Alexandre de Juniac plaide pour une baisse des coûts sociaux en France. DR Photo Virginie Valdois / Air France
Les sénateurs s’inquiètent de l’avenir d’Air France.
Après les images « violentes et brutales du 5 octobre », les élus veulent comprendre comment la compagnie en est arrivée là.
Ils ont donc reçu Alexandre de Juniac, le PDG d’Air France KLM ce jeudi 4 novembre. (A revoir ici)
Ce dernier a repris de nombreux éléments déjà exposés en novembre 2014 lors de sa première audition juste après la grève des pilotes.
En effet, les principaux problèmes d'Air France n’ont pas changé : concurrence des low-cost et des compagnies du Golfe, manque de compétitivité entraînant des faibles performances financières, taxes et diverses charges beaucoup trop élevées.
Comme l’an passé, il s’est appuyé sur les conclusions du rapport Leroux et a plaidé pour la mise en œuvre d’un cadre fiscal et social plus avantageux. « Le ciel européen est l’un des plus onéreux au monde. L'état doit nous donner des armes pour nous battre dans un environnement très concurrentiel ».
Il aimerait notamment une réduction des charges fiscales pour les navigants internationaux.
Après les images « violentes et brutales du 5 octobre », les élus veulent comprendre comment la compagnie en est arrivée là.
Ils ont donc reçu Alexandre de Juniac, le PDG d’Air France KLM ce jeudi 4 novembre. (A revoir ici)
Ce dernier a repris de nombreux éléments déjà exposés en novembre 2014 lors de sa première audition juste après la grève des pilotes.
En effet, les principaux problèmes d'Air France n’ont pas changé : concurrence des low-cost et des compagnies du Golfe, manque de compétitivité entraînant des faibles performances financières, taxes et diverses charges beaucoup trop élevées.
Comme l’an passé, il s’est appuyé sur les conclusions du rapport Leroux et a plaidé pour la mise en œuvre d’un cadre fiscal et social plus avantageux. « Le ciel européen est l’un des plus onéreux au monde. L'état doit nous donner des armes pour nous battre dans un environnement très concurrentiel ».
Il aimerait notamment une réduction des charges fiscales pour les navigants internationaux.
Le PDG prévoit un retour à la croissance d'ici deux à trois ans
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Il a réaffirmé que le plan B, prévoyant notamment la suppression de 1 000 postes en 2016 et 1 900 supplémentaires en 2017, ainsi que l’attrition du réseau long courrier, n’a jamais été celui souhaité par la direction.
D’autant que sa mise en œuvre décalerait de 2 à 3 ans le retour à la croissance de la compagnie.
Il espère toutefois réussir à éviter ce plan grâce à la conclusion d'accords avec les syndicats d'ici janvier ou février prochain.
De quoi préparer une stratégie de croissance à plus long terme avec la perspective de réembaucher des salariés dès 2018, voire même des pilotes.
« Nous avons bien joué la première mi-temps, ce n’est pas le moment de s’effondrer en seconde ».
Air France a en effet a présenté le 29 octobre dernier ses meilleurs résultats trimestriels depuis dix ans.
"Cela n'aurait jamais été possible sans les réformes engagées avec Transform", a souligné Alexandre de Juniac. Mais la compagnie reste encore loin de ses concurrentes européennes.
Quand aux syndicats, ils assurent que le dialogue social n’a jamais été rompu, recensant près de 30 réunions CCE en deux ans.
« Bien sûr les délais pour conclure un accord peuvent paraître un peu long. Mais ce type de négociations prend en général un ou deux ans dans toutes les compagnies, que ce soit aux Etats-Unis ou même au Royaume-Uni ».
De leur coté en revanche, les syndicats ne sont toujours pas satisfaits de leurs échanges avec la direction, comme ils l’ont rappelé devant les députés de l’Assemblée Nationale. "Le dialogue social promu à Air France, c’est comme l’article 49.3 pour vous, ce n’est pas mieux que ça", a assuré François Hamant (Alter).
Miguel Fortéa, le représentant de la CGT a rappelé qu’un emploi Air France en induit cinq supplémentaires pour l’économie française. Il réclame une réunion tripartite entre les pouvoirs publics, la direction et les syndicats afin de faire avancer les choses.
D’autant que sa mise en œuvre décalerait de 2 à 3 ans le retour à la croissance de la compagnie.
Il espère toutefois réussir à éviter ce plan grâce à la conclusion d'accords avec les syndicats d'ici janvier ou février prochain.
De quoi préparer une stratégie de croissance à plus long terme avec la perspective de réembaucher des salariés dès 2018, voire même des pilotes.
« Nous avons bien joué la première mi-temps, ce n’est pas le moment de s’effondrer en seconde ».
Air France a en effet a présenté le 29 octobre dernier ses meilleurs résultats trimestriels depuis dix ans.
"Cela n'aurait jamais été possible sans les réformes engagées avec Transform", a souligné Alexandre de Juniac. Mais la compagnie reste encore loin de ses concurrentes européennes.
Quand aux syndicats, ils assurent que le dialogue social n’a jamais été rompu, recensant près de 30 réunions CCE en deux ans.
« Bien sûr les délais pour conclure un accord peuvent paraître un peu long. Mais ce type de négociations prend en général un ou deux ans dans toutes les compagnies, que ce soit aux Etats-Unis ou même au Royaume-Uni ».
De leur coté en revanche, les syndicats ne sont toujours pas satisfaits de leurs échanges avec la direction, comme ils l’ont rappelé devant les députés de l’Assemblée Nationale. "Le dialogue social promu à Air France, c’est comme l’article 49.3 pour vous, ce n’est pas mieux que ça", a assuré François Hamant (Alter).
Miguel Fortéa, le représentant de la CGT a rappelé qu’un emploi Air France en induit cinq supplémentaires pour l’économie française. Il réclame une réunion tripartite entre les pouvoirs publics, la direction et les syndicats afin de faire avancer les choses.