Les Français ont été 130 000 à choisir le Liban comme destination de vacances, devenant ainsi le 1er marché émetteur. Ici, vue sur le site de Balbeeck - DR : JDL
Comme le disait Steve Mac Queen dans l’un de ses films culte : « Jusque là, tout va bien… »: le tourisme libanais semble globalement préservé de la crise syrienne.
Certes, en 2011, avec une fréquentation globale en baisse d’environ 20 % par rapport à 2010, l’impact n’a pas été négligeable.
Les Français ont tout de même été 130 000 à choisir le Liban comme destination de vacances, devenant ainsi le 1er marché émetteur.
Et d’ailleurs, le début de l’année 2012 et la saison automne-hiver 2011-2012 se sont plutôt bien passés.
« Ça a très bien marché jusqu’en avril, » explique Serge Akl, le directeur de l’Office du tourisme libanais à Paris, « surtout au mois d’avril, avec les fêtes de Pâques, où nous avons connu des taux de remplissage à 90%. »
Certes, en 2011, avec une fréquentation globale en baisse d’environ 20 % par rapport à 2010, l’impact n’a pas été négligeable.
Les Français ont tout de même été 130 000 à choisir le Liban comme destination de vacances, devenant ainsi le 1er marché émetteur.
Et d’ailleurs, le début de l’année 2012 et la saison automne-hiver 2011-2012 se sont plutôt bien passés.
« Ça a très bien marché jusqu’en avril, » explique Serge Akl, le directeur de l’Office du tourisme libanais à Paris, « surtout au mois d’avril, avec les fêtes de Pâques, où nous avons connu des taux de remplissage à 90%. »
L’été s’annonce plutôt bien malgré les conflits avec la Syrie
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« Sur l’hiver, nous avons réalisé une augmentation de 30 %, » confirme Adeline Fiani, la directrice Générale d’Aya Désirs d’Orient.
« Nous avons eu beaucoup de groupes et de congrès. Le produit ski que nous proposions avec Intercontinental a très bien marché aussi, mais il faut néanmoins relativiser ces résultats, car 2011 a été pénalisé par le "Printemps arabe" ».
Pour le spécialiste de la destination, l’été s’annonce plutôt bien également, avec un panier moyen à 1 500 € pour un séjour d’une semaine tout compris.
Hélas, depuis un bon mois désormais, la crise syrienne atteint de nouveaux sommets.
Les observateurs de l’ONU sont désormais sur place, les attentats se font plus fréquents et l’on parle aussi de heurts à la frontière syrienne.
« Nous avons eu beaucoup de groupes et de congrès. Le produit ski que nous proposions avec Intercontinental a très bien marché aussi, mais il faut néanmoins relativiser ces résultats, car 2011 a été pénalisé par le "Printemps arabe" ».
Pour le spécialiste de la destination, l’été s’annonce plutôt bien également, avec un panier moyen à 1 500 € pour un séjour d’une semaine tout compris.
Hélas, depuis un bon mois désormais, la crise syrienne atteint de nouveaux sommets.
Les observateurs de l’ONU sont désormais sur place, les attentats se font plus fréquents et l’on parle aussi de heurts à la frontière syrienne.
Des professionnels optimistes et une clientèle qui s’étoffe
« Cette situation a effectivement relancé l’inquiétude, mais nous restons positifs, » confie Serge Akl qui constate toutefois que « même si c’est moins bien qu’espéré, les hôtels, le Movenpïck ou l’Albergo par exemple, font mieux que l’an dernier, avec un taux d’occupation à 70 ou 80%. »
Pour Adeline Fiani, « malgré la Syrie et les tensions qu’elle entraine, on parvient quand même à travailler car la diaspora libanaise est telle que ça fonctionne toujours. »
La directrice d’Aya estime en outre que, sur le marché français, la clientèle de la destination s’étoffe. « Elle devient plus jeune et plus festive, » explique-t-elle en évoquant le développement des échanges économiques entre la France et le Liban, pays francophone qui multiplie également les jumelages avec les villes françaises.
« C’est pour cela d’ailleurs que nous mettons beaucoup d’espoir dans le produit « cinéma » que nous venons de lancer, » ajoute Adeline Fiani en soulignant les nombreux tournages qui se déroulent au Liban et le succès populaire que certains de ces films ont rencontré sur le marché français.
Pour Adeline Fiani, « malgré la Syrie et les tensions qu’elle entraine, on parvient quand même à travailler car la diaspora libanaise est telle que ça fonctionne toujours. »
La directrice d’Aya estime en outre que, sur le marché français, la clientèle de la destination s’étoffe. « Elle devient plus jeune et plus festive, » explique-t-elle en évoquant le développement des échanges économiques entre la France et le Liban, pays francophone qui multiplie également les jumelages avec les villes françaises.
« C’est pour cela d’ailleurs que nous mettons beaucoup d’espoir dans le produit « cinéma » que nous venons de lancer, » ajoute Adeline Fiani en soulignant les nombreux tournages qui se déroulent au Liban et le succès populaire que certains de ces films ont rencontré sur le marché français.
C’est surtout la clientèle arabe qui marque le pas
Le directeur de l’OT constate également cette évolution : « La clientèle devient plus « happy few », plus urbaine, » assure-t-il, « elle veut profiter de l’ébullition culturelle et artistique qui dynamise le pays. »
« En fait le marché français est l’un des moins affectés… il perd peut-être 5 % environ lorsque d’autres s’effondrent de 20 %, » précise encore Serge Akl, pour qui les Français savent faire la part des choses car ils connaissent bien la vie quotidienne des Libanais.
Pour expliquer l’essentiel de la baisse que connaît actuellement la fréquentation internationale du Liban, il regarde plutôt du côté des marchés arabes qui se sentent bien plus concernés que les Européens par le conflit Sunnites/Salafistes contre Chiites.
« Hors Europe, France et Allemagne en particulier, aucun marché ne peut compenser le retrait de la clientèle arabe… » conclut-il, « c’est pourquoi nous prévoyons de démarcher davantage l’Italie ou la Grande Bretagne, et l’Espagne surtout, avec l’ouverture qu’elle pourrait nous donner sur l’Amérique du Sud. »
« En fait le marché français est l’un des moins affectés… il perd peut-être 5 % environ lorsque d’autres s’effondrent de 20 %, » précise encore Serge Akl, pour qui les Français savent faire la part des choses car ils connaissent bien la vie quotidienne des Libanais.
Pour expliquer l’essentiel de la baisse que connaît actuellement la fréquentation internationale du Liban, il regarde plutôt du côté des marchés arabes qui se sentent bien plus concernés que les Européens par le conflit Sunnites/Salafistes contre Chiites.
« Hors Europe, France et Allemagne en particulier, aucun marché ne peut compenser le retrait de la clientèle arabe… » conclut-il, « c’est pourquoi nous prévoyons de démarcher davantage l’Italie ou la Grande Bretagne, et l’Espagne surtout, avec l’ouverture qu’elle pourrait nous donner sur l’Amérique du Sud. »