A compter du 2 mars et jusqu'au 30 octobre 2025, l'aéroport de Paris CDG sera relié directement, quatre fois par semaine, avec Bucarest.
A compter du 17 avril et jusqu'au 27 octobre, ce sera le tour de Nice d'être reliée deux fois par semaine avec la capitale roumaine.
Dans les deux cas, ces rotations seront effectuées par un Airbus A220-300 de la compagnie aérienne roumaine, Animawings.
A Roissy, l'appareil devrait être positionné au Terminal 2 ou Terminal 3 (c'est encore en discussion) ; il décollera à 13h55, les dimanche, lundi, mercredi et vendredi.
Des jours et un horaire a priori favorables pour les déplacements d'affaires et, également, adaptés pour ceux qui veulent découvrir la Roumanie et (ou) sa capitale Bucarest le temps d'un city break ou d'un voyage de loisirs.
A compter du 17 avril et jusqu'au 27 octobre, ce sera le tour de Nice d'être reliée deux fois par semaine avec la capitale roumaine.
Dans les deux cas, ces rotations seront effectuées par un Airbus A220-300 de la compagnie aérienne roumaine, Animawings.
A Roissy, l'appareil devrait être positionné au Terminal 2 ou Terminal 3 (c'est encore en discussion) ; il décollera à 13h55, les dimanche, lundi, mercredi et vendredi.
Des jours et un horaire a priori favorables pour les déplacements d'affaires et, également, adaptés pour ceux qui veulent découvrir la Roumanie et (ou) sa capitale Bucarest le temps d'un city break ou d'un voyage de loisirs.
Animawings, une stratégie ambitieuse
Marius Pandel, le président du conseil d'administration de Animawings et Diana Dima, directrice commerciale, pendant la conférence de presse, mardi à Paris (PB)
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Encore à peu près inconnue en France, Animawings a manifestement de belles ambitions dans l'Hexagone, mais pas seulement.
En attendant peut-être de se poser dans d'autres aéroports français (pourquoi pas Lyon, pour des vols charters ?), elle compte développer les dessertes régulières d'un nombre grandissant de villes européennes.
Et aussi multiplier les vols charters sur toute une série de destinations, pourvu qu'elles soient accessibles en au maximum 6 heures et demi de vol, ce qui correspond à l'autonomie des avions dont elle a fait - et va faire - l'acquisition.
La stratégie et les projets d'expansion de cette compagnie, Marius Pandel, le président du conseil d'administration de Animawings et Diana Dima, directrice commerciale, les ont détaillés jeudi 06 février 2025, à Paris, devant la presse. Sur le marché français, la compagnie est représentée par le bureau de représentation APG France.
La première liaison Bucarest-Paris étant annoncée pour le 2 mars, cette communication a pu paraître un peu subite voire même tardive. Mais, s'est justifié Marius Pandel, "avant de communiquer, nous voulions être prêts. Et, aujourd'hui, nous sommes prêts".
Quoiqu'il en soit, derrière Animawings se profile une success story familiale et entrepreneuriale. A la manœuvre, deux frères : Marius Pandel et son frère aîné Cristian.
Au vrai, ce n'est pas dans l'aérien qu'a débuté la saga familiale, mais dans le tourisme et ceci quelques années seulement après la chute du régime de Nicolae Ceausescu. A cette époque, la Roumaine était encore exsangue après cinquante ans de communisme.
Elle n'était pas encore membre de l'Otan et encore moins de l'Union européenne qu'elle a rejoint seulement le 1er janvier 2007.
En attendant peut-être de se poser dans d'autres aéroports français (pourquoi pas Lyon, pour des vols charters ?), elle compte développer les dessertes régulières d'un nombre grandissant de villes européennes.
Et aussi multiplier les vols charters sur toute une série de destinations, pourvu qu'elles soient accessibles en au maximum 6 heures et demi de vol, ce qui correspond à l'autonomie des avions dont elle a fait - et va faire - l'acquisition.
