80% des ventes France d'Aeromexico sont réalisés par les agences de voyages © DR Aeromexico
La France, deuxième marché européen d’Aeromexico après l’Espagne, a encore du potentiel et reste une priorité pour la grande compagnie aérienne mexicaine.
Et pour cause : à partir de juin prochain, elle reliera Mexico à Paris pas moins de 13 fois par semaine, contre 9 actuellement (avec environ 85% de remplissage moyen).
« Nous volerons en bi-quotidien sauf le jeudi, avec un vol le jour et un vol la nuit », se réjouit Emmanuel Oswald, directeur commercial France depuis janvier 2018, dans son bureau du boulevard de la Madeleine, à Paris.
Privatisé depuis une dizaine d’années, contrôlé à 49% par Delta, le transporteur veut ainsi capitaliser sur le dynamisme des échanges franco-mexicains et sur la forte progression du tourisme dans le pays d’Amérique centrale où le nombre de visiteurs internationaux y a progressé d’environ 30% en 2018.
Et pour cause : à partir de juin prochain, elle reliera Mexico à Paris pas moins de 13 fois par semaine, contre 9 actuellement (avec environ 85% de remplissage moyen).
« Nous volerons en bi-quotidien sauf le jeudi, avec un vol le jour et un vol la nuit », se réjouit Emmanuel Oswald, directeur commercial France depuis janvier 2018, dans son bureau du boulevard de la Madeleine, à Paris.
Privatisé depuis une dizaine d’années, contrôlé à 49% par Delta, le transporteur veut ainsi capitaliser sur le dynamisme des échanges franco-mexicains et sur la forte progression du tourisme dans le pays d’Amérique centrale où le nombre de visiteurs internationaux y a progressé d’environ 30% en 2018.
« Dynamiser et diversifier le marché »
Surtout, le but de ce renforcement en France est de pousser les connexions qu’offre le transporteur depuis son hub de Mexico.
« Cela va beaucoup nous aider à diversifier notre offre pour les passagers et agences de voyages françaises », résume Rocío Blázquez Reyes, à la tête des ventes Europe.
Notamment pour amener les visiteurs français vers les régions mexicaines qu’ils connaissent moins, comme la côte Pacifique, où Alpitour vient d’ouvrir un premier « Bravo Club », à Puerto Vallarta.
« Tout le secteur va observer ce qu’il va se passer là-bas », explique Emmanuel Oswald, précisant que 80% des ventes d’Aeromexico en France sont réalisées par les agences de voyages et citant TUI, Thomas Cook et le Club Med comme ses partenaires principaux.
« Petit à petit, nous ouvrons aussi toute l’Amérique centrale et latine, des destinations sur lesquelles le marché français est très dynamique », poursuit-il.
« Sur des destinations comme le Belize, ouverte en novembre, nous observons une plus forte croissance des touristes français que les autres », ajoute Paul Verhagen, directeur des ventes internationales.
« Nous voulons devenir une référence des liaisons France-Amérique centrale. L’idée n’est pas de prendre la part du lion mais bien d’être présent partout. Aeromexico veut dynamiser et diversifier le marché », nous résume-t-il aussi.
« Cela va beaucoup nous aider à diversifier notre offre pour les passagers et agences de voyages françaises », résume Rocío Blázquez Reyes, à la tête des ventes Europe.
Notamment pour amener les visiteurs français vers les régions mexicaines qu’ils connaissent moins, comme la côte Pacifique, où Alpitour vient d’ouvrir un premier « Bravo Club », à Puerto Vallarta.
« Tout le secteur va observer ce qu’il va se passer là-bas », explique Emmanuel Oswald, précisant que 80% des ventes d’Aeromexico en France sont réalisées par les agences de voyages et citant TUI, Thomas Cook et le Club Med comme ses partenaires principaux.
« Petit à petit, nous ouvrons aussi toute l’Amérique centrale et latine, des destinations sur lesquelles le marché français est très dynamique », poursuit-il.
« Sur des destinations comme le Belize, ouverte en novembre, nous observons une plus forte croissance des touristes français que les autres », ajoute Paul Verhagen, directeur des ventes internationales.
« Nous voulons devenir une référence des liaisons France-Amérique centrale. L’idée n’est pas de prendre la part du lion mais bien d’être présent partout. Aeromexico veut dynamiser et diversifier le marché », nous résume-t-il aussi.
Une « nouvelle Aeromexico »
L’année 2018 a encore permis à la compagnie de battre son nouveau record de passagers transportés, atteignant presque la barre des 22 millions, avec un taux de remplissage moyen de ses avions de 80%.
