Le Dôme Equatorial, sous 38 mètres de hauteur et 26°C de température, abrite 200 espèces d’animaux tropicaux - DR : ZooParc de Beauval
Nous sommes le 4 août 2020, jour d’anniversaire de Yuan Meng.
Un conseiller de Xi Jinping ? Un tycoon de l’économie chinoise ? Non, le patronyme du plus adorable des pandas, né au zoo de Beauval trois ans plus tôt.
Conséquence : un afflux considérable de visiteurs, pas moins de 17 000 ce jour-là, qui viennent lui rendre visite.
Tous (ou presque) masqués et collés-serrés dans les allées du parc. Pas vraiment très « distanciation sociale » en cette période de pandémie Covid…
Un conseiller de Xi Jinping ? Un tycoon de l’économie chinoise ? Non, le patronyme du plus adorable des pandas, né au zoo de Beauval trois ans plus tôt.
Conséquence : un afflux considérable de visiteurs, pas moins de 17 000 ce jour-là, qui viennent lui rendre visite.
Tous (ou presque) masqués et collés-serrés dans les allées du parc. Pas vraiment très « distanciation sociale » en cette période de pandémie Covid…
Magie du panda, « animal-peluche »
Que l’on sache, derrière sa vitre, le « poupon » ne souffle pourtant pas de bougies, ni ne prononce de discours public pour honorer son anniversaire.
Venir la veille ou le lendemain aurait permis de l’apercevoir autant, même sans doute avec plus de confort…
Mais c’est la magie de cet « animal-peluche », rare, gracile, si attendrissant que des parents n’ont pu résister au plaisir d’amener leurs bambins voir « YM » en ce jour de fête.
Il suffit d’observer le succès de la version peluche dans les boutiques du zoo parc pour mesurer le niveau d’affection qu’il atteint.
Venir la veille ou le lendemain aurait permis de l’apercevoir autant, même sans doute avec plus de confort…
Mais c’est la magie de cet « animal-peluche », rare, gracile, si attendrissant que des parents n’ont pu résister au plaisir d’amener leurs bambins voir « YM » en ce jour de fête.
Il suffit d’observer le succès de la version peluche dans les boutiques du zoo parc pour mesurer le niveau d’affection qu’il atteint.
The place to be de la découverte animalière
Ainsi est la réussite de Beauval. Un zoo ? Non, plutôt un parc animalier d’attractions…
Depuis 2015, le site a réussi le tour de force de se transformer en lieu de séjour, à l’image du Futuroscope ou d’Astérix.
A coups d’investissements hôteliers (4 établissements accueillent le public) et de marketing offensif, ce zoo créé il y a 40 ans dans la vallée du Cher est devenu the place to be de la découverte animalière en France.
En 2019, il a battu son record de fréquentation, avec 1,6 million d’entrées.
Depuis 2015, le site a réussi le tour de force de se transformer en lieu de séjour, à l’image du Futuroscope ou d’Astérix.
A coups d’investissements hôteliers (4 établissements accueillent le public) et de marketing offensif, ce zoo créé il y a 40 ans dans la vallée du Cher est devenu the place to be de la découverte animalière en France.
En 2019, il a battu son record de fréquentation, avec 1,6 million d’entrées.
Brigitte Macron marraine
Beauval doit effectivement une grande partie de cette réputation aux pandas.
En accueillant en 2012 le premier couple de ces mammifères, venus de Chine dans un but de reproduction, le site a vu sa notoriété exploser.
Et encore plus depuis la naissance en 2017 de Yuan Meng, dont la marraine n’est autre que Brigitte Macron - la « diplomatie du panda » joue depuis Pompidou un rôle non négligeable dans les relations franco-chinoises…
En accueillant en 2012 le premier couple de ces mammifères, venus de Chine dans un but de reproduction, le site a vu sa notoriété exploser.
Et encore plus depuis la naissance en 2017 de Yuan Meng, dont la marraine n’est autre que Brigitte Macron - la « diplomatie du panda » joue depuis Pompidou un rôle non négligeable dans les relations franco-chinoises…
Quatre zones d’extensions successives
Mais heureusement, la faune ne se limite pas à l’ursidé chinois.
Divisé en quatre zones A, B, C, D, soulignant ses extensions successives, Beauval affiche un bestiaire digne de l’Arche de Noé.
Partie historique, le secteur A propose un premier condensé de diversité. C’est là qu’en 1980, Delphine Delord, présentatrice de spectacles à Bobino et passionnée d’oiseaux, ouvre son parc ornithologique.
Sur des espaces plus étroits que dans les autres zones (hormis dans la « savane africaine »), les pensionnaires balaient ici un large spectre : flamants, pélicans, grues, manchots, calaos, perroquets, rapaces, canards exotiques… ainsi qu’une serre tropicale des oiseaux.
On y trouve aussi des tortues, des hyènes, des tigres (dont de rares tigres blancs), des guépards, des singes, des servals, des fourmiliers…
Avec en prime les impressionnantes serres abritant les orang-outang et les gorilles, ainsi qu’un vivarium et la scène de spectacle des otaries.
Divisé en quatre zones A, B, C, D, soulignant ses extensions successives, Beauval affiche un bestiaire digne de l’Arche de Noé.
Partie historique, le secteur A propose un premier condensé de diversité. C’est là qu’en 1980, Delphine Delord, présentatrice de spectacles à Bobino et passionnée d’oiseaux, ouvre son parc ornithologique.
