Bientôt la fin du feuilleton Alitalia ? La compagnie nationale italienne, promise il y a encore un an à la faillite, doit, selon le scénario le plus vraisemblable, annoncer prochainement son rachat par un consortium mené par l’équivalent transalpin de la SNCF, la Ferrovie dello Stato.
Si un tel projet pourrait paraître surprenant en France, il a pourtant déjà été une première fois validé par le gouvernement italien puis par les commissaires extraordinaires qui dirigent provisoirement la compagnie aérienne.
« Le partenariat avec Ferrovie dello Stato est un point de départ, puis les investisseurs arriveront, nous avons des contacts très importants », a indiqué le vice-Premier ministre italien, Luigi Di Maio, devant la presse italienne.
En effet, le plan de sauvetage coordonné par la compagnie ferroviaire devrait inclure les Américains de Delta Airlines mais aussi les Anglais d’easyJet. Selon le très informé Ch-Aviation, une telle triple signature serait maintenant très proche, mais devra encore passer par Bruxelles et notamment par les autorités de la concurrence.
Si un tel projet pourrait paraître surprenant en France, il a pourtant déjà été une première fois validé par le gouvernement italien puis par les commissaires extraordinaires qui dirigent provisoirement la compagnie aérienne.
« Le partenariat avec Ferrovie dello Stato est un point de départ, puis les investisseurs arriveront, nous avons des contacts très importants », a indiqué le vice-Premier ministre italien, Luigi Di Maio, devant la presse italienne.
En effet, le plan de sauvetage coordonné par la compagnie ferroviaire devrait inclure les Américains de Delta Airlines mais aussi les Anglais d’easyJet. Selon le très informé Ch-Aviation, une telle triple signature serait maintenant très proche, mais devra encore passer par Bruxelles et notamment par les autorités de la concurrence.
Quels intérêts ?
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Pour le transporteur américain, membre comme Alitalia de l'alliance Skyteam, une telle prise de participation permettrait bien sûr de renforcer sa position sur les liaisons transatlantiques.
De son côté, la low-cost britannique ne cache plus son intérêt pour le ciel italien, un marché sur lequel elle a encore progressé de plus de 10% en 2017-2018, d’après ses derniers résultats publiés le 20 novembre 2018. Un an après le rachat d’une partie des actifs d’Air Berlin, une prise de participation chez Alitalia pourrait constituer une nouvelle très bonne opération pour la compagnie orange.
D’après le Corriere Della Sera, une réunion s’est tenue lundi 26 novembre 2018 entre la principale compagnie ferroviaire italienne, les représentants de Delta, ceux d’easyJet ainsi que des membres de fonds d’investissements américains.
Le but de cette fusion train/air étant de créer en Italie « une offre de transport intermodale pour intercepter les flux touristiques arrivant dans notre pays », selon Luigi Di Maio.
De son côté, la low-cost britannique ne cache plus son intérêt pour le ciel italien, un marché sur lequel elle a encore progressé de plus de 10% en 2017-2018, d’après ses derniers résultats publiés le 20 novembre 2018. Un an après le rachat d’une partie des actifs d’Air Berlin, une prise de participation chez Alitalia pourrait constituer une nouvelle très bonne opération pour la compagnie orange.
D’après le Corriere Della Sera, une réunion s’est tenue lundi 26 novembre 2018 entre la principale compagnie ferroviaire italienne, les représentants de Delta, ceux d’easyJet ainsi que des membres de fonds d’investissements américains.
Le but de cette fusion train/air étant de créer en Italie « une offre de transport intermodale pour intercepter les flux touristiques arrivant dans notre pays », selon Luigi Di Maio.
Rachat de 3 Airbus de Primera Air
En attendant d'être fixé sur son sort, le transporteur poursuit les investissements nécessaires à son redécollage. Après avoir dévoilé récemment de nouvelles ouvertures de lignes, puis un bilan financier en amélioration après des années de dégringolade financière, Alitalia s’est permis ces derniers jours d’ajouter trois nouveaux Airbus A321neo à sa flotte.
Un achat très symbolique puisque les appareils proviennent de Primera Air, la compagnie low-cost long-courrier danoise qui vient de déposer le bilan. Dans un futur proche, la compagnie aérienne italienne devrait poursuivre le renouvellement de sa flotte et le développement de son réseau. D’après les médias italiens, de nouvelles liaisons devraient voir le jour vers Washington, Séoul et Nairobi.
En attendant que sa fusion avec Ferrovie dello Stato soit actée, Alitalia reste toujours sous l’administration extraordinaire du gouvernement italien, auquel elle devra rembourser un crédit-relais de près de 1 milliard d’euros.
Un achat très symbolique puisque les appareils proviennent de Primera Air, la compagnie low-cost long-courrier danoise qui vient de déposer le bilan. Dans un futur proche, la compagnie aérienne italienne devrait poursuivre le renouvellement de sa flotte et le développement de son réseau. D’après les médias italiens, de nouvelles liaisons devraient voir le jour vers Washington, Séoul et Nairobi.
En attendant que sa fusion avec Ferrovie dello Stato soit actée, Alitalia reste toujours sous l’administration extraordinaire du gouvernement italien, auquel elle devra rembourser un crédit-relais de près de 1 milliard d’euros.