La Colombie a organisé un workshop géant dans les salon de l'hôtel Intercontinental-Paris Le Grand jeudi 24 octobre 2013 - Photo B.F.
La Colombie n’est pas satisfaite des performances de son tourisme.
En 2012, la destination a reçu 1,65 million de visiteurs étrangers, dont 39 000 Français qui y venaient plus pour affaires que pour leurs vacances.
C’est effectivement assez maigre quand on affiche une croissance économique moyenne de 10 % par an depuis 2005.
Le pays dispose de 7 aéroports internationaux.
La plupart des grandes chaînes hôtelières, Marriott, Melia, Sofitel, Hilton, Radisson ou encore Sheraton et Iberostar, y sont présentes avec de nombreux projets qui verront le jour d’ici la fin 2014, pour près de 4 000 chambres supplémentaires.
En 2013, par exemple, Marriott doit s’implanter à Cali, et à Cathagène, tout comme Windham, tandis que Sonesta doit ouvrir un hôtel de 80 chambres à Villavicencio.
C’est dire si le pays a du changer depuis la période noire des cartels et de Pedro Escobar.
Et cette modeste fréquentation internationale est encore plus étonnante quand on pense au potentiel touristique du pays.
Entre Pacifique et Caraïbes, entre mer et Cordillères des Andes, entre culture, nature et aventure, tout y est possible. T
out y est presque vierge, hors de sentiers battus, y compris à Carthagène, station balnéaire pourtant très célèbre pour avoir accueilli Gabriel Garcia Márquez, prix Nobel de littérature, et très fréquentée depuis que les croisiéristes - MSC notamment - y développent leurs escales.
En 2012, la destination a reçu 1,65 million de visiteurs étrangers, dont 39 000 Français qui y venaient plus pour affaires que pour leurs vacances.
C’est effectivement assez maigre quand on affiche une croissance économique moyenne de 10 % par an depuis 2005.
Le pays dispose de 7 aéroports internationaux.
La plupart des grandes chaînes hôtelières, Marriott, Melia, Sofitel, Hilton, Radisson ou encore Sheraton et Iberostar, y sont présentes avec de nombreux projets qui verront le jour d’ici la fin 2014, pour près de 4 000 chambres supplémentaires.
En 2013, par exemple, Marriott doit s’implanter à Cali, et à Cathagène, tout comme Windham, tandis que Sonesta doit ouvrir un hôtel de 80 chambres à Villavicencio.
C’est dire si le pays a du changer depuis la période noire des cartels et de Pedro Escobar.
Et cette modeste fréquentation internationale est encore plus étonnante quand on pense au potentiel touristique du pays.
Entre Pacifique et Caraïbes, entre mer et Cordillères des Andes, entre culture, nature et aventure, tout y est possible. T
out y est presque vierge, hors de sentiers battus, y compris à Carthagène, station balnéaire pourtant très célèbre pour avoir accueilli Gabriel Garcia Márquez, prix Nobel de littérature, et très fréquentée depuis que les croisiéristes - MSC notamment - y développent leurs escales.
Une sécurité rétablie, mais toujours un problème d’image
Autres articles
-
Paris CDG - Bogota : AVIANCA, le retour 🔑
-
Amérique du Sud : A quand un retour à la normale de l'activité touristique ?
-
Réceptif : Arawak Experience, l’expert de l’écotourisme au Costa Rica
-
Colombie : il suffit d'un simple test PCR négatif de moins de 96 heures pour entrer dans le pays
-
Elearning Colombie : gagnez un voyage pour deux personnes
D’autant plus que la sécurité n’est plus à problème. Ni à Cali, ni à Bogota, Medellin ou ailleurs. Même la villa du célèbre gangster, Pablo Escobar, est devenue une curiosité dont raffolent aussi bien les Colombiens que les étrangers.
"En France, comme dans de nombreux pays, la Colombie souffre encore de son passé violent, même si cette image date de 10 ans au moins", explique toutefois Germán Castillo, chargé du Tourisme au bureau parisien de ProExport, qui présentait jeudi 24 octobre 2013, dans les salons de l’hôtel Intercontinental Paris, la nouvelle campagne de promotion du tourisme colombien.
En 2007, déjà, la Colombie s’était lancée dans une vaste opération de séduction pour faire entrer dans le paysage touristique français.
Depuis, la destination a gagné des galons, elle est mentionnée sur le site du Ministère des Affaires Étrangères français et l’OMT l’a intégré en 2009 à la liste des destinations touristiques.
"Cette étape est donc presque franchie, poursuit Germán Castillo. En 2012, la fréquentation française a d’ailleurs augmenté de 14 % !"
"En France, comme dans de nombreux pays, la Colombie souffre encore de son passé violent, même si cette image date de 10 ans au moins", explique toutefois Germán Castillo, chargé du Tourisme au bureau parisien de ProExport, qui présentait jeudi 24 octobre 2013, dans les salons de l’hôtel Intercontinental Paris, la nouvelle campagne de promotion du tourisme colombien.
En 2007, déjà, la Colombie s’était lancée dans une vaste opération de séduction pour faire entrer dans le paysage touristique français.
Depuis, la destination a gagné des galons, elle est mentionnée sur le site du Ministère des Affaires Étrangères français et l’OMT l’a intégré en 2009 à la liste des destinations touristiques.
"Cette étape est donc presque franchie, poursuit Germán Castillo. En 2012, la fréquentation française a d’ailleurs augmenté de 14 % !"
S’appuyer d’abord sur les relais BtoB
En déclinant son nouveau slogan, « La Colombie, là où la réalité devient magie », la destination entend désormais mettre en avant la richesse et la diversité de son potentiel, à la fois pour attirer des touristes, mais aussi les investisseurs qui seraient intéressés par le développement des infrastructures.
Principale cible pour ProExport, le BtoB ; cela veut dire des éductours, agences ou TO, mais aussi des voyages de presse et de la publicité, pas seulement sur internet.
Cela étant, le grand public ne sera pas oublié, comme le montre l’émission « L’échappée belle » diffusée le 12 octobre 2013 sur France 5, qui a rassemblé quelques 900 000 spectateurs.
Sur un marché qui demande toujours plus de nouveauté, ce serait dommage de laisser passer une telle destination.
Principale cible pour ProExport, le BtoB ; cela veut dire des éductours, agences ou TO, mais aussi des voyages de presse et de la publicité, pas seulement sur internet.
Cela étant, le grand public ne sera pas oublié, comme le montre l’émission « L’échappée belle » diffusée le 12 octobre 2013 sur France 5, qui a rassemblé quelques 900 000 spectateurs.
Sur un marché qui demande toujours plus de nouveauté, ce serait dommage de laisser passer une telle destination.