La croissance en 2004 devrait être tirée par le rétablissement du trafic avec l'Extrême-Orient (+14%) et une progression soutenue sur l'Europe (+6%) et l'Atlantique nord (+6%), prévoit l'AEA dans un communiqué. En 2003, le trafic des compagnies européennes (mesuré en passagers transportés et kilomètres parcourus) n'a progressé que de 1%, après avoir subi un recul de 4,8% en 2002, a indiqué l'AEA.
Les 31 compagnies membres de l'AEA (qui ne comprend pas les compagnies à bas tarifs) ont enregistré ensemble une perte cumulée de 2,4 milliards de dollars en 2003, a déclaré lors d'une conférence de presse à Bruxelles le président de l'AEA, Vagn Soerensen, qui dirige la compagnie autrichienne Austrian Airlines.
En 2004, "l'industrie pourra devenir rentable", a prudemment estimé Vagn Soerensen, qui a exclu que les pertes de 2003 puissent se renouveler. "Il n'y a pas de doute que nous sommes sur la voie de la reprise", a-t-il ajouté.
Interrogé sur les négociations actuellement en cours entre les Etats-Unis et l'Union européenne sur un accord type "ciel ouvert" libéralisant le trafic aérien entre les deux continents, M. Soerensen a demandé de ne pas bâcler les choses.
"Il faut privilégier un accord exhaustif qui apporte beaucoup de libéralisation, plutôt qu'un accord rapide" ouvrant moins les marchés, a-t-il souligné. "A l'intérieur de l'Union européenne aujourd'hui, il y a un vrai espace aérien commun" ou les compagnies peuvent se faire concurrence librement, a expliqué M. Soerensen. "Si on pouvait faire la même chose entre l'UE et les Etats-Unis, alors on aurait fait beaucoup de chemin", a-t-il souligné.
La Commission européenne, qui mène les négociations, a déjà affiché sa volonté d'arriver à un accord ambitieux, qui non seulement libéraliserait le trafic aérien entre Europe et Amérique mais permettrait aussi aux compagnies de faire des liaisons intérieures sur l'autre continent, et de racheter des rivales de l'autre côté de l'Atlantique.
Les 31 compagnies membres de l'AEA (qui ne comprend pas les compagnies à bas tarifs) ont enregistré ensemble une perte cumulée de 2,4 milliards de dollars en 2003, a déclaré lors d'une conférence de presse à Bruxelles le président de l'AEA, Vagn Soerensen, qui dirige la compagnie autrichienne Austrian Airlines.
En 2004, "l'industrie pourra devenir rentable", a prudemment estimé Vagn Soerensen, qui a exclu que les pertes de 2003 puissent se renouveler. "Il n'y a pas de doute que nous sommes sur la voie de la reprise", a-t-il ajouté.
Interrogé sur les négociations actuellement en cours entre les Etats-Unis et l'Union européenne sur un accord type "ciel ouvert" libéralisant le trafic aérien entre les deux continents, M. Soerensen a demandé de ne pas bâcler les choses.
"Il faut privilégier un accord exhaustif qui apporte beaucoup de libéralisation, plutôt qu'un accord rapide" ouvrant moins les marchés, a-t-il souligné. "A l'intérieur de l'Union européenne aujourd'hui, il y a un vrai espace aérien commun" ou les compagnies peuvent se faire concurrence librement, a expliqué M. Soerensen. "Si on pouvait faire la même chose entre l'UE et les Etats-Unis, alors on aurait fait beaucoup de chemin", a-t-il souligné.
La Commission européenne, qui mène les négociations, a déjà affiché sa volonté d'arriver à un accord ambitieux, qui non seulement libéraliserait le trafic aérien entre Europe et Amérique mais permettrait aussi aux compagnies de faire des liaisons intérieures sur l'autre continent, et de racheter des rivales de l'autre côté de l'Atlantique.