La stratégie et les projets d'expansion de cette compagnie, Marius Pandel, le président du conseil d'administration de Animawings et Diana Dima, directrice commerciale, les ont détaillés jeudi 06 février 2025, à Paris, devant la presse. Sur le marché français, la compagnie est représentée par le bureau de représentation APG France.
La première liaison Bucarest-Paris étant annoncée pour le 2 mars, cette communication a pu paraître un peu subite voire même tardive. Mais, s'est justifié Marius Pandel, "avant de communiquer, nous voulions être prêts. Et, aujourd'hui, nous sommes prêts".
Quoiqu'il en soit, derrière Animawings se profile une success story familiale et entrepreneuriale. A la manœuvre, deux frères : Marius Pandel et son frère aîné Cristian.
Au vrai, ce n'est pas dans l'aérien qu'a débuté la saga familiale, mais dans le tourisme et ceci quelques années seulement après la chute du régime de Nicolae Ceausescu. A cette époque, la Roumaine était encore exsangue après cinquante ans de communisme.
Elle n'était pas encore membre de l'Otan et encore moins de l'Union européenne qu'elle a rejoint seulement le 1er janvier 2007.
Une flotte renforcée d'ici fin 2026
Malgré ce contexte difficile et des moyens très limités, Cristian Pandel a misé sur l'organisation de voyages touristiques à l'étranger. Une gageure tant le niveau de vie des Roumains était alors faible et le tourisme encore balbutiant dans le pays.
Pourtant, ça a marché ! Né en 1997, Christian Tour a multiplié, depuis, les services et les destinations, en Roumanie bien sûr, mais aussi en Grèce, Bulgarie, Turquie, Italie, Israël, etc., accordant une "attention particulière aux loisirs et aux découvertes culturelles et spirituelles".
Christian Tour est aujourd'hui le voyagiste le plus important de Roumanie.
Le succès étant au rendez-vous, les deux frères ont décidé en 2020 de se lancer dans l'aérien et créé Animawings, une compagnie roumaine à 100%. L'an dernier, elle a transporté 500 000 passagers et ils ne comptent pas en rester là.
Ils ont d'ailleurs entrepris d'étoffer rapidement leur flotte. En 2024, la compagnie disposait de deux Airbus A220-300. Elle devrait en avoir quatre cette année.
Elle prévoit aussi d'avoir 12 Airbus A220-300 à la fin de 2026 (six sont déjà commandés, les six autres sont encore en négociation) auxquels s'ajouteront deux Airbus A320.
Ces avions seront utilisés pour des vols charters - comme ceux organisés cet hiver vers Dubaï et Marrakech - mais aussi pour des dessertes régulières comme celle, à compter du 2 mars, de Paris CDG.
Pourtant, ça a marché ! Né en 1997, Christian Tour a multiplié, depuis, les services et les destinations, en Roumanie bien sûr, mais aussi en Grèce, Bulgarie, Turquie, Italie, Israël, etc., accordant une "attention particulière aux loisirs et aux découvertes culturelles et spirituelles".
Christian Tour est aujourd'hui le voyagiste le plus important de Roumanie.
Le succès étant au rendez-vous, les deux frères ont décidé en 2020 de se lancer dans l'aérien et créé Animawings, une compagnie roumaine à 100%. L'an dernier, elle a transporté 500 000 passagers et ils ne comptent pas en rester là.
Ils ont d'ailleurs entrepris d'étoffer rapidement leur flotte. En 2024, la compagnie disposait de deux Airbus A220-300. Elle devrait en avoir quatre cette année.
Elle prévoit aussi d'avoir 12 Airbus A220-300 à la fin de 2026 (six sont déjà commandés, les six autres sont encore en négociation) auxquels s'ajouteront deux Airbus A320.
Ces avions seront utilisés pour des vols charters - comme ceux organisés cet hiver vers Dubaï et Marrakech - mais aussi pour des dessertes régulières comme celle, à compter du 2 mars, de Paris CDG.
