TourMaG.com : Comment se porte le Ditex en ce début d’année ?
Jean-François Alexandre : Il va bien. Avec 2 mois d’avance sur l’an dernier, j’ai 300 visiteurs inscrits et 80 exposants confirmés. Je peux monter à 90 stands, mais j’en ai encore 9 de disponible et, d’ailleurs, je ne veux pas non plus grossir beaucoup plus que ça.
Un détail important, les exposants sont à 80 % des TO et, parmi eux, 4 sur 5 sont des spécialistes. Ce salon a sept ans, l’âge de raison, l’âge où l’on commencer à porter ses fruits.
A cet égard, je suis très heureux d’accueillir Galfa Voyages et sa grande réunion de vendeurs… Je trouve ça intéressant que les petits réseaux indépendants rejoignent le salon.
TourMaG.com. : Et le OFF ?
J.-F. A. : J’ai beaucoup de respect pour Vincent Lhoste ; si quelqu’un peut renouveller Top Resa, c’est bien lui. Pourtant, je préfère retourner aux fondamentaux : professionnalisme, savoir-faire et convivialité.
Je vais donc beaucoup investir cette année dans le OFF car, en se développant, il prouve que le salon s’enracine dans la ville, malgré l’indifférence affichée par la municipalité.
Avec TMS, la veille de l’ouverture, nous aurons ainsi une grande soirée dans le Palais Royal, juste derrière celui des Papes : dîner buffet, musique… quelque chose de bien quoi. Et puis, il y aura FRAM, Sabre, TMS et AS Voyages, Contact USA, Beachcomber… Je ne les compte plus.
Jean-François Alexandre : Il va bien. Avec 2 mois d’avance sur l’an dernier, j’ai 300 visiteurs inscrits et 80 exposants confirmés. Je peux monter à 90 stands, mais j’en ai encore 9 de disponible et, d’ailleurs, je ne veux pas non plus grossir beaucoup plus que ça.
Un détail important, les exposants sont à 80 % des TO et, parmi eux, 4 sur 5 sont des spécialistes. Ce salon a sept ans, l’âge de raison, l’âge où l’on commencer à porter ses fruits.
A cet égard, je suis très heureux d’accueillir Galfa Voyages et sa grande réunion de vendeurs… Je trouve ça intéressant que les petits réseaux indépendants rejoignent le salon.
TourMaG.com. : Et le OFF ?
J.-F. A. : J’ai beaucoup de respect pour Vincent Lhoste ; si quelqu’un peut renouveller Top Resa, c’est bien lui. Pourtant, je préfère retourner aux fondamentaux : professionnalisme, savoir-faire et convivialité.
Je vais donc beaucoup investir cette année dans le OFF car, en se développant, il prouve que le salon s’enracine dans la ville, malgré l’indifférence affichée par la municipalité.
Avec TMS, la veille de l’ouverture, nous aurons ainsi une grande soirée dans le Palais Royal, juste derrière celui des Papes : dîner buffet, musique… quelque chose de bien quoi. Et puis, il y aura FRAM, Sabre, TMS et AS Voyages, Contact USA, Beachcomber… Je ne les compte plus.
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TourMaG.com. : Le comportement des exposants évolue-t-il ?
J.-F. A. : Il y a 30 ans, les TO venaient naturellement ; aujourd’hui il faut se battre. En fait aujourd’hui, il y a ceux qui se battent d’un côté ; ceux-là viennent au Ditex pour le sud-est.
Parmi eux, vous trouverez aussi des TO locaux qui veulent sortir de chez eux et des petits TO qui n’ont pas les moyens de courir les agences. De l’autre côté, il y a ceux qui ont une approche très comptable de leur activité et ne viendront pas au Dites ; parfois pour 500€ seulement…
Ce sont souvent les même qui se désespèrent en voyant les clients acheter sur Internet pour économiser 15 à 20€.
TourMaG.com : Quelle image du marché en tirez-vous ?
J.-F. A. : Il y a 15 ans j’avais 100 exposants quand j’en ai 40 aujourd’hui, qui peuvent en plus avoir changé plusieurs fois de propriétaires : c’est tout dire. On sent une graznde fragilité générale, avec une différence nette, comme au football, entre ceux qui attaquent avec une vraie vision du jeu ; et ceux qui restent en défense pour éviter absolument de prendre un but. Ceux-là auront du mal à gagner le match.
La première difficulté, c’est la trésorerie. Beaucoup sont pris en tenaille par les clients qui payent tard et les fournisseurs, les hôteliers, les aériens, qui veulent leur argent au plus vite.
Or en face, il y a des gros industriels, avec une force de frappe financière qui leur permet de payer cash à la commande. Au moindre surbook, ce sont les TO français et leur 12 chambres qui sont évincés…
J.-F. A. : Il y a 30 ans, les TO venaient naturellement ; aujourd’hui il faut se battre. En fait aujourd’hui, il y a ceux qui se battent d’un côté ; ceux-là viennent au Ditex pour le sud-est.
Parmi eux, vous trouverez aussi des TO locaux qui veulent sortir de chez eux et des petits TO qui n’ont pas les moyens de courir les agences. De l’autre côté, il y a ceux qui ont une approche très comptable de leur activité et ne viendront pas au Dites ; parfois pour 500€ seulement…
Ce sont souvent les même qui se désespèrent en voyant les clients acheter sur Internet pour économiser 15 à 20€.
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J.-F. A. : Il y a 15 ans j’avais 100 exposants quand j’en ai 40 aujourd’hui, qui peuvent en plus avoir changé plusieurs fois de propriétaires : c’est tout dire. On sent une graznde fragilité générale, avec une différence nette, comme au football, entre ceux qui attaquent avec une vraie vision du jeu ; et ceux qui restent en défense pour éviter absolument de prendre un but. Ceux-là auront du mal à gagner le match.
La première difficulté, c’est la trésorerie. Beaucoup sont pris en tenaille par les clients qui payent tard et les fournisseurs, les hôteliers, les aériens, qui veulent leur argent au plus vite.
Or en face, il y a des gros industriels, avec une force de frappe financière qui leur permet de payer cash à la commande. Au moindre surbook, ce sont les TO français et leur 12 chambres qui sont évincés…