Roland heguy avec Philippe pain, hôtelier à Versailles (royal hotel) qui a reçu son étiquette aujourd'hui ^- Photo : G.M.
Profitant de l'année internationale du tourisme durable pour le développement, et du Salon mondial du tourisme (SMT) qui s'est ouvert ce jeudi 16 mars 2017 au matin, le ministère de l'Environnement de l'énergie et de la mer, a officiellement lancé le dispositif national d'affichage environnemental chez les hôteliers.
Le principe de cette loi voulue par Ségolène Royal : afficher clairement à tous les clients des hôtels français l'impact environnemental de la nuit qu'ils vont y passer.
"L'affichage environnemental est révolutionnaire, et c'est une première mondiale, explique Alexandra Bonnet, adjointe au Commissariat général au développement durable. Le but est de mettre les utilisateurs face à leurs responsabilités".
Après une analyse "de cycle de vie" de l'hôtel, le gérant est invité à afficher une étiquette classant globalement leur établissement de A à E.
Plusieurs critères rentrent en compte : impact sur le climat, consommation d'eau, consommation de ressources non renouvelables, produits bio et écolabelisés.
Enfin un texte accompagne l'affichage pour expliquer au client la démarche de l'hôtelier.
Le principe de cette loi voulue par Ségolène Royal : afficher clairement à tous les clients des hôtels français l'impact environnemental de la nuit qu'ils vont y passer.
"L'affichage environnemental est révolutionnaire, et c'est une première mondiale, explique Alexandra Bonnet, adjointe au Commissariat général au développement durable. Le but est de mettre les utilisateurs face à leurs responsabilités".
Après une analyse "de cycle de vie" de l'hôtel, le gérant est invité à afficher une étiquette classant globalement leur établissement de A à E.
Plusieurs critères rentrent en compte : impact sur le climat, consommation d'eau, consommation de ressources non renouvelables, produits bio et écolabelisés.
Enfin un texte accompagne l'affichage pour expliquer au client la démarche de l'hôtelier.
Comment développer le projet ?
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Les hôteliers s'étaient portés volontaires pour être l'une des trois premières industries françaises à mettre en place ce dispositif d'affichage environnemental des produits.
"Nous sommes tous responsable du réchauffement climatique, à nous d'en prendre conscience", estime Roland Marion, de l'Agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie (ADEME).
S'adressant aux hôteliers réunis au Salon mondial du tourisme, Alexandra Bonnet salue "leur courage pour leur engagement pour le climat. Vous êtes des pionniers et contribuez à une nouvelle norme sociale".
Le projet était expérimenté dans 150 établissements français depuis 2011, et entend cette année se déployer plus massivement sur le territoire. Tout l'enjeu maintenant est de passer d'une centaine à des dizaines de milliers d'hôtels.
"La clef se trouve dans la promotion qu'en feront les sites de réservations en ligne, poursuit Alexandra Bonnet.
Tant qu'ils ne s'approprieront pas cette dimension écologique, on aura du mal à développer le projet".
Elle préfère parier sur une dynamique vertueuse insufflée par les hôteliers, plutôt que d'imposer le projet comme le Grenelle de l'environnement l'avait initialement prévu.
"Nous sommes tous responsable du réchauffement climatique, à nous d'en prendre conscience", estime Roland Marion, de l'Agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie (ADEME).
S'adressant aux hôteliers réunis au Salon mondial du tourisme, Alexandra Bonnet salue "leur courage pour leur engagement pour le climat. Vous êtes des pionniers et contribuez à une nouvelle norme sociale".
Le projet était expérimenté dans 150 établissements français depuis 2011, et entend cette année se déployer plus massivement sur le territoire. Tout l'enjeu maintenant est de passer d'une centaine à des dizaines de milliers d'hôtels.
"La clef se trouve dans la promotion qu'en feront les sites de réservations en ligne, poursuit Alexandra Bonnet.
Tant qu'ils ne s'approprieront pas cette dimension écologique, on aura du mal à développer le projet".
Elle préfère parier sur une dynamique vertueuse insufflée par les hôteliers, plutôt que d'imposer le projet comme le Grenelle de l'environnement l'avait initialement prévu.
Opération séduction
D'autant qu'une telle politique peut faire économiser beaucoup aux hôteliers, d'après le gouvernement et les différentes associations professionnelles qui portent le projet.
"Les coûts d'exploitation peuvent baisser de 7%, sur un ordre de grandeur de 0,50 à 2€ par nuitée, résume Roland Marion.
Sur un hôtel de taille moyenne de 10 000 nuitées par an, les économies se situent autour de 10 000€".
De plus, "c'est une approche différente, plus démocratique et ouvert sur les gains que l'éco-label européen".
"Tous les acteurs y gagnent, a se mettre à l'affichage environnemental, ajoute un communiqué de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH).
"l'hôtelier améliore son image en communiquant ses performances environnementales et réduisant ses coûts, le client fait un geste pour l'environnement lors de sa réservation d'hôtel et le secteur du tourisme français montre ici sa capacité à innover au niveau international".
"Les coûts d'exploitation peuvent baisser de 7%, sur un ordre de grandeur de 0,50 à 2€ par nuitée, résume Roland Marion.
Sur un hôtel de taille moyenne de 10 000 nuitées par an, les économies se situent autour de 10 000€".
De plus, "c'est une approche différente, plus démocratique et ouvert sur les gains que l'éco-label européen".
"Tous les acteurs y gagnent, a se mettre à l'affichage environnemental, ajoute un communiqué de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH).
"l'hôtelier améliore son image en communiquant ses performances environnementales et réduisant ses coûts, le client fait un geste pour l'environnement lors de sa réservation d'hôtel et le secteur du tourisme français montre ici sa capacité à innover au niveau international".