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Loueurs : attendre la reprise… et l’arrivée des voitures électriques !

La location se généralise et se démocratise


Au CNPA (Conseil national des professionnels de l’automobile), branche loueurs de voitures, on cultive le paradoxe. Malgré des chiffres 2009 en baisse, on garde le sourire. Car la tendance est très favorable.


Rédigé par Yves BARRAUD le Mardi 13 Avril 2010

Loueurs : attendre la reprise… et l’arrivée des voitures électriques !
Commençons par les mauvaises nouvelles.

Pour 2009, le baromètre du CNPA annonce une baisse de 6% du nombre de contrats. Et de 3,5% au premier trimestre 2010.

Le total des jours de location facturés suit la même courbe à -4,5%.

Cette baisse affecte plus encore les véhicules utilitaires (VU), car les loueurs doivent maintenant faire face à la concurrence des enseignes de la grande distribution.

Exemple : les supermarchés U auraient acheté 8.000 VU en 2009 qu’ils proposent à leurs clients.

En 2009, les professionnels ont enregistré 7 millions de locations (contre 7,4 millions l’année précédente) contractées à 35% dans les succursales des loueurs, à 18% sur Internet (contre 14% en 2008), à 14% par téléphone, et à seulement 4% dans les agences de voyages.

4% des locations se font en agences de voyages

Mais ce volume en baisse peut être appréhendé sous un jour plus positif, celui que retient André Gallin, Président du CNPA branche loueurs de véhicules : « La crise a bien évidemment impacté notre activité, notamment nos agences situées dans les aéroports.

Pour autant, on constate que la location devient de plus en plus locale. Elle entre dans les usages du plus grand nombre.

Il y a quelques années encore, les clients véhicules particuliers (VP) appartenaient aux catégories socioprofessionnelles supérieures. Aujourd’hui, les ouvriers et employés y viennent
».

En conséquence, le marché s’est inversé. Il y a 10 ans, 70% des locations avaient pour motivation une utilisation professionnelle. Aujourd’hui, nous sommes à 60% d’utilisation personnelle (contre 40% pro).

La tendance est au partage de la voiture

« Les gens attachent de moins en moins d’importance à posséder une voiture, sauf s’ils en ont un usage quotidien et qu’ils n’ont pas d’autres alternatives de transport.

Mais globalement, en centre ville, ils ne voient plus l’intérêt d’en avoir une. La location leur apparaît alors l’option la plus économique pour quelques week-ends par an et pour les vacances
».

C’est ce constat qui met du baume au cœur aux loueurs de voitures.

« La généralisation des véhicules hybrides et l’apparition des véhicules électriques renforceront plus encore cette tendance au partage. Pour des questions de coût, le développement de la voiture électrique passera obligatoirement par les loueurs ! ».

"Notre réservoir de clientèle est considérable !"

En d’autres termes, si les professionnels de la location perdent des parts de marché sur les véhicules utilitaires (concurrencés par les enseignes de la grande distrib’), s’ils voient se contracter celui de la location des voitures à usage professionnel, de plus en plus de particuliers louent.

« Et c’est notre plus important réservoir de clientèle ! », se réjouit André Gallin. En conséquence, le taux de pénétration des loueurs ne fait qu’augmenter : 6,4% des Français de 18 ans et plus ont réalisé au moins une location au cours de l’année 2009.

Ce taux était de 6,1% en 2008. La marge de progression reste considérable ! Il n’y a plus qu’à attendre la reprise… et l’arrivée des véhicules électriques.

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