© Jérôme Rommé - Fotolia.com
Pour 55 % des Français, partir en vacances est un besoin vital (1).
63 % sont d'ailleurs partis en 2016. Les vacances font partie des principales attentes pour 58 % des salariés en matière de qualité de vie en dehors du travail (2). Mais sans l'aide apportée par leurs comités d'entreprise, sans leur offre de chèques-vacances, de tarifs négociés et de participation financière de leurs comités d’entreprises, les salariés seraient-ils aussi nombreux à partir ?
La conjoncture économique pèse sur le tourisme en général et donc sur celui des groupes. En 2016 ce dernier marché s’est maintenu. Il a même progressé sur certains secteurs.
Nous l’avons remarqué sur les dernières éditions de SalonsCE. Les long-courriers, les pays lointains tels le Pérou, la Colombie, la Chine etc. intéressent de plus en plus le marché des CE.
L'hôtellerie de plein air reste très prisée par les salariés car elle conserve un bon rapport qualité/prix tout en proposant de multiples activités et animations adaptées aux vacances familiales.
De son côté le secteur touristique s'adapte aux attentes des salariés en matière de personnalisation de leurs vacances et de diversification de l’offre à l’intérieur d’un même séjour.
Mais au vu de leurs capacités financières qui diminuent en impactant de fait le secteur loisirs/vacances, les CE s’inquiètent.
Cette situation se traduirait disent-ils par des offres moins onéreuses dans le cadre de courts séjours, par davantage de destinations européennes au détriment du long courrier, par la généralisation des règlements échelonnés.
Rappelons que 5 % (4) du budget consommation des Français est dédié aux vacances.
63 % sont d'ailleurs partis en 2016. Les vacances font partie des principales attentes pour 58 % des salariés en matière de qualité de vie en dehors du travail (2). Mais sans l'aide apportée par leurs comités d'entreprise, sans leur offre de chèques-vacances, de tarifs négociés et de participation financière de leurs comités d’entreprises, les salariés seraient-ils aussi nombreux à partir ?
La conjoncture économique pèse sur le tourisme en général et donc sur celui des groupes. En 2016 ce dernier marché s’est maintenu. Il a même progressé sur certains secteurs.
Nous l’avons remarqué sur les dernières éditions de SalonsCE. Les long-courriers, les pays lointains tels le Pérou, la Colombie, la Chine etc. intéressent de plus en plus le marché des CE.
L'hôtellerie de plein air reste très prisée par les salariés car elle conserve un bon rapport qualité/prix tout en proposant de multiples activités et animations adaptées aux vacances familiales.
De son côté le secteur touristique s'adapte aux attentes des salariés en matière de personnalisation de leurs vacances et de diversification de l’offre à l’intérieur d’un même séjour.
Mais au vu de leurs capacités financières qui diminuent en impactant de fait le secteur loisirs/vacances, les CE s’inquiètent.
Cette situation se traduirait disent-ils par des offres moins onéreuses dans le cadre de courts séjours, par davantage de destinations européennes au détriment du long courrier, par la généralisation des règlements échelonnés.
Rappelons que 5 % (4) du budget consommation des Français est dédié aux vacances.
Attention aux cotisations sociales et à la nouvelle loi travail
En application de la loi toutes sommes versées aux travailleurs en contrepartie ou à l'occasion du travail, tous les avantages en argent et tous les avantages en nature sont soumis à une taxation pour les cotisations des assurances sociales, des accidents du travail et des allocations familiales.
Les avantages alloués par les comités d'entreprise, à l'exception de ceux ayant un caractère de secours, sont également soumis à cotisation. Mais une tolérance (5) existe pour certaines prestations tels les avantages destinés, sans discrimination, à favoriser ou améliorer les activités extra-professionnelles, sociales ou culturelles des salariés et de leur famille (dont font partie les sports et les loisirs).
La loi travail impacte également les congés payés tant dans leur utilisation par leur salarié que dans leur mise en place par l'employeur.
