''Alors, toutes ensembles, mes sœurs, potassons, réfléchissons, construisons nous-mêmes les vacances personnalisés de nos clients adorés. C’est à ce prix qu’ils resteront dans nos petites agences ! ''/ illust. Raphaël
Depuis mai 2010 que je raconte ma life dans TourMaG.com, je m’attache à un truc : rester anonyme.
Oh, certes… j’ai déjeuné une fois avec Jean, notre rédac-chef préféré.
Ça faisait un an qu’on s’échangeait des mails, qu’on chattait sur MSN, qu’on s’envoyait des SMS (oui… Jean a mon 06…) et il m’a convaincue de le rencontrer pour qu’on puisse discuter de vive voix…
Alors un week-end du printemps dernier où j’allais voir des copines à Aix, j’ai fait un saut à Marseille et Jean m’a invitée à déguster un poisson délicieux sur la corniche.
J’en salive encore tellement il était bon. (le petit blanc qui l’accompagnait n’était pas mauvais non plus, mais c’est un détail…). Et puis cette vue sur la mer… pfff… je me demande parfois pourquoi j’habite Paris.
Habiter en Provence, c’est quand même un luxe que j’adorerais m’offrir. Les gens sont marrants, mille fois plus détendus qu’à Paris, ils sont bronzés toute l’année donc forcément plus beaux que nous qui avons une espèce de teint de navet…
La mer n’est pas loin, on peu aller skier en 3 heures de route, se balader tranquille…
L’un des problèmes de Marseille, c’est que les mecs ne sont quand même pas très classe : le look survêt-OM, la médaille de la Sainte Vierge dans les poils et l’haleine chargée à l’ail et au pastis, c’est pas trop mon genre. Déjà que je suis célibataire à Paris 11ème, ça serait sans doute pire à Marseille !
Mais la Provence, c’est beau ! Il y a en un qui a fait le grand saut. Je ne trahis sans doute pas un grand secret : Philippe Bertholet, le plus Belge de nos commerciaux préférés habite à côté d’Avignon. Tous les professionnels de la profession le savent.
Il faut que je vous avoue un truc… Philippe Bertholet est un copain. Quand j’étais un peu plus jeune (rien que d’écrire ça, je me sens vieille) et que je travaillais dans une usine à vendre des vacances de dernière minute dégriffées à pas cher, je travaillais beaucoup avec Best Tours.
Un TO dont Philippe était le patron en France. Best Tours affrétait un vol entre Paris et Phuket. Grâce à des contrats à l’année avec de gros hôtels, Phuket se vendait à prix béton.
Oh, certes… j’ai déjeuné une fois avec Jean, notre rédac-chef préféré.
Ça faisait un an qu’on s’échangeait des mails, qu’on chattait sur MSN, qu’on s’envoyait des SMS (oui… Jean a mon 06…) et il m’a convaincue de le rencontrer pour qu’on puisse discuter de vive voix…
Alors un week-end du printemps dernier où j’allais voir des copines à Aix, j’ai fait un saut à Marseille et Jean m’a invitée à déguster un poisson délicieux sur la corniche.
J’en salive encore tellement il était bon. (le petit blanc qui l’accompagnait n’était pas mauvais non plus, mais c’est un détail…). Et puis cette vue sur la mer… pfff… je me demande parfois pourquoi j’habite Paris.
Habiter en Provence, c’est quand même un luxe que j’adorerais m’offrir. Les gens sont marrants, mille fois plus détendus qu’à Paris, ils sont bronzés toute l’année donc forcément plus beaux que nous qui avons une espèce de teint de navet…
La mer n’est pas loin, on peu aller skier en 3 heures de route, se balader tranquille…
L’un des problèmes de Marseille, c’est que les mecs ne sont quand même pas très classe : le look survêt-OM, la médaille de la Sainte Vierge dans les poils et l’haleine chargée à l’ail et au pastis, c’est pas trop mon genre. Déjà que je suis célibataire à Paris 11ème, ça serait sans doute pire à Marseille !
Mais la Provence, c’est beau ! Il y a en un qui a fait le grand saut. Je ne trahis sans doute pas un grand secret : Philippe Bertholet, le plus Belge de nos commerciaux préférés habite à côté d’Avignon. Tous les professionnels de la profession le savent.
Il faut que je vous avoue un truc… Philippe Bertholet est un copain. Quand j’étais un peu plus jeune (rien que d’écrire ça, je me sens vieille) et que je travaillais dans une usine à vendre des vacances de dernière minute dégriffées à pas cher, je travaillais beaucoup avec Best Tours.
Un TO dont Philippe était le patron en France. Best Tours affrétait un vol entre Paris et Phuket. Grâce à des contrats à l’année avec de gros hôtels, Phuket se vendait à prix béton.
Parfois, il faut se résoudre à aller sur le terrain...
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Certes, les prix d’appel étaient souvent sur des hôtels tout moisis mais y’avait aussi du quali’ pour ceux qui étaient prêts à payer un peu plus cher.
