Eric DEBRY, président du Groupe Nouvelles Frontières
"Nouvelles Frontières est né en 1967 d'une idée géniale et généreuse : celle de rendre le voyage enfin accessible au plus grand nombre.
Plus de 30 ans plus tard, l'ambition originelle demeure et reste plus que jamais attachée à l'idée de découverte..."
Voilà ce que l'on peut lire dans la profession de foi du site internet de NF.
Après la conférence de presse de mardi du 1er voyagiste français, cette assertion est redevenue d'une actualité brûlante.
A coup de petits prix, de discount, de nouveaux sites internet, de transport faisant appel aux Cies low cost, NF va continuer à rendre le voyage accessible au plus grand nombre.
Bien entendu, on est loin aujourd'hui du credo "humaniste" et soixante-huitard de Jacques Maillot. Si NF poursuit sur les brisées de son créateur c'est parce que l'heure est à la remise en cause et qu'il s'agit d'abord de faire face au "péril américain" par Internet interposé et, partant, de répondre aux aspirations du consommateur.
Le règne des marques dans le voyage a vécu
Que constate-t-on ? Que le règne des marques dans le voyage a vécu. Aujourd'hui le client demande un prix. Point barre. Et s'il ne le trouve pas dans les brochures, il ira ailleurs. Par exemple sur Internet où il n'hésitera pas à passer plusieurs heures pour dénicher la bonne affaire.
La Provence, la Côte d'Azur et la Corse en ont sévèrement fait les frais cette année.
Pourquoi ce revirement soudain ? Parce que le pékin de base dans son infinie sagesse a compris que son pouvoir d'achat, malgré les discours lénifiants des instituts savants, avait été passé à la raboteuse. Alors, plus question de lui faire prendre des vessies pour des lanternes !
On assiste actuellement à un véritable retournement de tendance qui "profite" d'abord au voyage. Ce dernier, mis en concurrence avec d'autres types de loisirs (bricolage, jardinage...) classés au même rang de priorité, ne ressort pas, loin s'en faut, victorieux.. C'est là qu'on taille d'abord si, d'aventure, les revenus du ménage venaient à déraper...
Autre tendance lourde : la progression de la vente de voyages en ligne. Aujourd'hui c'est, sans jeu de mots, devenu très net : la Toile constitue une véritable alternative aux moyens classiques de distribution.
Le marché français de l'e-tourisme est arrivé à maturité
Les agences en ligne, nouveaux entrants, ne s'y sont pas trompés : au cours des derniers mois, l'arrivée en France des majors US (Expedia, Travelocity...) et l'intérêt croissant des GDS comme Amadeus pour le tourisme en ligne, sont révélateurs : le marché français de l'e-tourisme est arrivé à maturité. La consolidation actuelle en route devrait suivre et s'accélérer.
Il suffit de regarder les chiffres : la vente de produits en ligne a augmenté de 40 à 70% cet été. Une fourchette qui varie en fonction des sites mais une certitude : Internet grignote chaque jour un peu plus la distribution classique qui n'a pas encore su apprivoiser cet outil. Les producteurs non plus d'ailleurs.
Quel TO traditionnel peut se targuer aujourd'hui dans l'Hexagone d'avoir un site internet devenu une réussite en termes de vente ? Poser la question c'est y répondre...
Puisque le succès de NF sur Internet est tout relatif, le TO lance en 2005 un site "discount", actuellement désigné sous le nom de code M3, afin de faire face à la montée en puissance de la vente de voyages sur internet.
Une info que votre portail préféré vous livrait en exclusivité (Cf. LIRE) dès le 6 septembre dernier.
Une palette de "petits prix"
Ce site discount aura sa propre production, créée par la plateforme de JV, autre filiale du groupe. En attendant, Nouvelles Frontières va multiplier les partenariats en co-branding (Cf. Glossaire) avec une dizaine de sites, le premier d'entre eux étant d'ores et déjà opérationnel avec CDiscount.
Autre tendance lourde : le développement foudroyant des Cies low cost et la croissance de leurs parts de marché. Là encore, le message est passé. Le consommateur ne veut pas payer pour des soi-disant services superfétatoires ? En adossant une low cost (Volareweb.com dans son cas) à un produit X, NF fait passer un signe très clair au consommateur : notre produit est le moins cher parce que nous utilisons le moyen de transport le moins onéreux. (Cqfd)
Pour parfaire le tout, le TO ajoute aussi à sa production hiver une palette de "petits prix" concernant une vingtaine de destinations, sur 12% de l'offre séjour et 6% des circuits. Les réductions vont de 10 à 26% selon les produits.
Ainsi, tout en modifiant par des petites touches son image, en innovant, en prenant même le risque de déstabiliser sa clientèle traditionnelle, Nouvelles Frontières prend aujourd'hui une décision courageuse et un virage incontournable pour répondre à une demande pressante du marché. Demande que l'on peut résumer ainsi : donnez-nous des tarifs !
