Au cours de la conférence French Connect cette semaine, les dirigeants du transport aérien ont eu l’occasion de livrer leurs réflexions sur l’évolution de leur activité.
Plantons le décor : avec le développement des bases de province, la France va connaître une évolution forte en terme d’offres. Toulouse et Nice seront les deux aéroports qui verront le plus grand nombre d’ouvertures de lignes cette année : 23 pour Toulouse, 21 pour Nice alors que les deux plates-formes parisiennes n’en auront qu’une dizaine chacune.
Les trois low cost les plus actives en France, Ryanair, Easyjet et Vueling ouvriront respectivement 25, 24 et 17 nouvelles lignes si l’on en croit la compilation réalisée par notre confrère britannique anna.aero.
En face, Air France en ouvrira 55 dont 6 à Nice et 16 à Toulouse, gonflant sur ce dernier aéroport son offre existante de 22,1% - soit 633700 sièges supplémentaires.
"On se demande parfois comment le marché va absorber une telle augmentation de l’offre", commente Jean-Michel Vernhes, le président de l’aéroport de Toulouse qui table, avec cette nouvelle déclinaison de lignes, sur une augmentation de 10% de la clientèle.
Henri de Peyrelongue, le directeur du réseau d’Air France se veut rassurant : à Marseille, la base de province a généré une augmentation de la demande de 50%.
Plantons le décor : avec le développement des bases de province, la France va connaître une évolution forte en terme d’offres. Toulouse et Nice seront les deux aéroports qui verront le plus grand nombre d’ouvertures de lignes cette année : 23 pour Toulouse, 21 pour Nice alors que les deux plates-formes parisiennes n’en auront qu’une dizaine chacune.
Les trois low cost les plus actives en France, Ryanair, Easyjet et Vueling ouvriront respectivement 25, 24 et 17 nouvelles lignes si l’on en croit la compilation réalisée par notre confrère britannique anna.aero.
En face, Air France en ouvrira 55 dont 6 à Nice et 16 à Toulouse, gonflant sur ce dernier aéroport son offre existante de 22,1% - soit 633700 sièges supplémentaires.
"On se demande parfois comment le marché va absorber une telle augmentation de l’offre", commente Jean-Michel Vernhes, le président de l’aéroport de Toulouse qui table, avec cette nouvelle déclinaison de lignes, sur une augmentation de 10% de la clientèle.
Henri de Peyrelongue, le directeur du réseau d’Air France se veut rassurant : à Marseille, la base de province a généré une augmentation de la demande de 50%.
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Pour Alex Cruz, le directeur général de Vueling, cette montée en puissance de l’offre low cost et la riposte des compagnies classiques vont faire évoluer le transport aérien court et moyen courrier européen vers un schéma à deux modes opératoires : quelques lignes classiques à fort potentiel Affaires subsisteront pour alimenter les grands hubs d’une part, et tout le reste du réseau européen sera du domaine du low cost.
"Le produit gagnant sera celui qui pourra être opéré à un coût unitaire vraiment très bas et qui offrira un service rehaussé, à la manière des compagnies traditionnelles", estime le patron de la low cost espagnole.
Le service proposé par Air France sur ses bases de province aurait-il donc une longueur d’avance avec le maintien de l‘offre traditionnelle du court courrier?
De leur côté, certaines low cost rajoutent du service : entrée au BSP pour mieux répondre à la clientèle Affaires chez Easyjet qui cherche à opérer avec près de 25% de passagers en déplacements professionnels, possibilité de s’enregistrer de bout en bout sur un vol en connection ou encore programme de fidélisation chez Vueling
Sur les coûts unitaires, Alex Cruz mentionne 4 centimes au siège-kilomètre offert hors coûts carburant. Et, pour lui, la montée en gamme du service offert devra s’effectuer en gardant le même coût unitaire.
De son côté, Henri de Peyrelongue, le directeur du réseau d’Air France estime que les opérations de province deviennent rentables en diminuant de 15% le coût SKO.
Mais à la bataille des coûts, s’ajoutera la bataille des tarifs : « une poignée de centimes sur les tarifs change totalement la façon dont on remplit un avion », constate Mike Campbell, le patron Europe de Easyjet qui vise néanmoins une augmentation de son yield moyen de 20% avec la montée en puissance de 5 à 6 points de la clientèle Affaires.
"Le produit gagnant sera celui qui pourra être opéré à un coût unitaire vraiment très bas et qui offrira un service rehaussé, à la manière des compagnies traditionnelles", estime le patron de la low cost espagnole.
Le service proposé par Air France sur ses bases de province aurait-il donc une longueur d’avance avec le maintien de l‘offre traditionnelle du court courrier?
De leur côté, certaines low cost rajoutent du service : entrée au BSP pour mieux répondre à la clientèle Affaires chez Easyjet qui cherche à opérer avec près de 25% de passagers en déplacements professionnels, possibilité de s’enregistrer de bout en bout sur un vol en connection ou encore programme de fidélisation chez Vueling
Sur les coûts unitaires, Alex Cruz mentionne 4 centimes au siège-kilomètre offert hors coûts carburant. Et, pour lui, la montée en gamme du service offert devra s’effectuer en gardant le même coût unitaire.
De son côté, Henri de Peyrelongue, le directeur du réseau d’Air France estime que les opérations de province deviennent rentables en diminuant de 15% le coût SKO.
Mais à la bataille des coûts, s’ajoutera la bataille des tarifs : « une poignée de centimes sur les tarifs change totalement la façon dont on remplit un avion », constate Mike Campbell, le patron Europe de Easyjet qui vise néanmoins une augmentation de son yield moyen de 20% avec la montée en puissance de 5 à 6 points de la clientèle Affaires.