Elisabeth Borne, ministre des Transports, a tranché.
Devant la presse, convoquée en dernière minute mercredi 29 mai 2019, elle a annoncé le report du CDG Express, le projet de liaison ferroviaire directe entre la gare de l'Est à Paris et le terminal 2 de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle.
Ce chantier, très critiqué, ne devrait finalement pas voir le jour avant la fin d’année 2025 et ne sera donc pas prêt à temps pour les Jeux olympiques de Paris-2024, comme le gouvernement l’avait initialement annoncé.
Pour autant, le ministère des Transports et de la transition écologique n’enterre pas le projet, jugé « indispensable pour Paris et l’Île-de-France ».
La Ministre s’est appuyée sur le rapport du préfet Michel Cadot pour prendre sa décision. Dans ce dernier, deux scénarios étaient évoqués, élaborés avec IDFM, la SNCF et les collectivités territoriales.
Le premier maintenait l’ouverture pour les JO, au 1er mai 2024, mais sans certitude. Un projet jugé intenable par bon nombre de politiques, la présidente de région, Valérie Pécresse, en tête. Le second, jugé plus raisonnable, prévoit donc un report de 2 années de la fin des travaux.
Devant la presse, convoquée en dernière minute mercredi 29 mai 2019, elle a annoncé le report du CDG Express, le projet de liaison ferroviaire directe entre la gare de l'Est à Paris et le terminal 2 de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle.
Ce chantier, très critiqué, ne devrait finalement pas voir le jour avant la fin d’année 2025 et ne sera donc pas prêt à temps pour les Jeux olympiques de Paris-2024, comme le gouvernement l’avait initialement annoncé.
Pour autant, le ministère des Transports et de la transition écologique n’enterre pas le projet, jugé « indispensable pour Paris et l’Île-de-France ».
La Ministre s’est appuyée sur le rapport du préfet Michel Cadot pour prendre sa décision. Dans ce dernier, deux scénarios étaient évoqués, élaborés avec IDFM, la SNCF et les collectivités territoriales.
Le premier maintenait l’ouverture pour les JO, au 1er mai 2024, mais sans certitude. Un projet jugé intenable par bon nombre de politiques, la présidente de région, Valérie Pécresse, en tête. Le second, jugé plus raisonnable, prévoit donc un report de 2 années de la fin des travaux.
Une ligne à haute tension
Il faut dire que le chantier provoque depuis plusieurs mois une bronca générale de la part d’élus, d’usagers et de riverains, las que l’on ne s’attaque pas avant à la saturation des autoroutes autour de Roissy et aux aléas de trafic du RER B.
Pour des raisons techniques, écologiques ou financières, le projet n'a pas fini de faire s’élever les voix.
« C’est une catastrophe économique annoncée », nous expliquait récemment Jean-François Dominiak, à la tête du Scara, un syndicat représentant des compagnies aériennes françaises, qui pointe le financement du projet prévu par une taxe prélevé sur les passagers de l’aéroport.
« Mettre en place un impôt pour garantir la rentabilité du projet, c’est tout simplement honteux sur le plan éthique », résumait le président du Scara.
A plusieurs reprises, une centaine d’élus de la région Île-de-France ont averti le Préfet et demandé l’annulation pure et simple de la construction du CDG Express pour éviter les répercussions sur le fonctionnement du RER B. « Modernisez nos RER au lieu de faire des projets qui les dégradent ! », martèle aussi « Plus de trains », une association de riverains opposés au chantier.
Sur 32 kilomètres et 20 minutes, le trajet entre le centre de Paris et Roissy T2 devrait être facturé 24 euros aux passagers, contre 10,30 euros actuellement en RER B.
Pour des raisons techniques, écologiques ou financières, le projet n'a pas fini de faire s’élever les voix.
« C’est une catastrophe économique annoncée », nous expliquait récemment Jean-François Dominiak, à la tête du Scara, un syndicat représentant des compagnies aériennes françaises, qui pointe le financement du projet prévu par une taxe prélevé sur les passagers de l’aéroport.
« Mettre en place un impôt pour garantir la rentabilité du projet, c’est tout simplement honteux sur le plan éthique », résumait le président du Scara.
A plusieurs reprises, une centaine d’élus de la région Île-de-France ont averti le Préfet et demandé l’annulation pure et simple de la construction du CDG Express pour éviter les répercussions sur le fonctionnement du RER B. « Modernisez nos RER au lieu de faire des projets qui les dégradent ! », martèle aussi « Plus de trains », une association de riverains opposés au chantier.
Sur 32 kilomètres et 20 minutes, le trajet entre le centre de Paris et Roissy T2 devrait être facturé 24 euros aux passagers, contre 10,30 euros actuellement en RER B.