Initiative du département des Vosges qui dès 2012, a créé la marque Forê l’Effet Vosges® dans l’objectif d’accroître la notoriété de la destination Vosges. - DR
À tout seigneur, tout honneur, soulignons d’abord la remarquable initiative du département des Vosges qui, dès 2012, a créé la marque Forê l’Effet Vosges® dans l’objectif d’accroître la notoriété de la destination Vosges, mais également de générer des retombées auprès des acteurs économiques et touristiques vosgiens.
Un objectif qui a incité les professionnels du tourisme à se mobiliser pour inventer une offre composée de séjours relaxants dans des sites incitant à la relaxation.
Au nombre de 27, ces séjours promus sur le site du département exploitent des produits cosmétiques et alimentaires issus de la forêt qui vont des bonbons aux cosmétiques, en passant par des huiles, vinaigres et autres apéritifs avec ou sans alcool.
Notons également qu’une vingtaine de guides accompagnateurs proposent des promenades de découverte de la forêt et d’initiation à la sylvothérapie.
Un objectif qui a incité les professionnels du tourisme à se mobiliser pour inventer une offre composée de séjours relaxants dans des sites incitant à la relaxation.
Au nombre de 27, ces séjours promus sur le site du département exploitent des produits cosmétiques et alimentaires issus de la forêt qui vont des bonbons aux cosmétiques, en passant par des huiles, vinaigres et autres apéritifs avec ou sans alcool.
Notons également qu’une vingtaine de guides accompagnateurs proposent des promenades de découverte de la forêt et d’initiation à la sylvothérapie.
Le « shinrin yoku » : un bain de forêt
De quoi s’agit-il ? Dans l’immense registre des thérapies redécouvertes ou inventées de toutes pièces par notre époque tourmentée, la sylvothérapie a indiscutablement un bel avenir devant elle. Pourquoi ? Parce que d’une part, elle est pratiquable sur un territoire illimité et que, d’autre part, elle est dérivée d’un pays faisant autorité en matière de thérapie : le Japon.
Dans ce pays, depuis 1982, le gouvernement considère comme une thérapie officielle le « shinrin yoku » ou bain de forêt qui s’apparente à une méditation mettant en éveil les quatre sens : ouïe tout d’abord pour écouter les oiseaux, les feuilles qui craquent, le vent dans les branches... l’odorat pour sentir les parfums de la forêt, le toucher pour éprouver le contact avec le tronc, les feuilles, la terre et la vue pour admirer ce formidable spectacle que constitue la forêt. In fine, ce bain permet de se recentrer sur l’essentiel et d’apaiser ses tourments.
À l’heure actuelle, on recense 48 forêts thérapeutiques dans ce pays. Et, le mouvement gagne d’autres pays comme la Corée, la Norvège ou les USA et autres pays germaniques où la médecine intégrative progresse. Ce qui n’est pas encore le cas de la France.
Pourtant, non seulement les arbres diffusent des molécules comme les phytoncides qui permettent de se défendre contre les bactéries mais également bien d’autres ions négatifs qui apportent une purification physique et mentale en neutralisant les ions positifs qui sont sources de stress. Globalement, contre le stress et la dépression, les arbres ont un impact réel.
Le « shinrin yoku » permet de faire baisser la tension et pour les diabétiques de faire diminuer les taux de glucose... En fait, au Japon, de 2004 à 2012, les autorités ont dépensé environ 4 millions de dollars pour analyser les effets psychologiques et physiques de la forêt sur l’être humain, rapporte le magazine Quartz. Suite à plusieurs études, dont celle d’un professeur japonais menée en 2009, les résultats sont plus que probants. Ce qui, à y bien réfléchir, n’a rien de surprenant.
Dans ce pays, depuis 1982, le gouvernement considère comme une thérapie officielle le « shinrin yoku » ou bain de forêt qui s’apparente à une méditation mettant en éveil les quatre sens : ouïe tout d’abord pour écouter les oiseaux, les feuilles qui craquent, le vent dans les branches... l’odorat pour sentir les parfums de la forêt, le toucher pour éprouver le contact avec le tronc, les feuilles, la terre et la vue pour admirer ce formidable spectacle que constitue la forêt. In fine, ce bain permet de se recentrer sur l’essentiel et d’apaiser ses tourments.
À l’heure actuelle, on recense 48 forêts thérapeutiques dans ce pays. Et, le mouvement gagne d’autres pays comme la Corée, la Norvège ou les USA et autres pays germaniques où la médecine intégrative progresse. Ce qui n’est pas encore le cas de la France.
