Le trafic de l’aéroport Nice Côte d’Azur marque un recul de 2,3 % en 2010

L’international reste l’élément moteur à Nice avec 60 % du trafic et un recul limité à 2 % contre -2,8 % pour le national.

L’année 2010 aura été marquée par les Emirats avec la mise en quotidien en janvier du Dubaï-Nice par Emirates (+51 % de trafic en 2010) et l’ouverture en fin d’année de Nice-Doha (3 fois par semaine pour l’instant).

En 2010, l’aéroport a changé son identité, a inauguré son terminal Aviation d'Affaires. Pour 2011 de nouvelles destinations sont attendues ainsi que des augmentations de fréquences.

La compagnie Tunisair va ainsi passer de 15 à 20 vols par semaine vers Tunis, Monastir, Djerba et Tozeur alors que Turkish Airways augmente sa fréquence à 10 vols par semaine.

Enfin en juin, Air France repart à la conquête de passagers sur la plate-forme niçoise en ouvrant une base lui permettant de mieux résister à l’offensive des low cost et à l’aider (peut être) à ouvrir de nouvelles lignes nationales ou vers l’étranger.

Côté grands travaux, la plateforme ne chôme pas. En juin, devrait être livré le centre loueurs de voitures (60.000 m2-49 M€) construit et exploité en PPP par Vinci sur 32 ans.

Il sera suivi par l’ouverture du nouveau parc de stationnement de 2600 places pour le public et le personnel (coût 33,5 M€) et en juillet du poste 54 avec passerelle gros porteur(A380) et extension de la salle d’embarquement internationale (1500 m2) pour 7,9 M€.

La réalisation d'une zone d’accueil pour l’aviation d’affaires avec 72 postes de stationnement et d'un hangar pour l’avion du Prince de Monaco pour 15,5 M€ (livraison 2013), sera engagée début 2011.

La réfection de la piste Nord (couche de roulement et balisage) sera entamée en juin prochain pour 9 M€ selon 4 phases jusqu’en 2013.

Les digues de la plate-forme durement éprouvées lors des récentes tempêtes seront confortées. Un chantier de près de 10 M€ qui s’achèvera fin 2013. Enfin le choix du constructeur et exploitant du futur dépôt pétrolier sera annoncé en février.

Ce dernier devra l’édifier sur un site au sud de la plate-forme aéroportuaire pour un investissement entre 15 et 25 M€. Il permettra à Nice Côte d’Azur de bénéficier d’une autonomie d’une semaine de carburant contre moins d’un jour aujourd’hui (cuve de 1500 m3 seulement).