Gageons qu'il sera suivi...
Plus de 30 ans plus tard, l'ambition originelle demeure et reste plus que jamais attachée à l'idée de découverte..."
Voilà ce que l'on peut lire dans la profession de foi du site internet de NF.
Après la conférence de presse de mardi du 1er voyagiste français, cette assertion est redevenue d'une actualité brûlante.
A coup de petits prix, de discount, de nouveaux sites internet, de transport faisant appel aux Cies low cost, NF va continuer à rendre le voyage accessible au plus grand nombre.
Bien entendu, on est loin aujourd'hui du credo "humaniste" et soixante-huitard de Jacques Maillot. Si NF poursuit sur les brisées de son créateur c'est parce que l'heure est à la remise en cause et qu'il s'agit d'abord de faire face au "péril américain" par Internet interposé et, partant, de répondre aux aspirations du consommateur.
Le règne des marques dans le voyage a vécu
Que constate-t-on ? Que le règne des marques dans le voyage a vécu. Aujourd'hui le client demande un prix. Point barre. Et s'il ne le trouve pas dans les brochures, il ira ailleurs. Par exemple sur Internet où il n'hésitera pas à passer plusieurs heures pour dénicher la bonne affaire.
La Provence, la Côte d'Azur et la Corse en ont sévèrement fait les frais cette année.
Pourquoi ce revirement soudain ? Parce que le pékin de base dans son infinie sagesse a compris que son pouvoir d'achat, malgré les discours lénifiants des instituts savants, avait été passé à la raboteuse. Alors, plus question de lui faire prendre des vessies pour des lanternes !
On assiste actuellement à un véritable retournement de tendance qui "profite" d'abord au voyage. Ce dernier, mis en concurrence avec d'autres types de loisirs (bricolage, jardinage...) classés au même rang de priorité, ne ressort pas, loin s'en faut, victorieux.. C'est là qu'on taille d'abord si, d'aventure, les revenus du ménage venaient à déraper...
Autre tendance lourde : la progression de la vente de voyages en ligne. Aujourd'hui c'est, sans jeu de mots, devenu très net : la Toile constitue une véritable alternative aux moyens classiques de distribution.
Le marché français de l'e-tourisme est arrivé à maturité
Les agences en ligne, nouveaux entrants, ne s'y sont pas trompés : au cours des derniers mois, l'arrivée en France des majors US (Expedia, Travelocity...) et l'intérêt croissant des GDS comme Amadeus pour le tourisme en ligne, sont révélateurs : le marché français de l'e-tourisme est arrivé à maturité. La consolidation actuelle en route devrait suivre et s'accélérer.
Il suffit de regarder les chiffres : la vente de produits en ligne a augmenté de 40 à 70% cet été. Une fourchette qui varie en fonction des sites mais une certitude : Internet grignote chaque jour un peu plus la distribution classique qui n'a pas encore su apprivoiser cet outil. Les producteurs non plus d'ailleurs.
Quel TO traditionnel peut se targuer aujourd'hui dans l'Hexagone d'avoir un site internet devenu une réussite en termes de vente ? Poser la question c'est y répondre...
Puisque le succès de NF sur Internet est tout relatif, le TO lance en 2005 un site "discount", actuellement désigné sous le nom de code M3, afin de faire face à la montée en puissance de la vente de voyages sur internet.
Une info que votre portail préféré vous livrait en exclusivité (Cf. LIRE) dès le 6 septembre dernier.
Une palette de "petits prix"
Ce site discount aura sa propre production, créée par la plateforme de JV, autre filiale du groupe. En attendant, Nouvelles Frontières va multiplier les partenariats en co-branding (Cf. Glossaire) avec une dizaine de sites, le premier d'entre eux étant d'ores et déjà opérationnel avec CDiscount.
Autre tendance lourde : le développement foudroyant des Cies low cost et la croissance de leurs parts de marché. Là encore, le message est passé. Le consommateur ne veut pas payer pour des soi-disant services superfétatoires ? En adossant une low cost (Volareweb.com dans son cas) à un produit X, NF fait passer un signe très clair au consommateur : notre produit est le moins cher parce que nous utilisons le moyen de transport le moins onéreux. (Cqfd)
Pour parfaire le tout, le TO ajoute aussi à sa production hiver une palette de "petits prix" concernant une vingtaine de destinations, sur 12% de l'offre séjour et 6% des circuits. Les réductions vont de 10 à 26% selon les produits.
Ainsi, tout en modifiant par des petites touches son image, en innovant, en prenant même le risque de déstabiliser sa clientèle traditionnelle, Nouvelles Frontières prend aujourd'hui une décision courageuse et un virage incontournable pour répondre à une demande pressante du marché. Demande que l'on peut résumer ainsi : donnez-nous des tarifs !
Gageons qu'il sera suivi...