Pourtant, non seulement les arbres diffusent des molécules comme les phytoncides qui permettent de se défendre contre les bactéries mais également bien d’autres ions négatifs qui apportent une purification physique et mentale en neutralisant les ions positifs qui sont sources de stress. Globalement, contre le stress et la dépression, les arbres ont un impact réel.
Le « shinrin yoku » permet de faire baisser la tension et pour les diabétiques de faire diminuer les taux de glucose... En fait, au Japon, de 2004 à 2012, les autorités ont dépensé environ 4 millions de dollars pour analyser les effets psychologiques et physiques de la forêt sur l’être humain, rapporte le magazine Quartz. Suite à plusieurs études, dont celle d’un professeur japonais menée en 2009, les résultats sont plus que probants. Ce qui, à y bien réfléchir, n’a rien de surprenant.
Le « hugging » : un rituel
Parmi les rituels les plus spectaculaires et convaincants : le « hugging » des arbres qui consiste littéralement à prendre un arbre dans ses bras comme on peut le faire avec une personne constitue une activité à part entière capable de détecter les propriétés vibratoires des arbres et de les faire agir sur le cerveau.
Plus l’arbre est gros, plus il a de l’énergie.
Mais, tous les arbres n’ont pas les mêmes pouvoirs. Le résineux est énergisant, alors que les feuillus ont un effet sédatif.
De plus, les arbres sont porteurs d’une symbolique qui peut inter agir avec ses véritables capacités. Enfin, les moments de la journée durant lesquels on pratique la sylvothérapie sont importants : le lever du soleil n’ayant pas le même impact que le coucher.
Plus l’arbre est gros, plus il a de l’énergie.
Mais, tous les arbres n’ont pas les mêmes pouvoirs. Le résineux est énergisant, alors que les feuillus ont un effet sédatif.
De plus, les arbres sont porteurs d’une symbolique qui peut inter agir avec ses véritables capacités. Enfin, les moments de la journée durant lesquels on pratique la sylvothérapie sont importants : le lever du soleil n’ayant pas le même impact que le coucher.
Les forêts thérapeutiques se multiplient
À San Francisco, dans le parc du Golden Gate, la génération des millenials stressés viennent aussi prendre des bains de forêt afin de se déstresser. Depositphotos.com halfpoint
Peut-on évoluer vers une nouvelle forme de thérapie ? Tout étant affaire de terminologie, il nous semble bel et bien, qu’à l’heure actuelle, la forêt constitue un thème porteur.
Au Québec, les bains de forêt sont proposés à la fois dans les parcs de Montréal et dans les montagnes à l’extérieur des villes.
À San Francisco, dans le parc du Golden Gate, la génération des millenials stressés viennent aussi prendre des bains de forêt afin de se déstresser.
Au Japon bien évidemment, plus la forêt est profonde et lointaine, mieux c’est. En Corée, on appelle les bains de forêt les « Sanlimyok » et là aussi, on les pratique dans les parcs et les extérieurs des villes.
Au Québec, les bains de forêt sont proposés à la fois dans les parcs de Montréal et dans les montagnes à l’extérieur des villes.
À San Francisco, dans le parc du Golden Gate, la génération des millenials stressés viennent aussi prendre des bains de forêt afin de se déstresser.
Au Japon bien évidemment, plus la forêt est profonde et lointaine, mieux c’est. En Corée, on appelle les bains de forêt les « Sanlimyok » et là aussi, on les pratique dans les parcs et les extérieurs des villes.
Une clientèle hétérogène
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Mais quelle est la clientèle idéale pour ce type de thérapie ? En fait, on retrouve tout d’abord les innombrables adeptes de la nature et des pratiques outdoor, puis les segments traditionnels des adeptes du bien-être.
Avec, à un bout de l’échelle, des curieux qui cherchent à vivre de nouvelles expériences et, à l’autre bout, des initiés en quête du territoire et de la méthode la plus performante.
Avec plusieurs avantages : il s’agit de pratiques accessibles sur le plan économique, ouvertes à tourtes sortes de public, y compris familial.
Sources : Touriscopie. 2018
Avec, à un bout de l’échelle, des curieux qui cherchent à vivre de nouvelles expériences et, à l’autre bout, des initiés en quête du territoire et de la méthode la plus performante.
Avec plusieurs avantages : il s’agit de pratiques accessibles sur le plan économique, ouvertes à tourtes sortes de public, y compris familial.
Sources : Touriscopie. 2018