Au vu des finances de l'Etat le premier gouvernement de François Hollande ne devrait pas se traduire par une pléthore de ministères et de Secrétariats d'Etat.
Ceci même s'il lui faudra tenir compte des Verts qui sonnent à la porte et autres ralliements... Pas simple. Nous verrons bien...
« Ministre ou Secrétaire d'Etat, peu importe !
Les professionnels du tourisme et des voyages ont besoin d'une personnalité qui puisse réellement se consacrer au tourisme, qui soit à leur écoute qui les représente» déclare Georges Colson. Président d'un syndicat patronal il est, à ce titre, l'interlocuteur des pouvoirs publics.
Durant la campagne le SNAV avait adressé aux deux candidats un série de propositions pour une politique du tourisme qui puisse réellement répondre aux attentes des plus de 3 500 PME et TPE (31 170 salariés) du secteur.
Ceci même s'il lui faudra tenir compte des Verts qui sonnent à la porte et autres ralliements... Pas simple. Nous verrons bien...
« Ministre ou Secrétaire d'Etat, peu importe !
Les professionnels du tourisme et des voyages ont besoin d'une personnalité qui puisse réellement se consacrer au tourisme, qui soit à leur écoute qui les représente» déclare Georges Colson. Président d'un syndicat patronal il est, à ce titre, l'interlocuteur des pouvoirs publics.
Durant la campagne le SNAV avait adressé aux deux candidats un série de propositions pour une politique du tourisme qui puisse réellement répondre aux attentes des plus de 3 500 PME et TPE (31 170 salariés) du secteur.
L'allègement du coût du travail
Au rang de ces propositions dont TourMaG.com s'est fait l'écho, le SNAV demande notamment des moyens financiers accrus.
Des moyens permettant à la France de conserver son rang de première destination touristique du monde.
Les dossiers techniques rattachés à l'Union Européenne tels le régime de TVA et la responsabilité de plein droit, - deux exceptions françaises - y sont en bonne place, tout comme l'allègement du coût du travail et l'amélioration de l'accès aux financements des PME-PMI.
Georges Colson a rencontré les représentants « Tourisme » de François Hollande.
Parmi eux, Jean-Bernard Bros adjoint au maire de Paris en charge du tourisme et Rachid Temal (en place au CRT Ile-de-France) un homme qu'il connaît bien puisqu'il fut son Secrétaire Général au SNAV.
Des moyens permettant à la France de conserver son rang de première destination touristique du monde.
Les dossiers techniques rattachés à l'Union Européenne tels le régime de TVA et la responsabilité de plein droit, - deux exceptions françaises - y sont en bonne place, tout comme l'allègement du coût du travail et l'amélioration de l'accès aux financements des PME-PMI.
Georges Colson a rencontré les représentants « Tourisme » de François Hollande.
Parmi eux, Jean-Bernard Bros adjoint au maire de Paris en charge du tourisme et Rachid Temal (en place au CRT Ile-de-France) un homme qu'il connaît bien puisqu'il fut son Secrétaire Général au SNAV.
Donner aux DOM-TOM la place qu'ils méritent
Pour le co-président du réseau volontaire AS Voyages et président de la Commission Air du SNAV, le rôle d'un ministre du tourisme est ailleurs en donnant, par exemple, aux Départements et Territoires d'Outre-Mer la place qu'ils méritent sur la carte des grandes destinations touristiques du monde.
«Aujourd'hui, au vu de leur position géographique et de leur intérêt touristique les DOM-TOM n'ont pas le trafic qu'ils méritent.
Avec les collectivités territoriales le ministre du tourisme doit soutenir, former, remettre à niveau... Il y a là un vrai travail à faire ».
Jean-Pierre Mas aborde l'important problème de l'emploi d'un secteur qui englobe les agences de voyages, les tour-opérateurs et l'hôtellerie.
« Nous ne sommes pas destructeurs d'emplois, au contraire ! Notre secteur combat le chômage des jeunes qui est la priorité du Gouvernement. Il n'est pas non plus délocalisable mais il a ses contraintes.
Je demande en échange, je dis bien en échange des embauches, la flexibilité de l'emploi. Cela pourrait se faire sous forme d'accords de branche, de négociation secteur par secteur avec des partenaires sociaux ».
«Aujourd'hui, au vu de leur position géographique et de leur intérêt touristique les DOM-TOM n'ont pas le trafic qu'ils méritent.
Avec les collectivités territoriales le ministre du tourisme doit soutenir, former, remettre à niveau... Il y a là un vrai travail à faire ».
Jean-Pierre Mas aborde l'important problème de l'emploi d'un secteur qui englobe les agences de voyages, les tour-opérateurs et l'hôtellerie.
« Nous ne sommes pas destructeurs d'emplois, au contraire ! Notre secteur combat le chômage des jeunes qui est la priorité du Gouvernement. Il n'est pas non plus délocalisable mais il a ses contraintes.
Je demande en échange, je dis bien en échange des embauches, la flexibilité de l'emploi. Cela pourrait se faire sous forme d'accords de branche, de négociation secteur par secteur avec des partenaires sociaux ».
La flexibilité de l'emploi
Jean-Pierre Mas insiste enfin sur un point que la droite n'a pas traité : les distorsions de TVA.
« C'est une anomalie dramatique pour l'organisation de congrès en France. La perte des recettes de l'Etat serait compensée par les résultats de l'activité.
Une agence qui organise crée des emplois, paie des cotisations sociales. Quant aux congressistes, ils se révèlent être des consommateurs.
Je ne comprends pas que les pouvoirs publics ne se soient pas encore attaqués à ce problème. Le gouvernement Hollande le fera peut-être... ».
Le président de la Commission Air du SNAV soulève aussi le problème des distorsions de responsabilités entre le plein droit des agences de voyages et celles extrêmement limitées des transporteurs qui n'offrent aucune contre garantie.
On le voit, la feuille de route du prochain « Monsieur Tourisme » est dense. Il reste a savoir s'il (ou elle) seront à la hauteur des attentes et des enjeux ?
« C'est une anomalie dramatique pour l'organisation de congrès en France. La perte des recettes de l'Etat serait compensée par les résultats de l'activité.
Une agence qui organise crée des emplois, paie des cotisations sociales. Quant aux congressistes, ils se révèlent être des consommateurs.
Je ne comprends pas que les pouvoirs publics ne se soient pas encore attaqués à ce problème. Le gouvernement Hollande le fera peut-être... ».
Le président de la Commission Air du SNAV soulève aussi le problème des distorsions de responsabilités entre le plein droit des agences de voyages et celles extrêmement limitées des transporteurs qui n'offrent aucune contre garantie.
On le voit, la feuille de route du prochain « Monsieur Tourisme » est dense. Il reste a savoir s'il (ou elle) seront à la hauteur des attentes et des enjeux ?