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Copyright Ministère du tourisme et de l'artisanat
Après un peu plus de 212000 visiteurs en 2005, soit une augmentation de 11% par rapport à 2004, le Mali affiche ses ambitions : passer le cap des 300000 visiteurs d’ici 2009. Pour ce faire, le ministre du tourisme a présenté la politique touristique du pays.
Celle-ci s’appuie sur plusieurs volets, à commencer par de nombreuses nouveautés réglementaires et institutionnelles. Le ministère du tourisme vient ainsi d’encadrer le travail des guides. « Dans un pays où tout le monde se disait guide, nous avons formalisé les choses », explique N’Diaye Bah, ministre de l’artisanat et du tourisme du Mali.
Désormais, le pays compte donc 493 guides officiels, muni d’une carte professionnelle et d’un insigne, dont 323 guides à compétence locale et 160 guides nationaux. Même souci de clarification au niveau de l’hôtellerie. Alors que le Mali dénombre plus de 280 hôtels, dont une quarantaine classés, le ministère du tourisme souhaite que tous les établissements maliens soient progressivement classés dans des catégories claires.
L’année 2006 marque également la création de syndicats d’initiative dans les communes du pays afin de soutenir la promotion de chaque région.
Toujours sur le plan de la réglementation, l’Etat vient de faciliter les formalités d’entrée pour les touristes. Pour les séjours inférieurs à 5 jours, il n’est dorénavant plus nécessaire de demander son visa à l’avance : celui-ci est accordé immédiatement par les autorités à l’arrivée.
Un hôtel Mercure à Mopti
Le ministère du tourisme souhaite également accompagner le secteur privé en favorisant l’investissement. Pour toute création d’hôtels à Mopti et à Kayes, l’investisseur se voit exonéré de tout impôt sur une durée de 14 ans. Les équipements et matériaux de construction bénéficient eux aussi de cette exonération. Le groupe Accor est en tout cas déjà sur les rangs : un hôtel Mercure est en projet à Mopti.
Le Mali entend ensuite diversifier son offre touristique et sortir du triptyque classique « Djenné, Tombouctou et pays Dogon ». « Nous devons certes renforcer l’accueil sur nos sites culturels classés mais aussi élargir l’offre », lance Oumar Balla Touré, directeur général de l’Omatho, l’office malien du tourisme et de l’hôtellerie.
Le Mali souhaite populariser les villes de Kayes et de Sikasso mais aussi encourager le tourisme fluvial sur le fleuve Niger, le tourisme dans le Sahara et l’écotourisme. L’office du tourisme veut dans le même temps encourager le développement de nouveaux produits comme la découverte du Niger en jet ski ou le survol en montgolfière.
Le développement touristique constitue en tout cas une priorité pour le gouvernement malien, qui rappelle que le tourisme a rapporté aux pays plus de 110 millions d’euros en 2003.
Internet : www.tourisme.gov.ml
Celle-ci s’appuie sur plusieurs volets, à commencer par de nombreuses nouveautés réglementaires et institutionnelles. Le ministère du tourisme vient ainsi d’encadrer le travail des guides. « Dans un pays où tout le monde se disait guide, nous avons formalisé les choses », explique N’Diaye Bah, ministre de l’artisanat et du tourisme du Mali.
Désormais, le pays compte donc 493 guides officiels, muni d’une carte professionnelle et d’un insigne, dont 323 guides à compétence locale et 160 guides nationaux. Même souci de clarification au niveau de l’hôtellerie. Alors que le Mali dénombre plus de 280 hôtels, dont une quarantaine classés, le ministère du tourisme souhaite que tous les établissements maliens soient progressivement classés dans des catégories claires.
L’année 2006 marque également la création de syndicats d’initiative dans les communes du pays afin de soutenir la promotion de chaque région.
Toujours sur le plan de la réglementation, l’Etat vient de faciliter les formalités d’entrée pour les touristes. Pour les séjours inférieurs à 5 jours, il n’est dorénavant plus nécessaire de demander son visa à l’avance : celui-ci est accordé immédiatement par les autorités à l’arrivée.
Un hôtel Mercure à Mopti
Le ministère du tourisme souhaite également accompagner le secteur privé en favorisant l’investissement. Pour toute création d’hôtels à Mopti et à Kayes, l’investisseur se voit exonéré de tout impôt sur une durée de 14 ans. Les équipements et matériaux de construction bénéficient eux aussi de cette exonération. Le groupe Accor est en tout cas déjà sur les rangs : un hôtel Mercure est en projet à Mopti.
Le Mali entend ensuite diversifier son offre touristique et sortir du triptyque classique « Djenné, Tombouctou et pays Dogon ». « Nous devons certes renforcer l’accueil sur nos sites culturels classés mais aussi élargir l’offre », lance Oumar Balla Touré, directeur général de l’Omatho, l’office malien du tourisme et de l’hôtellerie.
Le Mali souhaite populariser les villes de Kayes et de Sikasso mais aussi encourager le tourisme fluvial sur le fleuve Niger, le tourisme dans le Sahara et l’écotourisme. L’office du tourisme veut dans le même temps encourager le développement de nouveaux produits comme la découverte du Niger en jet ski ou le survol en montgolfière.
Le développement touristique constitue en tout cas une priorité pour le gouvernement malien, qui rappelle que le tourisme a rapporté aux pays plus de 110 millions d’euros en 2003.
Internet : www.tourisme.gov.ml