Et puis dans mon usine à vendre des vacances de dernière minute dégriffées à pas cher, on avait un bon deal avec Best Tours : outre un commissionnement à rendre fou n’importe quel acheteur, il nous accordait une exclu sur des petits hôtels mignons comme tout qu’on était tous seuls à proposer et que les clients avaient du mal à trouver sur le Net.
Bilan : vol XL à pas cher (rapport à l’engagement de Best Tours) + hôtel de charme + commission sexy = ventes en folie !
Quand je suis arrivée chez Big Boss Voyages, je suis tombée de haut quand j’essayais de vendre de la Thaïlande : je trouvais les tarifs cher, je n’avais plus les petites adresses dénichées par Best Tours en exclu pour mon ex-employeur de vacances de dernière minute dégriffées à pas cher... c’était devenu bien compliqué.
Et Philippe, malgré nos bonnes relations, ne pouvait pas faire grand chose pour moi… la faute à ma « tête de réseau ».
Arrivée chez Big-Boss Voyages, trouver des solutions alternatives pour vendre la Thaïlande a été mon premier grand chantier.
Isa m’a négocié des prix avec Cathay Pacific et Qatar Airways, j’ai harcelé ma réceptif adorée de questions sur les hôtels et je suis allée voir sur place. (oui, parfois, il faut se résoudre à aller sur le terrain, comme je le dis souvent « on fait pas des métiers faciles… »)
Du coup, j’arrive désormais à proposer « mes » trucs un peu exclu avec des séjours plage dans des hôtels dont je garde le secret et je les combine avec une découverte de Bangkok ou d’Hong-Kong. (du coup, le vol Paris/Phuket auquel je n’ai plus accès ne présente plus grand intérêt).
Et puis dans mon usine à vendre des vacances de dernière minute dégriffées à pas cher, on avait un bon deal avec Best Tours : outre un commissionnement à rendre fou n’importe quel acheteur, il nous accordait une exclu sur des petits hôtels mignons comme tout qu’on était tous seuls à proposer et que les clients avaient du mal à trouver sur le Net.
Bilan : vol XL à pas cher (rapport à l’engagement de Best Tours) + hôtel de charme + commission sexy = ventes en folie !
Quand je suis arrivée chez Big Boss Voyages, je suis tombée de haut quand j’essayais de vendre de la Thaïlande : je trouvais les tarifs cher, je n’avais plus les petites adresses dénichées par Best Tours en exclu pour mon ex-employeur de vacances de dernière minute dégriffées à pas cher... c’était devenu bien compliqué.
Et Philippe, malgré nos bonnes relations, ne pouvait pas faire grand chose pour moi… la faute à ma « tête de réseau ».
Arrivée chez Big-Boss Voyages, trouver des solutions alternatives pour vendre la Thaïlande a été mon premier grand chantier.
Isa m’a négocié des prix avec Cathay Pacific et Qatar Airways, j’ai harcelé ma réceptif adorée de questions sur les hôtels et je suis allée voir sur place. (oui, parfois, il faut se résoudre à aller sur le terrain, comme je le dis souvent « on fait pas des métiers faciles… »)
Du coup, j’arrive désormais à proposer « mes » trucs un peu exclu avec des séjours plage dans des hôtels dont je garde le secret et je les combine avec une découverte de Bangkok ou d’Hong-Kong. (du coup, le vol Paris/Phuket auquel je n’ai plus accès ne présente plus grand intérêt).
« Megavacances », C’est une marque de cahiers de vacances
Et la Thaïlande est l’un des grands succès de l’agence.
Et voilà que j’apprends aujourd’hui que Philippe revient avec son petit cartable et son délicieux accent belge dans nos agences.
« Megavacances », ça vous dit quelque chose ? C’est une marque de cahiers de vacances qu’on avait quand on était petits pour « ne pas déconnecter complètement pendant les grandes vacances ».
Du coup, on faisait des exercices soi-disant ludiques pour ne pas retourner à l’école début septembre complètement décérébrés…
Megavacances, c’est aussi la nouvelle marque au nom cheapissime de Karavel (vous savez, la boite qui a entre autres Promovacances et Un Monde à 2).
Bref, en cette période où « le marché se contracte » (j’adore employer ce genre d’expression délicate qui évite de dire « comme c’est la cata’ en ce moment » ), ça doit aller moyen chez Karavel et il faut trouver de nouveaux débouchés pour écouler les stocks aériens et hôteliers.
Donc, qu’est-ce qu’ils font ? Ils essaient de se positionner sur le réseau de distribution. Comme quoi, on sert encore à quelque chose…
Alors ces gens qui n’ont cesse de mettre la pression chez les fournisseurs en réclamant des 18% de commission plus incentive, qui payent quand ils ont le temps et qui imposent des conditions draconiennes aux fournisseurs se mettent au modèle B2B.
Et voilà que j’apprends aujourd’hui que Philippe revient avec son petit cartable et son délicieux accent belge dans nos agences.
