À 2 heures de vol depuis Paris, la Serbie est loin du tourisme de masse.
Son 1er marché, l’Allemagne, représente 50 000 clients et sa fréquentation globale ne dépasse pas le million de visiteurs internationaux.
Heureusement que les Russes, encore eux, mettent un peu de dynamisme dans ces statistiques, en progressant de 20% par an depuis 2010 environ.
Quant aux Français, si l’on ne tient pas compte des croisières fluviales et qu’on considère seulement les clients qui ont passé au moins une nuit dans la destination, ils piétinent à 20 000 personnes et représentent en gros 3% du marché total.
Son 1er marché, l’Allemagne, représente 50 000 clients et sa fréquentation globale ne dépasse pas le million de visiteurs internationaux.
Heureusement que les Russes, encore eux, mettent un peu de dynamisme dans ces statistiques, en progressant de 20% par an depuis 2010 environ.
Quant aux Français, si l’on ne tient pas compte des croisières fluviales et qu’on considère seulement les clients qui ont passé au moins une nuit dans la destination, ils piétinent à 20 000 personnes et représentent en gros 3% du marché total.
Les jeunes Français vont faire la fête à Belgrade
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Pour le moment, ce sont nos jeunes compatriotes qui sont les plus attirés par le pays, et leurs préférences se concentrent essentiellement sur Belgrade, la capitale, une ville parmi les plus « festive » d’Europe.
Viennent ensuite les seniors, pour la qualité de l’offre thermale, une tradition serbe depuis l’antiquité, pour la richesse du patrimoine culturel orthodoxe et pour la gastronomie que cette clientèle découvre le plus souvent sur place avant de s’en faire les meilleurs porte-paroles.
Selon Darja Butigan, de l’Office National de Serbie, où elle est responsable de la promotion sur la France et le Bénélux, la Serbie paye encore le souvenir de la guerre.
Mais la jeune femme incrimine plus encore l’accès aérien pour expliquer la médiocrité de la fréquentation française.
« Le prix moyen du billet tourne autour de 250 à 300€, » déplore-t-elle en évoquant les vols de Wizz Air, une « low cost » implantée sur Beauvais et les dessertes quotidiennes qu’opèrent ensemble Jat Airways et Air France.
« Même si la destination n’est pas trop mal desservie, le transport reste trop cher. »
Viennent ensuite les seniors, pour la qualité de l’offre thermale, une tradition serbe depuis l’antiquité, pour la richesse du patrimoine culturel orthodoxe et pour la gastronomie que cette clientèle découvre le plus souvent sur place avant de s’en faire les meilleurs porte-paroles.
Selon Darja Butigan, de l’Office National de Serbie, où elle est responsable de la promotion sur la France et le Bénélux, la Serbie paye encore le souvenir de la guerre.
Mais la jeune femme incrimine plus encore l’accès aérien pour expliquer la médiocrité de la fréquentation française.
« Le prix moyen du billet tourne autour de 250 à 300€, » déplore-t-elle en évoquant les vols de Wizz Air, une « low cost » implantée sur Beauvais et les dessertes quotidiennes qu’opèrent ensemble Jat Airways et Air France.
« Même si la destination n’est pas trop mal desservie, le transport reste trop cher. »
Un espace tourisme et une agence de communication
Et pourtant, la Serbie est une destination sûre ; sa population est aussi d’une sociabilité quasi « latine » et le pays dispose d’un tourisme plutôt diversifié.
Entre l’offre nature, la culture, le bien-être, le ski, l’événementiel ou les lacs, qui n’ont rien à envier aux stations balnéaires les mieux loties, les thématiques potentielles devraient plaire davantage au public hexagonal.
« Surtout que sans tourisme de masse, » rappelle la responsable de la promotion, « nous pouvons offrir un accueil plus personnalisé et des sites touristiques encore très protégés. »
Certain de pouvoir améliorer ses performances sur le marché français, l’OT passe donc à l’offensive.
Samedi dernier, dans la foulée de Top Résa, il a inauguré en grande pompe l’espace tourisme du Centre culturel serbe à Paris, en face du Musée Beaubourg.
Entre l’offre nature, la culture, le bien-être, le ski, l’événementiel ou les lacs, qui n’ont rien à envier aux stations balnéaires les mieux loties, les thématiques potentielles devraient plaire davantage au public hexagonal.
« Surtout que sans tourisme de masse, » rappelle la responsable de la promotion, « nous pouvons offrir un accueil plus personnalisé et des sites touristiques encore très protégés. »
Certain de pouvoir améliorer ses performances sur le marché français, l’OT passe donc à l’offensive.
Samedi dernier, dans la foulée de Top Résa, il a inauguré en grande pompe l’espace tourisme du Centre culturel serbe à Paris, en face du Musée Beaubourg.
Les éductours et les réseaux sociaux
Il a également engagé une agence de communication pour promouvoir la destination auprès des professionnels du tourisme français.
« Pour le moment, il n’y qu’une dizaine d’agences, dont Amslav, qui mettent la Serbie dans leur brochure, » confie Darja Butigan, qui envisage d’organiser des éductours et lance un programme d’e-learnings.
« Nous allons faire aussi de la publicité, en particulier sur le net, et jouer davantage avec les réseaux sociaux. »
Alors que le sud de la Méditerranée perd des clients, la Serbie peut sans doute profiter de la situation.
Certes, la responsable de la promotion serbe ne dispose pas d’un budget colossal, mais il y a moins de 10 ans, c’était aussi le cas de sa voisine, la Croatie…
« Pour le moment, il n’y qu’une dizaine d’agences, dont Amslav, qui mettent la Serbie dans leur brochure, » confie Darja Butigan, qui envisage d’organiser des éductours et lance un programme d’e-learnings.
« Nous allons faire aussi de la publicité, en particulier sur le net, et jouer davantage avec les réseaux sociaux. »
Alors que le sud de la Méditerranée perd des clients, la Serbie peut sans doute profiter de la situation.
Certes, la responsable de la promotion serbe ne dispose pas d’un budget colossal, mais il y a moins de 10 ans, c’était aussi le cas de sa voisine, la Croatie…