Ainsi, les nouveaux venus peuvent bénéficier de leurs congés acquis avant la première année calendaire. Les jeunes parents ont par ailleurs 2 jours de congés supplémentaires par enfant à charge. Une nouvelle dérogation permet, sous condition, de poser des congés supérieurs à 24 jours.
Le délai de modification des dates de départ pourra être d'un délai plus court en cas d'accord collectif. Il était jusqu'à présent impossible à modifier par l'employeur un mois avant le début des vacances – sauf circonstances exceptionnelles.
Enfin, en cas de fermeture totale de l’entreprise (par chômage technique par exemple), l’employeur pourra imposer des congés sans avis préalable des délégués du personnel.
(1)Baromètre réalisé par le cabinet Raffour Interactif pour Opodo - Mars 2017
(2) Etude SalonsCE/CSA - La Qualité de vie au travail, dans et hors l’entreprise, janvier 2014
(3) Etude Atout France "Le Marché du tourisme de groupe" - 2016
(4) Enquête Credoc - Juillet 2016
(5) Instruction ministérielle du 17 avril 1985, Lettres-circulaires Acoss du 4 janvier 1989, 3 décembre 1996, 26 février 2002, 27 octobre 2004, 14 décembre 2006
Les avantages alloués par les comités d'entreprise, à l'exception de ceux ayant un caractère de secours, sont également soumis à cotisation. Mais une tolérance (5) existe pour certaines prestations tels les avantages destinés, sans discrimination, à favoriser ou améliorer les activités extra-professionnelles, sociales ou culturelles des salariés et de leur famille (dont font partie les sports et les loisirs).
La loi travail impacte également les congés payés tant dans leur utilisation par leur salarié que dans leur mise en place par l'employeur.
Ainsi, les nouveaux venus peuvent bénéficier de leurs congés acquis avant la première année calendaire. Les jeunes parents ont par ailleurs 2 jours de congés supplémentaires par enfant à charge. Une nouvelle dérogation permet, sous condition, de poser des congés supérieurs à 24 jours.
Le délai de modification des dates de départ pourra être d'un délai plus court en cas d'accord collectif. Il était jusqu'à présent impossible à modifier par l'employeur un mois avant le début des vacances – sauf circonstances exceptionnelles.
Enfin, en cas de fermeture totale de l’entreprise (par chômage technique par exemple), l’employeur pourra imposer des congés sans avis préalable des délégués du personnel.
(1)Baromètre réalisé par le cabinet Raffour Interactif pour Opodo - Mars 2017
(2) Etude SalonsCE/CSA - La Qualité de vie au travail, dans et hors l’entreprise, janvier 2014
(3) Etude Atout France "Le Marché du tourisme de groupe" - 2016
(4) Enquête Credoc - Juillet 2016
(5) Instruction ministérielle du 17 avril 1985, Lettres-circulaires Acoss du 4 janvier 1989, 3 décembre 1996, 26 février 2002, 27 octobre 2004, 14 décembre 2006
Organisés par le groupe Comexposium, SalonsCE et France CE proposent aux représentants du personnel, aux élus et aux instances représentatives du Personnel (IRP) 53 rendez-vous annuels dans 41 villes de France.
Le prochain (et le dernier du premier semestre) aura lieu cette semaine, les 1er et 2 juin à Disneyland Paris.
Avec la participation de fournisseurs locaux, régionaux ou nationaux et par une série de conférences et de débats pratiques ces salons apportent de l’expertise, des services et des produits utiles aux élus dans l’exercice de leur mandature.
Ils sont organisés sur un ou deux jours voire trois pour l’édition nationale à Paris.
Le prochain (et le dernier du premier semestre) aura lieu cette semaine, les 1er et 2 juin à Disneyland Paris.
Avec la participation de fournisseurs locaux, régionaux ou nationaux et par une série de conférences et de débats pratiques ces salons apportent de l’expertise, des services et des produits utiles aux élus dans l’exercice de leur mandature.
Ils sont organisés sur un ou deux jours voire trois pour l’édition nationale à Paris.