« Megavacances », ça vous dit quelque chose ? C’est une marque de cahiers de vacances qu’on avait quand on était petits pour « ne pas déconnecter complètement pendant les grandes vacances ».
Du coup, on faisait des exercices soi-disant ludiques pour ne pas retourner à l’école début septembre complètement décérébrés…
Megavacances, c’est aussi la nouvelle marque au nom cheapissime de Karavel (vous savez, la boite qui a entre autres Promovacances et Un Monde à 2).
Bref, en cette période où « le marché se contracte » (j’adore employer ce genre d’expression délicate qui évite de dire « comme c’est la cata’ en ce moment » ), ça doit aller moyen chez Karavel et il faut trouver de nouveaux débouchés pour écouler les stocks aériens et hôteliers.
Donc, qu’est-ce qu’ils font ? Ils essaient de se positionner sur le réseau de distribution. Comme quoi, on sert encore à quelque chose…
Alors ces gens qui n’ont cesse de mettre la pression chez les fournisseurs en réclamant des 18% de commission plus incentive, qui payent quand ils ont le temps et qui imposent des conditions draconiennes aux fournisseurs se mettent au modèle B2B.
Pas question de livrer en pâture les coordonnées de nos clients
A se demander comment (et à combien) ils vont nous commissionner. Bref, la question qu’on doit se poser dans les agences tradi, c’est « qu’est-ce qu’on fait ? »
Doit-on céder aux sirènes de Megavacances et vendre les produits de cette nouvelle marque ? On en a parlé 5 minutes avec Big-Boss et Isa ce soir et notre réponse est « non ». Fermement, non !
Pas question de livrer en pâture à Karavel les coordonnées de nos clients (Megavacances va bien leur remettre des questionnaires de satisfaction pour les récupérer…) au risque de les perdre.
On a blacklisté Jet Tours pour cette raison, on ne va pas ouvrir notre carnet d’adresses à Promovac via Megavacances…
Karavel doit bien savoir que pour conquérir la confiance des agences, Megavacances doit faire ses preuves. En ce sens, embaucher un mec du talent de Philippe Bertholet est le minimum !
Philippe, tu es adorable et je t’aime beaucoup mais je souhaite ardemment que Megavacances se plante. Je disais un jour « il y a trop de TOs ».
Dans un monde parfait, on ne devrait pas tous vendre la même chose. J’ai déjà écrit au moins 1000 fois que « le jour où je ne pourrai vendre que du Thomas Cook et du TUI, je changerai de métier ». Et bien je n’ai pas envie de changer de métier.
Et si je ne veux pas proposer la même chose que les agences TUI et Thomas Cook, ça n’est pas pour vendre ce que mes clients trouveront sur les sites des usines à vendre des vacances de dernière minute dégriffées à pas cher.
Alors, toutes ensembles, mes sœurs, potassons, réfléchissons, construisons nous-mêmes les vacances personnalisés de nos clients adorés. C’est à ce prix qu’ils resteront dans nos petites agences.
Et si Megavacances se plante grâce au travail de sape quotidien des agences qui refuseront de vendre les produits de ce groupe qui tente chaque jour de nous piquer « nos » clients, je serai la première à faire un bisou magique à Philippe pour le consoler.
Voilà !
Doit-on céder aux sirènes de Megavacances et vendre les produits de cette nouvelle marque ? On en a parlé 5 minutes avec Big-Boss et Isa ce soir et notre réponse est « non ». Fermement, non !
Pas question de livrer en pâture à Karavel les coordonnées de nos clients (Megavacances va bien leur remettre des questionnaires de satisfaction pour les récupérer…) au risque de les perdre.
On a blacklisté Jet Tours pour cette raison, on ne va pas ouvrir notre carnet d’adresses à Promovac via Megavacances…
Karavel doit bien savoir que pour conquérir la confiance des agences, Megavacances doit faire ses preuves. En ce sens, embaucher un mec du talent de Philippe Bertholet est le minimum !
Philippe, tu es adorable et je t’aime beaucoup mais je souhaite ardemment que Megavacances se plante. Je disais un jour « il y a trop de TOs ».
Dans un monde parfait, on ne devrait pas tous vendre la même chose. J’ai déjà écrit au moins 1000 fois que « le jour où je ne pourrai vendre que du Thomas Cook et du TUI, je changerai de métier ». Et bien je n’ai pas envie de changer de métier.
Et si je ne veux pas proposer la même chose que les agences TUI et Thomas Cook, ça n’est pas pour vendre ce que mes clients trouveront sur les sites des usines à vendre des vacances de dernière minute dégriffées à pas cher.
Alors, toutes ensembles, mes sœurs, potassons, réfléchissons, construisons nous-mêmes les vacances personnalisés de nos clients adorés. C’est à ce prix qu’ils resteront dans nos petites agences.
Et si Megavacances se plante grâce au travail de sape quotidien des agences qui refuseront de vendre les produits de ce groupe qui tente chaque jour de nous piquer « nos » clients, je serai la première à faire un bisou magique à Philippe pour le consoler.
Voilà !