"Messieurs,
En tant que réceptif français implanté en Turquie depuis vingt ans, je suis avec mes collègues, turcs et français, professionnels de la destination, indigné de l'insistance et de la perversité du quai d'Orsay à communiquer négativement sur ce pays.
Il est clair que le sommet de l'OTAN à Istanbul génère risque et haut niveau de sécurité. Au même titre que toutes les grandes réunions internationales, de Davos au G8 en passant par les plages normandes.
Depuis toujours mais avec une recrudescence depuis le mois de novembre 03, le quai d'Orsay à chaque communiqué prend plaisir à rappeler les événements de cette période, et tout ce qu'il peut trouver comme info susceptible d'inquiéter le voyageur est distillée avec insistance, comme s'il cherchait à enfoncer le clou...
Cette ténacité est malsaine. Elle n'existe pas sur les autres destinations ayant vécu d'autres drames. Lorsqu'il s'agit de la Turquie, les mauvaises nouvelles font l'objet d'une longue page régulièrement republiée. Les événements de New York, Madrid, d'autres destinations ni plus ni moins à risque ne font l'objet que de quelques lignes discrètes.
Un magazine de la qualité de TourMaG.com se doit d'intervenir par rapport à une telle subjectivité, soit en ne publiant plus les infos du quai d'Orsay, (chacun sait où les trouver) soit en apportant, dans le cadre d'une autre rubrique des observations objectives sur des destinations injustement mises à mal.
La Turquie et Istanbul n'est pas la destination à risque telle qu'elle est commentée ci dessus. Sait-on que les responsables des attentats de l'an dernier ont tous été arrêtés et que leur procès va reprendre sous peu ?
Sait-on que les tensions avec les Kurdes sont sous contrôle, que les télés publiques ont des programmes en Kurde et que les députés Kurdes emprisonnés ont été libérés ? Sait-on qu'Istanbul est aujourd'hui l'une de villes européennes les plus branchées.
Et que dans ce pays, numéro 1 mondial du bikini, le coton et la soie locales servent plus à la fabrication des minijupes que des foulards ?!
Et sait-on aussi que la distance entre Istanbul et l'Irak est à peu près égale à la distance entre Paris et le Kosovo..."
Jean-Michel Foucault
Tab Tur Turizm
jmfoucault@turquie-passion.com
En tant que réceptif français implanté en Turquie depuis vingt ans, je suis avec mes collègues, turcs et français, professionnels de la destination, indigné de l'insistance et de la perversité du quai d'Orsay à communiquer négativement sur ce pays.
Il est clair que le sommet de l'OTAN à Istanbul génère risque et haut niveau de sécurité. Au même titre que toutes les grandes réunions internationales, de Davos au G8 en passant par les plages normandes.
Depuis toujours mais avec une recrudescence depuis le mois de novembre 03, le quai d'Orsay à chaque communiqué prend plaisir à rappeler les événements de cette période, et tout ce qu'il peut trouver comme info susceptible d'inquiéter le voyageur est distillée avec insistance, comme s'il cherchait à enfoncer le clou...
Cette ténacité est malsaine. Elle n'existe pas sur les autres destinations ayant vécu d'autres drames. Lorsqu'il s'agit de la Turquie, les mauvaises nouvelles font l'objet d'une longue page régulièrement republiée. Les événements de New York, Madrid, d'autres destinations ni plus ni moins à risque ne font l'objet que de quelques lignes discrètes.
Un magazine de la qualité de TourMaG.com se doit d'intervenir par rapport à une telle subjectivité, soit en ne publiant plus les infos du quai d'Orsay, (chacun sait où les trouver) soit en apportant, dans le cadre d'une autre rubrique des observations objectives sur des destinations injustement mises à mal.
La Turquie et Istanbul n'est pas la destination à risque telle qu'elle est commentée ci dessus. Sait-on que les responsables des attentats de l'an dernier ont tous été arrêtés et que leur procès va reprendre sous peu ?
Sait-on que les tensions avec les Kurdes sont sous contrôle, que les télés publiques ont des programmes en Kurde et que les députés Kurdes emprisonnés ont été libérés ? Sait-on qu'Istanbul est aujourd'hui l'une de villes européennes les plus branchées.
Et que dans ce pays, numéro 1 mondial du bikini, le coton et la soie locales servent plus à la fabrication des minijupes que des foulards ?!
Et sait-on aussi que la distance entre Istanbul et l'Irak est à peu près égale à la distance entre Paris et le Kosovo..."
Jean-Michel Foucault
Tab Tur Turizm
jmfoucault@turquie-passion.com
Cher Lecteur,
Sur la forme, TourMaG.com n'a pas à commenter les avis du Quai d'Orsay. Nous nous contentons de les reproduire in extenso. Bien entendu, chacun sait où les trouver, mais notre rôle est précisément de mettre cette information en exergue pour l'agence de voyage qui a le nez dans le guidon et manque souvent de temps pour aller la chercher.
Un intérêt confirmé par les statistiques de lecture que vous pouvez voir vous-même en fin de chaque article.
Sur le fond, nous vous accordons que les avertissements du Quai d'Orsay sont parfois très exagérés et que le "parapluie" ouvert est maximal. Mais nous pensons que les professionnels sont suffisamment (c'est leur métier, non ?) avertis pour ne pas prendre ces informations au pied de la lettre, et savoir lorsqu'ils peuvent laisser ou non partir un client.
Dans tous les cas, il ne nous appartient pas de choisir pour eux.
La Rédaction
Sur la forme, TourMaG.com n'a pas à commenter les avis du Quai d'Orsay. Nous nous contentons de les reproduire in extenso. Bien entendu, chacun sait où les trouver, mais notre rôle est précisément de mettre cette information en exergue pour l'agence de voyage qui a le nez dans le guidon et manque souvent de temps pour aller la chercher.
Un intérêt confirmé par les statistiques de lecture que vous pouvez voir vous-même en fin de chaque article.
Sur le fond, nous vous accordons que les avertissements du Quai d'Orsay sont parfois très exagérés et que le "parapluie" ouvert est maximal. Mais nous pensons que les professionnels sont suffisamment (c'est leur métier, non ?) avertis pour ne pas prendre ces informations au pied de la lettre, et savoir lorsqu'ils peuvent laisser ou non partir un client.
Dans tous les cas, il ne nous appartient pas de choisir pour eux.
La Rédaction