Grèves chez Ryanair, manque d'effectif dans les aéroports ou nouveau P-DG chez Air France ... l'été aura été plein de turbulence dans le ciel mondial © DR paulbr75 Pixabay
Un Canadien chez Air France
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Après plusieurs mois de rumeurs, de nominations refusées ou avortées, on sait enfin qui succédera à Jean-Marc Janaillac à la tête de la première compagnie aérienne française : Benjamin Smith, actuel numéro 2 d’Air Canada.
Sa nomination, survenue le jeudi 16 août 2018, a évidemment fait réagir les syndicats d’Air France, toujours enlisés dans un grave conflit avec la direction au sujet d’une hausse des salaires.
Pour l’intersyndicale, il est ainsi « inconcevable que la compagnie Air France, française depuis 1933, tombe dans les mains d’un dirigeant étranger dont la candidature serait poussée par un groupe industriel concurrent ». Ces derniers termes sont une référence à Delta Airlines, partenaire et actionnaire du groupe Air France-KLM, et dont les syndicats accuse Benjamin Smith d’être le cheval de Troie.
Autre sujet provocant l’ire des salariés : la rémunération du futur P-DG, qui devrait être comprise entre 3 et 3,25 millions d’euros. Une somme qui, si elle est conforme aux standards du transport aérien, représente le triple de ce que touchaient les anciens patrons d’Air France-KLM.
D’après nos informations, l’actuel numéro 2 d’Air Canada en contrat jusqu’au 31 août outre-atlantique, devrait prendre ses fonctions au plus tard le 30 septembre 2018.
Sa nomination, survenue le jeudi 16 août 2018, a évidemment fait réagir les syndicats d’Air France, toujours enlisés dans un grave conflit avec la direction au sujet d’une hausse des salaires.
Pour l’intersyndicale, il est ainsi « inconcevable que la compagnie Air France, française depuis 1933, tombe dans les mains d’un dirigeant étranger dont la candidature serait poussée par un groupe industriel concurrent ». Ces derniers termes sont une référence à Delta Airlines, partenaire et actionnaire du groupe Air France-KLM, et dont les syndicats accuse Benjamin Smith d’être le cheval de Troie.
Autre sujet provocant l’ire des salariés : la rémunération du futur P-DG, qui devrait être comprise entre 3 et 3,25 millions d’euros. Une somme qui, si elle est conforme aux standards du transport aérien, représente le triple de ce que touchaient les anciens patrons d’Air France-KLM.
D’après nos informations, l’actuel numéro 2 d’Air Canada en contrat jusqu’au 31 août outre-atlantique, devrait prendre ses fonctions au plus tard le 30 septembre 2018.
La galère chez Ryanair
La colère gronde aussi chez Ryanair. Pour la première fois, les pilotes et le personnel navigant commercial de la low-cost irlandaise se sont mis en grève, engendrant de graves perturbations du trafic aérien partout en Europe au beau milieu de la saison touristique.
En Belgique, en Italie, en Espagne ou encore au Portugal, les employés de la compagnie ont enchainé les jours de grèves, protestant sur leurs conditions de travail. Au total, en 12 journées de grèves, près de 270 000 passagers ont été impactés.
Ces derniers jours, un accord, dont le contenu n’a pas été dévoilé, aurait été trouvé avec le syndicat de pilotes irlandais Forsa, laissant planer l’espoir d’une sortie de crise ailleurs en Europe. Selon AirHelp, un spécialiste de l’indemnisation aérienne, la compagnie low-cost devrait encore près de 78 millions d’euros aux passagers lésés.
Par ailleurs, la compagnie dirigée par Michael O'Leary, a également annoncé ces derniers jours rendre payant les bagages en cabine de moins de 10 kilos.
En Belgique, en Italie, en Espagne ou encore au Portugal, les employés de la compagnie ont enchainé les jours de grèves, protestant sur leurs conditions de travail. Au total, en 12 journées de grèves, près de 270 000 passagers ont été impactés.