« Sur 2018, je peux vous assurer que la compagnie a été profitable, assure Paul Verhagen, et ce malgré un contexte difficile : les élections au Mexique, le prix du baril de pétrole, le contexte géopolitique… ».
Et ce également malgré un crash survenu le 31 juillet 2018, lorsqu’un des Embraer 190 de la compagnie a quitté, au décollage, la piste de l’aéroport de Durango, ne faisant que deux blessés graves.
« En 2019, la compagnie va, après 5 ans d’expansion du réseau, entrer en phase de consolidation. Le marché mexicain est en pleine croissance et nous possédons une vraie vision sur le long terme », explique enfin Emmanuel Oswald.
Car la compagnie mexicaine poursuit une phase de modernisation déjà bien entamée. Après avoir fait sortir ses anciens appareils long-courriers de sa flotte, Aeromexico ne vole désormais qu’en 787-Dreamliner.
Si elle en possède déjà 17, deux appareils de plus viendront renforcer la flotte long-courrier d’ici à la fin 2019.
Sur le moyen-courrier, Aeromexico parie sur le 737 MAX 8, et espère posséder une vingtaine d’appareils d’ici 2022, contre 6 actuellement.
« Sur 2018, je peux vous assurer que la compagnie a été profitable, assure Paul Verhagen, et ce malgré un contexte difficile : les élections au Mexique, le prix du baril de pétrole, le contexte géopolitique… ».
Et ce également malgré un crash survenu le 31 juillet 2018, lorsqu’un des Embraer 190 de la compagnie a quitté, au décollage, la piste de l’aéroport de Durango, ne faisant que deux blessés graves.
« En 2019, la compagnie va, après 5 ans d’expansion du réseau, entrer en phase de consolidation. Le marché mexicain est en pleine croissance et nous possédons une vraie vision sur le long terme », explique enfin Emmanuel Oswald.
Car la compagnie mexicaine poursuit une phase de modernisation déjà bien entamée. Après avoir fait sortir ses anciens appareils long-courriers de sa flotte, Aeromexico ne vole désormais qu’en 787-Dreamliner.
Si elle en possède déjà 17, deux appareils de plus viendront renforcer la flotte long-courrier d’ici à la fin 2019.
Sur le moyen-courrier, Aeromexico parie sur le 737 MAX 8, et espère posséder une vingtaine d’appareils d’ici 2022, contre 6 actuellement.
Aeromexico en chiffres
- 85 ans d’histoire, 54 ans de présence en France. Membre fondateur de l’alliance Skyteam
- 9 vols hebdomadaires entre Paris et Mexico
- 80% des ventes France réalisées en agences
- 22 millions de passagers en 2018
- 14 000 employés
- Flotte de 140 avions, 8 ans d’âge moyen :
17 Boeing 787-8 et 787-9 Dreamliner (bi-classe, 2 ans de moyenne d’âge)
50 Boeing 737
30 Embraer 190
17 Embraer 145
14 Embraer 170 et 175
- 43 destinations depuis Mexico : 18 aux Etats-Unis, 18 en Amérique latine, 4 en Europe, 3 en Asie et 3 au Canada
- 9 vols hebdomadaires entre Paris et Mexico
- 80% des ventes France réalisées en agences
- 22 millions de passagers en 2018
- 14 000 employés
- Flotte de 140 avions, 8 ans d’âge moyen :
17 Boeing 787-8 et 787-9 Dreamliner (bi-classe, 2 ans de moyenne d’âge)
50 Boeing 737
30 Embraer 190
17 Embraer 145
14 Embraer 170 et 175
- 43 destinations depuis Mexico : 18 aux Etats-Unis, 18 en Amérique latine, 4 en Europe, 3 en Asie et 3 au Canada
Une pub d'Aeromexico fait le buzz
Ces derniers jours, une publicité, publiée il y a 8 mois par la compagnie mexicaine a connu un grand succès sur les réseaux sociaux.
En pleines tensions entre les gouvernements américains et mexicains, attisées par Donald Trump, ce spot piège les Américains et tourne en ridicule leur vision du Mexique.
En pleines tensions entre les gouvernements américains et mexicains, attisées par Donald Trump, ce spot piège les Américains et tourne en ridicule leur vision du Mexique.
Mexico's largest airline is trolling Americans and it's the best. h/t @Aeromexico pic.twitter.com/hPvqGnDZeF
— Kevin Sieff (@ksieff) 17 janvier 2019