Le nouveau directeur général de Look, Jean-Marc Batta, a annoncé une perte prévisionnelle nette de 16 millions d'euros pour l'exercice 2002-2003, clos au 31 octobre. Le chiffre d'affaires devrait être de 230 M EUR, contre 292 M pour l'exercice précédent, a-t-il dit, soit un recul de quelque 20%.
J.M. Batta a expliqué ces mauvais résultats par "la conjoncture défavorable", "les perturbations du marché", mais aussi depuis trois ans un "mauvais positionnement" en matière de tarifs, qui avaient "perdu leur compétitivité".
Le responsable, en place depuis février, a annoncé un plan de relance ambitieux avec, outre la recapitalisation, l'achèvement d'un plan social touchant 80 personnes, un repositionnement agressif de la politique de prix, revus nettement à la baisse, et le lancement d'un nouveau label de produits, Lookeko, pour élargir son marché.
Il a estimé qu'un retour à l'équilibre de l'entreprise devrait avoir lieu "sous deux ans", avec un début de redressement "dès l'année prochaine". La baisse de prix de la nouvelle brochure, réduite de 80 pages, va selon les produits de la gamme Club Lookea de 6% à 17%, et atteint même 38% pour les croisières en Égypte.
Ceci a été possible, a expliqué J.M. Bata, par une meilleure politique d'achats faisant davantage jouer la concurrence.
Plan de relance ambitieux et retour à l'équilibre "sous deux ans"
Outre le lancement de séjours destinés à une clientèle moins fortunée ou plus jeune sous le label Lookeko, au nombre de six (pour huit Clubs Lookea), Look a également annoncé un recentrage de son activité vente de vols secs charters, qui représente actuellement quelque 50% de son chiffre d'affaires.
Ces vols sont recentrés sur dix à douze destinations maximum, les plus porteuses, notamment sur l'Afrique, les Antilles ou Montréal, représentant selon Look "80% du marché". Il s'agit, selon le directeur général, d'obtenir de meilleurs prix et un stock important. En complément, la vente de vols réguliers "à tarifs négociés" avec 80 compagnies aériennes se poursuit.
Il a précisé qu'une fusion avec Vacances Air Transat France, autre filiale de la maison mère, n'était pas d'actualité, mais que certains services étaient mis en commun, comme l'informatique, les affaires juridiques et les ressources humaines, ainsi que certains achats.
Look pourrait mettre en concurrence Star Airlines
Par ailleurs le responsable a confirmé que Transat A.T. entendait vendre son autre filiale française Anyway, agence de voyages à prix réduits spécialisée dans la vente de billets d'avion sur internet. Il s'agit, a-t-il précisé, de se recentrer sur le cœur de métier du tour opérateur, tout en dégageant des actifs pour recapitaliser Look.
Il a précisé que l'accord n'était pas signé mais les discussions "très avancées", laissant entendre que l'acquéreur serait un autre acteur d'internet, ce qui était satisfaisant dans la mesure où Anyway était arrivé à un stade de développement nécessitant d'importants investissements.
Enfin il a indiqué que Look Voyages n'excluait pas de mettre en concurrence pour ses achats aériens Star Airlines, dont Transat A.T. détient 34%, avec d'autres transporteurs. Il a "regretté" que le transporteur, toujours dirigé par l'ex directeur général de Look Voyages, Cédric Pastour, ait lancé récemment "sans concertation ni débat" un nouveau voyagiste en ligne, Crystal.
La Rédaction avec AFP - 11 septembre 2003
redaction@tourmag.com
J.M. Batta a expliqué ces mauvais résultats par "la conjoncture défavorable", "les perturbations du marché", mais aussi depuis trois ans un "mauvais positionnement" en matière de tarifs, qui avaient "perdu leur compétitivité".
Le responsable, en place depuis février, a annoncé un plan de relance ambitieux avec, outre la recapitalisation, l'achèvement d'un plan social touchant 80 personnes, un repositionnement agressif de la politique de prix, revus nettement à la baisse, et le lancement d'un nouveau label de produits, Lookeko, pour élargir son marché.
Il a estimé qu'un retour à l'équilibre de l'entreprise devrait avoir lieu "sous deux ans", avec un début de redressement "dès l'année prochaine". La baisse de prix de la nouvelle brochure, réduite de 80 pages, va selon les produits de la gamme Club Lookea de 6% à 17%, et atteint même 38% pour les croisières en Égypte.
Ceci a été possible, a expliqué J.M. Bata, par une meilleure politique d'achats faisant davantage jouer la concurrence.
Plan de relance ambitieux et retour à l'équilibre "sous deux ans"
Outre le lancement de séjours destinés à une clientèle moins fortunée ou plus jeune sous le label Lookeko, au nombre de six (pour huit Clubs Lookea), Look a également annoncé un recentrage de son activité vente de vols secs charters, qui représente actuellement quelque 50% de son chiffre d'affaires.
Ces vols sont recentrés sur dix à douze destinations maximum, les plus porteuses, notamment sur l'Afrique, les Antilles ou Montréal, représentant selon Look "80% du marché". Il s'agit, selon le directeur général, d'obtenir de meilleurs prix et un stock important. En complément, la vente de vols réguliers "à tarifs négociés" avec 80 compagnies aériennes se poursuit.
Il a précisé qu'une fusion avec Vacances Air Transat France, autre filiale de la maison mère, n'était pas d'actualité, mais que certains services étaient mis en commun, comme l'informatique, les affaires juridiques et les ressources humaines, ainsi que certains achats.
Look pourrait mettre en concurrence Star Airlines
Par ailleurs le responsable a confirmé que Transat A.T. entendait vendre son autre filiale française Anyway, agence de voyages à prix réduits spécialisée dans la vente de billets d'avion sur internet. Il s'agit, a-t-il précisé, de se recentrer sur le cœur de métier du tour opérateur, tout en dégageant des actifs pour recapitaliser Look.
Il a précisé que l'accord n'était pas signé mais les discussions "très avancées", laissant entendre que l'acquéreur serait un autre acteur d'internet, ce qui était satisfaisant dans la mesure où Anyway était arrivé à un stade de développement nécessitant d'importants investissements.
Enfin il a indiqué que Look Voyages n'excluait pas de mettre en concurrence pour ses achats aériens Star Airlines, dont Transat A.T. détient 34%, avec d'autres transporteurs. Il a "regretté" que le transporteur, toujours dirigé par l'ex directeur général de Look Voyages, Cédric Pastour, ait lancé récemment "sans concertation ni débat" un nouveau voyagiste en ligne, Crystal.
La Rédaction avec AFP - 11 septembre 2003
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