Et à l'heure où il n'est question que de transparence et d'honnêteté concernant le patrimoine des dirigeants de tous poils, peut-être que Monsieur Baher Ghabbour pourrait aussi se montrer, pour une fois, transparent, non ? /photo MS
Encore une fois, je suis sincèrement désolé pour les collaborateurs de STI qui tentent, par tous les moyens, de donner leur maximum pour une entreprise à laquelle ils ont consacré une large partie de leur vie.
Monsieur Baher Ghabbour, à l'issue de la conférence de septembre dernier, devait me rappeler dans les deux semaines suivantes.
Nous devions examiner ensemble la situation, le cœur sur la main.
En septembre 2012, très à l'aise, le patron de STI Travel, avait invité la presse à une conférence, afin de "clarifier la situation".
Il nous avait donné à l'époque l'assurance que toute les difficultés étaient en passe d'être résolues et que toutes les dettes allaient être apurées.
Il nous avait même montré, à moi et l'ensemble de mes confrères, un joli chèque (enfin, une photocopie) destiné à "apurer les comptes.
Nous sommes en avril 2013. Certes, la partie de l'immeuble qu'occupaient les salariés de STI a été vendue et le déménagement à Saint Ouen devrait être totalement terminé lundi prochain… et que le produit de la vente devrait arriver dans les caisses de STI.
En attendant, les dettes sociales sont loin d'être apurées.
Monsieur Baher Ghabbour, à l'issue de la conférence de septembre dernier, devait me rappeler dans les deux semaines suivantes.
Nous devions examiner ensemble la situation, le cœur sur la main.
En septembre 2012, très à l'aise, le patron de STI Travel, avait invité la presse à une conférence, afin de "clarifier la situation".
Il nous avait donné à l'époque l'assurance que toute les difficultés étaient en passe d'être résolues et que toutes les dettes allaient être apurées.
Il nous avait même montré, à moi et l'ensemble de mes confrères, un joli chèque (enfin, une photocopie) destiné à "apurer les comptes.
Nous sommes en avril 2013. Certes, la partie de l'immeuble qu'occupaient les salariés de STI a été vendue et le déménagement à Saint Ouen devrait être totalement terminé lundi prochain… et que le produit de la vente devrait arriver dans les caisses de STI.
En attendant, les dettes sociales sont loin d'être apurées.
Parmi toutes brochures qui nous avaient été présentées lors de cette conférence de presse (en fait, nous avions eu droit au fac-similé de la couverture), une seule est parue (Long Courrier).
Et encore, à un nombre d'exemplaires pour le moins réduit.
Bien évidemment, alors que Cosmovel arrivait encore à tirer son épingle du jeu, le chiffre d'affaires de STI est en chute libre, malgré son référencement renouvelé cette année encore chez Havas.
Et à l'heure où il n'est question que de transparence et d'honnêteté concernant le patrimoine des dirigeants de tous poils, peut-être que Monsieur Baher Ghabbour pourrait aussi se montrer, pour une fois, transparent, non ?
Ça rassurerait le personnel et les clients…
Il reste chez STI à Paris à peine une quinzaine de personnes. Qui ne souhaitent qu'une chose : pouvoir travailler et qui aimeraient bien qu'on leur lâche la grappe.
Ce que je ferais très volontiers si j'avais confiance en Monsieur Baher Ghabbour. Malheureusement, ce n'est pas le cas.
J'attends toujours. Mais, moi, je peux attendre. D'autres ont été virés sans indemnités et n'ont plus les moyens de patienter.
Je souhaite simplement que les rares clients qui font encore confiance à STI n'aient pas de cruelles désillusions…
Désolé !
Et encore, à un nombre d'exemplaires pour le moins réduit.
Bien évidemment, alors que Cosmovel arrivait encore à tirer son épingle du jeu, le chiffre d'affaires de STI est en chute libre, malgré son référencement renouvelé cette année encore chez Havas.
Et à l'heure où il n'est question que de transparence et d'honnêteté concernant le patrimoine des dirigeants de tous poils, peut-être que Monsieur Baher Ghabbour pourrait aussi se montrer, pour une fois, transparent, non ?
Ça rassurerait le personnel et les clients…
Il reste chez STI à Paris à peine une quinzaine de personnes. Qui ne souhaitent qu'une chose : pouvoir travailler et qui aimeraient bien qu'on leur lâche la grappe.
Ce que je ferais très volontiers si j'avais confiance en Monsieur Baher Ghabbour. Malheureusement, ce n'est pas le cas.
J'attends toujours. Mais, moi, je peux attendre. D'autres ont été virés sans indemnités et n'ont plus les moyens de patienter.
Je souhaite simplement que les rares clients qui font encore confiance à STI n'aient pas de cruelles désillusions…
Désolé !
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