Sur des espaces plus étroits que dans les autres zones (hormis dans la « savane africaine »), les pensionnaires balaient ici un large spectre : flamants, pélicans, grues, manchots, calaos, perroquets, rapaces, canards exotiques… ainsi qu’une serre tropicale des oiseaux.
On y trouve aussi des tortues, des hyènes, des tigres (dont de rares tigres blancs), des guépards, des singes, des servals, des fourmiliers…
Avec en prime les impressionnantes serres abritant les orang-outang et les gorilles, ainsi qu’un vivarium et la scène de spectacle des otaries.
Diables de Tasmanie, panthères des Neiges, rares okapis…
En cas d’affluence, mieux vaut entamer la visite par les secteurs B et C.
Plus éloignés de l’entrée principale que la zone A, très dense, leurs enclos élargis s’enquièrent également mieux du bien-être animal.
Dans la zone B, inutile d’indiquer où se trouve « Sur Les Hauteurs de Chine » et ses fameux pandas. Il suffit de suivre le flux…
Au rayon des surprises : les loups arctiques, les Diables de Tasmanie, les panthères des Neiges, les tapirs à dos blanc, les imposants gypaètes barbus et de rares okapis, étincelants dans leur robe havane et blanche.
Plus éloignés de l’entrée principale que la zone A, très dense, leurs enclos élargis s’enquièrent également mieux du bien-être animal.
Dans la zone B, inutile d’indiquer où se trouve « Sur Les Hauteurs de Chine » et ses fameux pandas. Il suffit de suivre le flux…
Au rayon des surprises : les loups arctiques, les Diables de Tasmanie, les panthères des Neiges, les tapirs à dos blanc, les imposants gypaètes barbus et de rares okapis, étincelants dans leur robe havane et blanche.
Spectacle des oiseaux, féerie aérienne
Un coup de télécabine plus tard - une fantaisie de Beauval pour lier les zones B et C, sauf que la file d’attente est longue - et nous voilà au nord du parc, secteur C.
Au passage, sur la gauche, coup d’œil en bas à la scène du spectacle des oiseaux, une féerie aérienne à ne manquer sous aucun prétexte - elle vaut celle du Puy du Fou.
Au passage, sur la gauche, coup d’œil en bas à la scène du spectacle des oiseaux, une féerie aérienne à ne manquer sous aucun prétexte - elle vaut celle du Puy du Fou.
Dôme Equatorial, température 26°C
Au grand air, cette partie est notamment la terre des lions et des hippopotames.
Observés en vision sous-marine (une rareté), ces derniers se meuvent avec une facilité étonnante.
Reste à prendre le temps, pas loin de deux heures, pour visiter le Dôme Equatorial.
Sous 38 mètres de hauteur et 26°C de température, cette serre d’un hectare, fruit d’un investissement de 40 M€, grande nouveauté de 2020, abrite 200 espèces d’animaux tropicaux.
Au menu : des loutres géantes, des lamantins, des piranhas, des anacondas, des alligators, des varans de Komodo, des ibis rouges, des singes saïmiris…
Notre meilleure sensation : une volière - dans laquelle on pénètre - peuplée de chauves-souris de l’île Rodrigues, parmi les plus grandes du monde. Encore un coup de culot de Beauval.
Observés en vision sous-marine (une rareté), ces derniers se meuvent avec une facilité étonnante.
Reste à prendre le temps, pas loin de deux heures, pour visiter le Dôme Equatorial.
Sous 38 mètres de hauteur et 26°C de température, cette serre d’un hectare, fruit d’un investissement de 40 M€, grande nouveauté de 2020, abrite 200 espèces d’animaux tropicaux.
Au menu : des loutres géantes, des lamantins, des piranhas, des anacondas, des alligators, des varans de Komodo, des ibis rouges, des singes saïmiris…
Notre meilleure sensation : une volière - dans laquelle on pénètre - peuplée de chauves-souris de l’île Rodrigues, parmi les plus grandes du monde. Encore un coup de culot de Beauval.
Pratique
Maison du Tourisme de Saint-Aignan : sudvaldeloire.fr
Zoo Parc de Beauval : zoobeauval.com
40 ha, 800 espèces. Compter 2 jours.
Ouvert toute l’année, 7j/7j, de 9h à 19h30. Réservation à l’avance de billets, hébergements et repas dans les hôtels-restaurants du parc.
Modalités des visites en fonction des mesures sanitaires en vigueur : www.zoobeauval.com/informations-mesures-sanitaires
Hébergement-restauration : Trois hôtels-restaurants (Les Pagodes de Beauval, Les Jardins de Beauval, Les Hauts de Beauval) et une résidence (Les Hameaux de Beauval) se trouvent dans le périmètre du zoo.
Ambiances différentes (Chine, Indonésie, Afrique…) et promesse d’une immersion intégrale dans « l’univers Beauval ».
Zoo Parc de Beauval : zoobeauval.com
40 ha, 800 espèces. Compter 2 jours.
Ouvert toute l’année, 7j/7j, de 9h à 19h30. Réservation à l’avance de billets, hébergements et repas dans les hôtels-restaurants du parc.
Modalités des visites en fonction des mesures sanitaires en vigueur : www.zoobeauval.com/informations-mesures-sanitaires
Hébergement-restauration : Trois hôtels-restaurants (Les Pagodes de Beauval, Les Jardins de Beauval, Les Hauts de Beauval) et une résidence (Les Hameaux de Beauval) se trouvent dans le périmètre du zoo.
Ambiances différentes (Chine, Indonésie, Afrique…) et promesse d’une immersion intégrale dans « l’univers Beauval ».