En voilà une nouvelle qu'elle était bonne...
Depuis le temps que l'on parle de ces fameux "rythmes scolaires", auxquels d'ailleurs, personne ne comprend rien, mais où chacun a son avis.
Un coup les enfants travaillent trop, un coup c'est pas assez, un coup faut pas travailler le mercredi, un coup faut travailler le samedi… A chaque nouveau ministre, nouvelle réforme.
Parce que, finalement, quand on est ministre, faut laisser une trace.
Pour Madame Pinel, c'est pas gagné !
Et pour en revenir à notre nouvelle réforme, les professionnels ont décidé de faire du "lobbying" afin de se faire entendre, d'une seule et même voix, forte de préférence, principalement sur l'étalement des vacances d'été.
En cette fin de week-end, on y a cru. Vincent Peillon, ministre de l’Éducation Nationale, suivant les désirs des professionnels du tourisme, annonçait dimanche soir, vouloir "zoner" les grandes vacances d'été et les réduire à six semaines.
En fait, c'est plutôt allonger l'ensemble à 12 semaines (au lieu de huit actuellement).
Depuis le temps que l'on parle de ces fameux "rythmes scolaires", auxquels d'ailleurs, personne ne comprend rien, mais où chacun a son avis.
Un coup les enfants travaillent trop, un coup c'est pas assez, un coup faut pas travailler le mercredi, un coup faut travailler le samedi… A chaque nouveau ministre, nouvelle réforme.
Parce que, finalement, quand on est ministre, faut laisser une trace.
Pour Madame Pinel, c'est pas gagné !
Et pour en revenir à notre nouvelle réforme, les professionnels ont décidé de faire du "lobbying" afin de se faire entendre, d'une seule et même voix, forte de préférence, principalement sur l'étalement des vacances d'été.
En cette fin de week-end, on y a cru. Vincent Peillon, ministre de l’Éducation Nationale, suivant les désirs des professionnels du tourisme, annonçait dimanche soir, vouloir "zoner" les grandes vacances d'été et les réduire à six semaines.
En fait, c'est plutôt allonger l'ensemble à 12 semaines (au lieu de huit actuellement).
Dominique Gobert - DR
Ben, on y a cru, l'espace d'un matin. Pas plus!
Diable, les syndicats d'enseignants n'ont pas été consultés. Comment, on va réduire nos vacances ?
Pas question… Chez Ayrault (Ayrault, Ayrault, on rentre du boulot !), tollé général au cabinet qui se fend vite fait d'un appel privé à Peillon pour lui dire de se calmer fissa !
Inutile, en effet, de se lancer dans un truc improbable pour avoir les enseignants sur le dos. Peu importe que les professionnels du tourisme ou les fédérations de parents d'élève soient d'accord avec cette réforme.
On s'en fout et c'est la démocratie, nom d'un chien, les enseignants votent, ils sont puissants. Même si le gouvernement est de gauche !
Et ce brave Peillon, qui d'un seul coup me paraît encore plus sympa, rétro-pédale vite fait, bien fait (pas question de perdre son portefeuille) et, mi-figue, mi-raisin, envisage de "discuter" de tout ça aux alentours de... 2015 !
Et voilà. Sans vouloir en rajouter, je constate qu'une fois de plus, le silence de madame Pinel est assourdissant. Mais c'est un peu normal.
Dans notre beau pays, dès que l'on parle tourisme, y'a plus personne, à part une profession qui représente 7% du PIB, plus de deux millions de salariés et des milliards de revenus pour l'Etat.
Tout le monde s'en fout !
Diable, les syndicats d'enseignants n'ont pas été consultés. Comment, on va réduire nos vacances ?
Pas question… Chez Ayrault (Ayrault, Ayrault, on rentre du boulot !), tollé général au cabinet qui se fend vite fait d'un appel privé à Peillon pour lui dire de se calmer fissa !
Inutile, en effet, de se lancer dans un truc improbable pour avoir les enseignants sur le dos. Peu importe que les professionnels du tourisme ou les fédérations de parents d'élève soient d'accord avec cette réforme.
On s'en fout et c'est la démocratie, nom d'un chien, les enseignants votent, ils sont puissants. Même si le gouvernement est de gauche !
Et ce brave Peillon, qui d'un seul coup me paraît encore plus sympa, rétro-pédale vite fait, bien fait (pas question de perdre son portefeuille) et, mi-figue, mi-raisin, envisage de "discuter" de tout ça aux alentours de... 2015 !
Et voilà. Sans vouloir en rajouter, je constate qu'une fois de plus, le silence de madame Pinel est assourdissant. Mais c'est un peu normal.
Dans notre beau pays, dès que l'on parle tourisme, y'a plus personne, à part une profession qui représente 7% du PIB, plus de deux millions de salariés et des milliards de revenus pour l'Etat.
Tout le monde s'en fout !