L'Italie en force sur l'IFTM. Selon Federica Galbesi, la directrice de l'ENIT à Paris, la reprise du tourisme italien est "bien engagée" (photo PB)
Les premières estimations pour 2022 sont très encourageantes. « Après deux ans de pandémie, l’inversion de tendance est bien engagée. En fin d’année, le tourisme italien devrait retrouver ses niveaux de 2019. ».
A Paris, au salon IFTM-TOP RESA, Federica Galbesi, la directrice de l’Office du tourisme italien (ENIT) à Paris a dressé un bilan très positif de l’été.
La levée des dernières restrictions sanitaires en mai dernier (plus besoin de présenter certificat de vaccination ou test de dépistage au Covid-19) y a certainement contribué. « L’automne se présente bien », a encore indiqué Federica Galbesi, selon laquelle l’Italie est en tête des recherches sur Google, certes derrière l’Espagne mais devant la Grèce, le Maroc ou les Etats-Unis.
Une bonne nouvelle pour l’Italie à laquelle le tourisme apportait autour de 13 % de son PIB avant la pandémie.
A Paris, au salon IFTM-TOP RESA, Federica Galbesi, la directrice de l’Office du tourisme italien (ENIT) à Paris a dressé un bilan très positif de l’été.
La levée des dernières restrictions sanitaires en mai dernier (plus besoin de présenter certificat de vaccination ou test de dépistage au Covid-19) y a certainement contribué. « L’automne se présente bien », a encore indiqué Federica Galbesi, selon laquelle l’Italie est en tête des recherches sur Google, certes derrière l’Espagne mais devant la Grèce, le Maroc ou les Etats-Unis.
Une bonne nouvelle pour l’Italie à laquelle le tourisme apportait autour de 13 % de son PIB avant la pandémie.
IFTM : l'Italie, sur un stand le plus grand depuis 10 ans
Cet été, les grandes gagnantes ont été les villes d’art (Florence, Rome, Venise, Milan, Naples notamment) et les stations balnéaires qui ont vu affluer à la fois des touristes nationaux et des visiteurs étrangers. Ce sont ces sites que les Français venus en vacances en Italie ont, eux aussi, privilégié.
Après des résultats encourageants en 2021 (2 535 309 touristes français pour, 6.929 254 nuitées), au coude à coude avec les Américains et les Allemands, l’été 2022 a vu les réservations des Français pour des séjours en Italie progresser de plus de 30 %. Les Français ont également été à l’origine de 13 % du total des dépenses réalisées par les touristes étrangers en Italie.
Pour conforter cet intérêt renouvelé, l’Italie a débarqué en force au salon IFTM-TOP RESA : une soixantaine d’opérateurs (TO, réceptifs, hôtels, etc.) y étaient présents et l’ENIT s’était offert un stand de 420 m2, le plus grand depuis dix ans, sur lequel elle avait choisi de mettre en avant sept grandes régions italiennes allant du nord au sud.
Après des résultats encourageants en 2021 (2 535 309 touristes français pour, 6.929 254 nuitées), au coude à coude avec les Américains et les Allemands, l’été 2022 a vu les réservations des Français pour des séjours en Italie progresser de plus de 30 %. Les Français ont également été à l’origine de 13 % du total des dépenses réalisées par les touristes étrangers en Italie.
Pour conforter cet intérêt renouvelé, l’Italie a débarqué en force au salon IFTM-TOP RESA : une soixantaine d’opérateurs (TO, réceptifs, hôtels, etc.) y étaient présents et l’ENIT s’était offert un stand de 420 m2, le plus grand depuis dix ans, sur lequel elle avait choisi de mettre en avant sept grandes régions italiennes allant du nord au sud.
Pour commencer, le Frioul-Vénétie Julienne auquel le Petit Futé a dédié entièrement un guide –c’est une première- qui vient juste de sortir.
Cette région « Le Frioul-Vénétie Julienne est une synthèse de l’Europe en Italie », a expliqué Tatjana Familio, mettant en avant la diversité de ses paysages, qui se prêtent aussi bien à la marche et au vélo qu’au ski.
De fait, cette région du nord-est de l'Italie, bordée par la mer Adriatique et frontalière de l'Autriche et de la Slovénie, abrite aussi bien les sommets escarpés des Dolomites que 130 km de littoral et des vignobles de vin blanc.
Elle compte plusieurs sites UNESCO et Trieste, sa capitale, faisait autrefois partie de l'Empire austro-hongrois. Elle se caractérise par son vieux quartier, la Piazza dell'Unità d'Italia, place ouverte sur la mer, et le château de Miramare, ancienne résidence royale dont la restauration vient juste d’être terminée.
