, eux, n’auront eu pour beaucoup qu’un modeste SMIC pour boucler le mois !
En tout état de cause, la marque Thomas Cook en France est mourrue, c’est un fait. Restent maintenant les agences qui seront vendues à la découpe…
Et Jet tours. Mais, le voyagiste pourra-t-il, une fois de plus se relever ?
Beaucoup de ces salariés nous ont appelés afin de confier leurs craintes, leurs angoisses et parfois leur désespoir face à cette direction qui n’aura quand même pas oublié, juste au passage, de se verser des primes (de résultats ?) conséquentes, tandis que les salariés, eux, n’auront eu pour beaucoup qu’un modeste SMIC pour boucler le mois !
En tout état de cause, la marque Thomas Cook en France est mourrue, c’est un fait. Restent maintenant les agences qui seront vendues à la découpe…
Et Jet tours. Mais, le voyagiste pourra-t-il, une fois de plus se relever ?