L’organisation des Jeux Olympiques de 2024 (ou même de 2028) ne pourrait être que bénéfique pour Paris et l’ensemble de la destination France. Pourtant, si l’on en croit les sondages, nos concitoyens ne semblent pas particulièrement motivés - Photo Paris 2024 Facebook
Bien ou pas bien ? Telle est la bonne question.
Incontestablement, sur un plan strictement touristique, l’organisation des Jeux Olympiques de 2024 (ou même de 2028) ne pourrait être que bénéfique pour Paris et l’ensemble de la destination France.
N’oublions pas que ces Jeux attirent des millions de visiteurs et représentent des milliards en termes de revenus économiques.
Pourtant, si l’on en croit les sondages, nos concitoyens ne semblent pas particulièrement motivés : selon Libération seuls 63% des Français soutiennent la candidature de Paris, tandis qu’un collectif « Non à la candidature de Paris aux JO de 2024 » est en train de s’insurger, arguant que cette manifestation n’aura que des « retombées économiques négatives pour le pays ».
Il est vrai que, malgré la vague d’espoir et l’enthousiasme positif porté par l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron, le pays est encore loin d’être sorti de ce marasme financier. Les comptes de la nation sont encore loin d’être bons. Et ceux de Paris sont carrément catastrophiques !
Incontestablement, sur un plan strictement touristique, l’organisation des Jeux Olympiques de 2024 (ou même de 2028) ne pourrait être que bénéfique pour Paris et l’ensemble de la destination France.
N’oublions pas que ces Jeux attirent des millions de visiteurs et représentent des milliards en termes de revenus économiques.
Pourtant, si l’on en croit les sondages, nos concitoyens ne semblent pas particulièrement motivés : selon Libération seuls 63% des Français soutiennent la candidature de Paris, tandis qu’un collectif « Non à la candidature de Paris aux JO de 2024 » est en train de s’insurger, arguant que cette manifestation n’aura que des « retombées économiques négatives pour le pays ».
Il est vrai que, malgré la vague d’espoir et l’enthousiasme positif porté par l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron, le pays est encore loin d’être sorti de ce marasme financier. Les comptes de la nation sont encore loin d’être bons. Et ceux de Paris sont carrément catastrophiques !
Dominique Gobert et chien Charly - DR
Dame Hidalgo, laquelle ne semble pas toujours avoir une idée précise des finances de la capitale, prévoit un budget d’organisation de six milliards d’euros. Une bagatelle, alors que tous les indicateurs publiés par la Cour des Comptes concernant la gestion financière de la ville sont dans un beau rouge éclatant.
Et que, souvenons-nous, c’était en mai 2014, Dame Hidalgo, alors en campagne électorale pour la mairie, promettait de ne pas présenter la candidature de Paris aux JO de 2024. « Nous sommes les uns et les autres dans des contraintes financières et budgétaires qui ne me permettent pas de dire que je porte cette candidature ».
Mais ça, c’était avant…
Vous me direz, ça va, ça vient. De plus, pour le rayonnement de la France, les Jeux à Paris (et accessoirement répartis dans quelques grandes métropoles du pays), ça fait pas mal quand même. Pour l’industrie hôtelière, pour les professionnels du tourisme, ces Jeux apporteraient une sacrée bouffée d’air frais.
A condition que les budgets soient respectés, ce qui, hélas, n’est pas souvent le cas. Au Brésil, un pays pas particulièrement riche, les dépenses ont été pharamineuses. En Russie, en 2014, l’organisation des Jeux aurait coûté la modique somme de 37 milliards d’euros…
Faut dire que Poutine a de grandes ambitions…
Et que, souvenons-nous, c’était en mai 2014, Dame Hidalgo, alors en campagne électorale pour la mairie, promettait de ne pas présenter la candidature de Paris aux JO de 2024. « Nous sommes les uns et les autres dans des contraintes financières et budgétaires qui ne me permettent pas de dire que je porte cette candidature ».
Mais ça, c’était avant…
Vous me direz, ça va, ça vient. De plus, pour le rayonnement de la France, les Jeux à Paris (et accessoirement répartis dans quelques grandes métropoles du pays), ça fait pas mal quand même. Pour l’industrie hôtelière, pour les professionnels du tourisme, ces Jeux apporteraient une sacrée bouffée d’air frais.
A condition que les budgets soient respectés, ce qui, hélas, n’est pas souvent le cas. Au Brésil, un pays pas particulièrement riche, les dépenses ont été pharamineuses. En Russie, en 2014, l’organisation des Jeux aurait coûté la modique somme de 37 milliards d’euros…
Faut dire que Poutine a de grandes ambitions…
Quant au Collectif anti-JO, leurs arguments sont aussi recevables.
Dans leur « appel », les opposants écrivent : « Dans un contexte marqué en France par un chômage de masse, l’exclusion, la précarité et la pauvreté (6 millions de chômeurs, 8 millions de pauvres), par des mesures d’austérité qui frappent tous les secteurs de la vie publique (hôpital public, logement social, transports en commun, éducation, université, recherche scientifique, culture), nous estimons qu’il y a d’autres priorités qu’une candidature dispendieuse aux JO.
Malgré les déclarations rassurantes du comité d’organisation, le risque est grand de voir s’envoler les coûts que supporteront in fine les contribuables.
Tandis que le CIO sera exonéré d’impôts et que les retombées économiques bénéficieront majoritairement à ses partenaires commerciaux, les populations subiront le poids de la dette pendant plusieurs années ».
Pas faux.
A moins que nos nouveaux dirigeants, plein d’ardeur et d’optimisme, arrivent enfin à inverser la tendance.
Ce que je ne peux que souhaiter !
Dans leur « appel », les opposants écrivent : « Dans un contexte marqué en France par un chômage de masse, l’exclusion, la précarité et la pauvreté (6 millions de chômeurs, 8 millions de pauvres), par des mesures d’austérité qui frappent tous les secteurs de la vie publique (hôpital public, logement social, transports en commun, éducation, université, recherche scientifique, culture), nous estimons qu’il y a d’autres priorités qu’une candidature dispendieuse aux JO.
Malgré les déclarations rassurantes du comité d’organisation, le risque est grand de voir s’envoler les coûts que supporteront in fine les contribuables.
Tandis que le CIO sera exonéré d’impôts et que les retombées économiques bénéficieront majoritairement à ses partenaires commerciaux, les populations subiront le poids de la dette pendant plusieurs années ».
Pas faux.
A moins que nos nouveaux dirigeants, plein d’ardeur et d’optimisme, arrivent enfin à inverser la tendance.
Ce que je ne peux que souhaiter !