Cette région « Le Frioul-Vénétie Julienne est une synthèse de l’Europe en Italie », a expliqué Tatjana Familio, mettant en avant la diversité de ses paysages, qui se prêtent aussi bien à la marche et au vélo qu’au ski.
De fait, cette région du nord-est de l'Italie, bordée par la mer Adriatique et frontalière de l'Autriche et de la Slovénie, abrite aussi bien les sommets escarpés des Dolomites que 130 km de littoral et des vignobles de vin blanc.
Elle compte plusieurs sites UNESCO et Trieste, sa capitale, faisait autrefois partie de l'Empire austro-hongrois. Elle se caractérise par son vieux quartier, la Piazza dell'Unità d'Italia, place ouverte sur la mer, et le château de Miramare, ancienne résidence royale dont la restauration vient juste d’être terminée.
Les trésors méconnus de la Basilicate
Tout autre est, bien plus au sud, la Basilicate. C’est une région enclavée, malgré deux façades maritimes, au sud-est sur la mer ionienne et à l’ouest sur la mer Tyrrhénienne, située entre les régions des Pouilles, de la Campagnie et de la Calabre.
Mis à part une plaine maraîchère à l’est, c’est une région avant tout montagneuse aux sols calcaires pauvres et aux été très sec l’été. C’est dans cette région que l’écrivain italien Carlo Levi avait situé l’action de son célèbre roman : « Le Christ s’est arrêté à Eboli » qui donne à penser qu’il s’agit seulement d’une région déshéritée et abandonnée. Dans la réalité, elle est bien plus attrayante que cela.
Non seulement, Matera qui serait l’une des plus vieilles cités habitées au monde est connue pour ses sassi, ses habitats troglodytiques et elle est classée par l’Unesco, mais la Basilicate est une terre riche en nature et en culture, en parcs naturels nationaux et régionaux, en gastronomie, en vins et en traditions pittoresques. Elle a accueilli aussi le tournage de plus de 70 films !
Mis à part une plaine maraîchère à l’est, c’est une région avant tout montagneuse aux sols calcaires pauvres et aux été très sec l’été. C’est dans cette région que l’écrivain italien Carlo Levi avait situé l’action de son célèbre roman : « Le Christ s’est arrêté à Eboli » qui donne à penser qu’il s’agit seulement d’une région déshéritée et abandonnée. Dans la réalité, elle est bien plus attrayante que cela.
Non seulement, Matera qui serait l’une des plus vieilles cités habitées au monde est connue pour ses sassi, ses habitats troglodytiques et elle est classée par l’Unesco, mais la Basilicate est une terre riche en nature et en culture, en parcs naturels nationaux et régionaux, en gastronomie, en vins et en traditions pittoresques. Elle a accueilli aussi le tournage de plus de 70 films !
Une « Calabre extraordinaire » qui reste à découvrir
Située encore plus au sud, sa voisine, la Calabre, jusqu’ici peu structurée pour faire valoir ses atouts touristiques, semble décidée à mieux s’organiser pour valoriser son énorme potentiel.
Mettant en avant le slogan « Calabre extraordinaire », sa directrice du tourisme, Maria-Antonella Cauteruccio a annoncé la mise en œuvre d’un plan pluriannuel de promotion, le changement de son logo, la refonte de son site internet et le lancement d’une application.
Etaient également mises en avant sur le site de l’ENIT, la Lombardie et notamment Brescia et Bergame, toutes deux capitales italiennes de la culture en 2023, le Latium et la Toscane avec leurs nombreux sites étrusques ou encore la Sicile.
Avec toutefois, une attention soutenue aux nouvelles tendances : si la culture, la gastronomie et l’art de vivre à l’italienne restent les piliers de l’attractivité de la péninsule, estime l’ENIT, pour la saison à venir, les activités outdoor avec une attention renforcée pour le tourisme slow, éco-responsable et durable devraient avoir le vent en poupe.
Mettant en avant le slogan « Calabre extraordinaire », sa directrice du tourisme, Maria-Antonella Cauteruccio a annoncé la mise en œuvre d’un plan pluriannuel de promotion, le changement de son logo, la refonte de son site internet et le lancement d’une application.
Etaient également mises en avant sur le site de l’ENIT, la Lombardie et notamment Brescia et Bergame, toutes deux capitales italiennes de la culture en 2023, le Latium et la Toscane avec leurs nombreux sites étrusques ou encore la Sicile.
Avec toutefois, une attention soutenue aux nouvelles tendances : si la culture, la gastronomie et l’art de vivre à l’italienne restent les piliers de l’attractivité de la péninsule, estime l’ENIT, pour la saison à venir, les activités outdoor avec une attention renforcée pour le tourisme slow, éco-responsable et durable devraient avoir le vent en poupe.