Ces derniers jours, un accord, dont le contenu n’a pas été dévoilé, aurait été trouvé avec le syndicat de pilotes irlandais Forsa, laissant planer l’espoir d’une sortie de crise ailleurs en Europe. Selon AirHelp, un spécialiste de l’indemnisation aérienne, la compagnie low-cost devrait encore près de 78 millions d’euros aux passagers lésés.
Par ailleurs, la compagnie dirigée par Michael O'Leary, a également annoncé ces derniers jours rendre payant les bagages en cabine de moins de 10 kilos.
Le grand chaos du ciel européen
Eurocontrol, l’organisme assurant la coordination du contrôle aérien en Europe, avait prévenu : le retard moyen des vols en Europe devait exploser pendant l’été 2018. Et, sans surprise, entre retards et annulations, la pagaille a été totale dans le ciel européen ces deux derniers mois.
D’après les données de Refund my Ticket, entre le 1er juillet et le 13 août 2018, 7% des vols sont partis avec plus d’une heure de retard (4,5% en 2016 et 2017), et le taux de vols annulés a été multiplié par deux. Sur le mois de juillet, le retard médian au décollage de tous les vols partant d’Europe s’est aussi élevé à 19 minutes.
En cause, encore et toujours : les pénuries de personnels, en particulier des contrôleurs aériens. Un phénomène auquel s’ajoute de nombreuses grèves survenues pendant les départs en vacances.
D’après les données de Refund my Ticket, entre le 1er juillet et le 13 août 2018, 7% des vols sont partis avec plus d’une heure de retard (4,5% en 2016 et 2017), et le taux de vols annulés a été multiplié par deux. Sur le mois de juillet, le retard médian au décollage de tous les vols partant d’Europe s’est aussi élevé à 19 minutes.
En cause, encore et toujours : les pénuries de personnels, en particulier des contrôleurs aériens. Un phénomène auquel s’ajoute de nombreuses grèves survenues pendant les départs en vacances.
Un crash impressionant pour Aeromexico
Mercredi 1er août 2018, 103 passagers et membres d’équipage d’un vol Aeromexico, membre de l’alliance Skyteam aux côtés d’Air France, ont tous survécu au crash de leur Embraer 190.
L’appareil, qui effectuait la liaison entre Durango et Mexico, s’est écrasé vers 15h30 heure locale, alors qu’il décollait au milieu d’un orage. Quelques secondes après avoir quitté le sol, une rafale de vent aurait déstabilisé l’avion, et une aile aurait alors touché le sol. Les moteurs se sont alors détachés, et l’avion a glissé sur 300 mètres avant de s’enflammer.
Fait rarissime, de nombreux passagers ont pu filmer l’incident puis publier leurs vidéos sur les réseaux sociaux.
L’appareil, qui effectuait la liaison entre Durango et Mexico, s’est écrasé vers 15h30 heure locale, alors qu’il décollait au milieu d’un orage. Quelques secondes après avoir quitté le sol, une rafale de vent aurait déstabilisé l’avion, et une aile aurait alors touché le sol. Les moteurs se sont alors détachés, et l’avion a glissé sur 300 mètres avant de s’enflammer.
Fait rarissime, de nombreux passagers ont pu filmer l’incident puis publier leurs vidéos sur les réseaux sociaux.
WATCH: Dramatic video shot by a passenger shows Aeroméxico plane taking off and crashing in Mexico. https://t.co/wStmGY2gGl pic.twitter.com/rjwF0aDkcs
— NBC News (@NBCNews) 2 août 2018
Today I faced my biggest fear. Nothing can describe how I felt in that moment but I have no one to thank except God, for giving me the opportunity to come out alive and well. I will forever be counting my blessings 😭❤️ pic.twitter.com/XUG3FA9q37
— Ashley Garcia (@thenamesashleyy) 1 août 2018