Le ciel des Caraïbes est-il plus agité que les autres ?
Alors que les compagnies low cost long-courriers en ont fait l'un de leurs premiers champs de bataille commerciale, certaines jettent déjà l'éponge.
La semaine dernière, le géant Norwegian annonçait ainsi son retrait des ciels martiniquais et guadeloupéen à partir du 28 mars 2019.
Alors que la compagnie rouge et blanche va mal financièrement, malgré une recapitalisation rendue possible via l’aide du gouvernement norvégien, elle a décidé de ne pas poursuivre ses opérations aux Antilles françaises pour la saison été à venir, après 4 ans de bons et loyaux services dans les îles.
« C’est une décision commerciale qui a été prise. La rentabilité visée n’a pas été atteinte », explique Marion Lamure, directrice communication et affaires publiques de Norwegian France.
Pour elle, plusieurs raisons sont invoquées : « déjà le coût extrêmement élevé pour une compagnie d’installer des bases saisonnières en Guadeloupe et en Martinique et ensuite car, sur certaines routes, les taux de remplissage envisagés ne sont pas satisfaisants ».
Alors que les compagnies low cost long-courriers en ont fait l'un de leurs premiers champs de bataille commerciale, certaines jettent déjà l'éponge.
La semaine dernière, le géant Norwegian annonçait ainsi son retrait des ciels martiniquais et guadeloupéen à partir du 28 mars 2019.
Alors que la compagnie rouge et blanche va mal financièrement, malgré une recapitalisation rendue possible via l’aide du gouvernement norvégien, elle a décidé de ne pas poursuivre ses opérations aux Antilles françaises pour la saison été à venir, après 4 ans de bons et loyaux services dans les îles.
« C’est une décision commerciale qui a été prise. La rentabilité visée n’a pas été atteinte », explique Marion Lamure, directrice communication et affaires publiques de Norwegian France.
Pour elle, plusieurs raisons sont invoquées : « déjà le coût extrêmement élevé pour une compagnie d’installer des bases saisonnières en Guadeloupe et en Martinique et ensuite car, sur certaines routes, les taux de remplissage envisagés ne sont pas satisfaisants ».
De bons taux de remplissage
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Pourtant, des routes comme celle vers New York affichait des taux de remplissage « tout à fait corrects ».
Et pour cause, d’après la base de données de CH Aviation, Norwegian était la seule compagnie à opérer depuis la Martinique et la Guadeloupe vers la première ville américaine.
Depuis 2015, Norwegian était installée aux Antilles françaises l’hiver, d’où elle proposait plusieurs routes : Boston, Washington, New York, Montréal, Cayenne… Mais le régime sec qu’entame la compagnie cette année pour espérer redresser la barre économique aura eu raison de sa présence dans les Caraïbes.
« Norwegian, en 2019, prévoit des réductions de coûts très importantes, de l’ordre de 200 millions d’euros. Ça veut dire revoir notre réseau, l’utilisation de nos appareils, et la fermeture de certaines bases », avance aussi Marion Lamure.
En 2018, Norwegian a enregistré des pertes d’environ 140 millions d’euros, après des pertes de 170 millions en 2017.
A voir, le reportage de viàATV, dans lequel nous intervenons :
Et pour cause, d’après la base de données de CH Aviation, Norwegian était la seule compagnie à opérer depuis la Martinique et la Guadeloupe vers la première ville américaine.
Depuis 2015, Norwegian était installée aux Antilles françaises l’hiver, d’où elle proposait plusieurs routes : Boston, Washington, New York, Montréal, Cayenne… Mais le régime sec qu’entame la compagnie cette année pour espérer redresser la barre économique aura eu raison de sa présence dans les Caraïbes.
« Norwegian, en 2019, prévoit des réductions de coûts très importantes, de l’ordre de 200 millions d’euros. Ça veut dire revoir notre réseau, l’utilisation de nos appareils, et la fermeture de certaines bases », avance aussi Marion Lamure.
En 2018, Norwegian a enregistré des pertes d’environ 140 millions d’euros, après des pertes de 170 millions en 2017.
A voir, le reportage de viàATV, dans lequel nous intervenons :
Norwegian remplacée par Air Caraïbes ?
Alors que la bataille fait déjà rage sur les liaisons transatlantiques entre Level, XL Airways ou encore Air Caraïbes, cette dernière pourrait bien profiter du retrait de Norwegian pour aller grappiller des parts de marché sur le continent américain.
D’après Air Journal, la compagnie antillaise sœur de French Bee a sauté sur l’occasion et a déposé une demande auprès du ministère américain des Transports pour obtenir des droits de trafic.
« Ces vols seraient opérés en Airbus A330-300 ou en 1350-900, la demande d’exemption et de permis de transporteur étranger mentionnant des vols au départ de l’Union Européenne, de la Norvège et de l’Islande, aucun détail n’est fourni sur les lignes espérées », précise Air Journal.
Dans une interview qu’il nous a accordés en ce début d’année, Patrick Malval, à la tête d’Air Caraïbes, ne s'interdit rien.
« Nous voulons nous tenir prêts à toutes éventualités et nous ne disons non à rien. L’année 2019 va certainement être une année pleine de changements dans le paysage aérien français. Si des opportunités se présentent à nous, nous les saisirons », nous avait-il expliqué.
D’après Air Journal, la compagnie antillaise sœur de French Bee a sauté sur l’occasion et a déposé une demande auprès du ministère américain des Transports pour obtenir des droits de trafic.
« Ces vols seraient opérés en Airbus A330-300 ou en 1350-900, la demande d’exemption et de permis de transporteur étranger mentionnant des vols au départ de l’Union Européenne, de la Norvège et de l’Islande, aucun détail n’est fourni sur les lignes espérées », précise Air Journal.
Dans une interview qu’il nous a accordés en ce début d’année, Patrick Malval, à la tête d’Air Caraïbes, ne s'interdit rien.
« Nous voulons nous tenir prêts à toutes éventualités et nous ne disons non à rien. L’année 2019 va certainement être une année pleine de changements dans le paysage aérien français. Si des opportunités se présentent à nous, nous les saisirons », nous avait-il expliqué.