Un positionnement medium
Pour autant, pas question pour Animawings de se positionner comme une low cost dont Marius Pandel a déploré la propension à faire payer au prix fort la moindre prestation.
C'est un positionnement medium que recherche Animawings. Pour autant, a assuré Marius Pandel, nos prix sont "très compétitifs". Et, en classe économique, le choix des sièges standards n'est pas payant et les passagers ont droit à 8 kilos de bagage cabine.
Sur les Airbus A220-300 qui desserviront Paris, 125 des 137 sièges disponibles sont en classe économique. Les 12 autres sont en Business.
En effet, trois formules sont proposées : Anima priority, Anima Plus et enfin Business class.
Les passagers de la classe business sont gâtés avec notamment une sélection de boissons et des repas chauds inclus dans le prix du billet. Ces repas sont une réinterprétation de la cuisine roumaine par un jeune chef roumain.
La philosophie de la restauration en classe économique et extra est identique, mais les repas chauds sont payants.
C'est un positionnement medium que recherche Animawings. Pour autant, a assuré Marius Pandel, nos prix sont "très compétitifs". Et, en classe économique, le choix des sièges standards n'est pas payant et les passagers ont droit à 8 kilos de bagage cabine.
Sur les Airbus A220-300 qui desserviront Paris, 125 des 137 sièges disponibles sont en classe économique. Les 12 autres sont en Business.
En effet, trois formules sont proposées : Anima priority, Anima Plus et enfin Business class.
Les passagers de la classe business sont gâtés avec notamment une sélection de boissons et des repas chauds inclus dans le prix du billet. Ces repas sont une réinterprétation de la cuisine roumaine par un jeune chef roumain.
La philosophie de la restauration en classe économique et extra est identique, mais les repas chauds sont payants.
Ambassadeur de la destination Roumanie
Des tarifs spéciaux pourront être négociés par les entreprises et les TO. "Notre service commercial est en capacité de répondre à tous les besoins", a assuré Marius Pandel.
Grâce à l'expérience acquise dans le monde du tourisme, Christian Tour a déjà l'habitude de travailler avec TO et agences. En outre, Marius Pandel se voit comme un "ambassadeur de la destination Roumanie" où il compte bien favoriser le développement du tourisme d'affaires comme du tourisme de loisirs.
L'ambition d'Animawings n'est pas seulement de relier, à l'avenir, Bucarest avec la plupart des grandes villes européennes.
La compagnie des frères Pandel entend aussi favoriser l'accès des Roumains au reste du monde, en développant aussi les vols domestiques entre les grandes villes roumaines (Iasi, Cluj-Napoca et Timisoara, etc.) et Bucarest, la capitale.
Une fois à Bucarest, ces mêmes voyageurs roumains auront à leur disposition les vols réguliers mais aussi les vols charters proposés par Animawings. De grandes ambitions, vraiment.
Lire aussi : Europe : découvrez les 5 mesures qui vous impacteront en 2025
Grâce à l'expérience acquise dans le monde du tourisme, Christian Tour a déjà l'habitude de travailler avec TO et agences. En outre, Marius Pandel se voit comme un "ambassadeur de la destination Roumanie" où il compte bien favoriser le développement du tourisme d'affaires comme du tourisme de loisirs.
L'ambition d'Animawings n'est pas seulement de relier, à l'avenir, Bucarest avec la plupart des grandes villes européennes.
La compagnie des frères Pandel entend aussi favoriser l'accès des Roumains au reste du monde, en développant aussi les vols domestiques entre les grandes villes roumaines (Iasi, Cluj-Napoca et Timisoara, etc.) et Bucarest, la capitale.
Une fois à Bucarest, ces mêmes voyageurs roumains auront à leur disposition les vols réguliers mais aussi les vols charters proposés par Animawings. De grandes ambitions, vraiment.
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