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La case de l'Oncle Dom : "pertes et profits" pour les disparus de Malaysian Airlines ?

L'édito de Dominique Gobert


C'était en mars 2014 d'abord puis en en juillet dernier. Coup sur coup, deux avions de Malaysia Airlines disparaissaient. Le premier, le vol MH 370 est toujours recherché. Évanoui dans la nature. Le second, MH 17 a été abattu, sans doute par un missile russe. Pendant ce temps, la vie continue. Seules les familles pleurent les victimes. Heureusement, certains demandent encore des comptes... comme Tim Clark, le patron d'Emirates !


le Mardi 14 Octobre 2014

Avec la quantité d'engins spatiaux qui tournent au dessus de nos têtes, il n'est toujours pas possible de suivre de bout en bout la trajectoire d'un avion... étonnant, non ? /image Wikipedia
Avec la quantité d'engins spatiaux qui tournent au dessus de nos têtes, il n'est toujours pas possible de suivre de bout en bout la trajectoire d'un avion... étonnant, non ? /image Wikipedia
Car avec ces deux avions "disparus", ce sont plus de cinq cent vies qui, elles aussi, ont cessé d'exister.

Tim Clark, le patron d'Emirates, dans un entretien accordé récemment au Spiegel, fait partie de ces personnages qui refusent de ne pas avoir d'explications.

Il a raison et il serait temps que les responsables de Malaysia Airlines que les autorités malaises se remuent un peu et dévoilent enfin ce qui s'est passé.

Parce qu'il est inconcevable qu'un vol commercial puisse disparaitre, d'un coup d'aile, sans laisser de traces.

Et Tim Clark a raison de demander la publication de la liste des passagers, de même que la publication de la liste du fret transporté à bord de l'avion.

Certes, à part les familles qui attendront encore désespérément leurs proches qui n'atterriront jamais, tout ceci n'intéresse plus personne.

C'est dommage et navrant !

Ceci n'est pas le plus grave, encore qu'il soit difficile d'établir un baromètre de l'horreur.

Comme les quelques milliards d'individus de cette planète, j'ai pu aussi observer les derniers jeux olympiques dans ce bel endroit qu'est Sotchi, en Russie.

La case de l'Oncle Dom : "pertes et profits" pour les disparus de Malaysian Airlines ?
J'y ai vu Monsieur Poutine, fier, radieux, de placer la Russie au centre du Monde, le temps de Jeux Olympiques qui, par nature, représentent la paix et la grande entente mondiale.

Quasi dans le même temps, un missile (ou plusieurs, on n'a jamais trop su), incontestablement tiré par des forces pro-russes en Ukraine (ou d'ailleurs), abattait froidement un second appareil de cette malheureuse Malaysia Airlines.

Pulvérisant l'avion et les quelque 300 êtres humains qui pensaient voyager paisiblement…

Là encore, certains responsables savent et connaissent la vérité.

Et il est très vraisemblable que le missile qui a abattu le vol MH 17 n'avait pas été livré dans une pochette surprise.

Personne, dans le monde, n'a émis la moindre protestation. Personne n'a moufté.

300 personnes abattues comme des faisans, ça ne compte pas.

Ce week-end, toujours à Sotchi, ce complexe gigantesque qui a couté des milliards, Monsieur Poutine brillait et pérorait en regardant passer les bolides de Formule 1 sur ce circuit tout neuf.

Et le bon peuple applaudissait.

Tout ceci est pitoyable, mais, comme le disait récemment Rick, dans un de ses commentaires malicieux, "les mots ne servent à rien" pour orienter la marche du monde.

C'est vrai.

Il n'empêche que, parfois, on a besoin de les énoncer. Ça soulage et ça permet de se regarder dans la glace, le matin, en se rasant…


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Tags : Malaysia, Poutine
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