Chez Go Voyages avec Gilbert Baladi
Go Voyages créée et dirigée depuis 1973 par Gilbert Baladi entre en lice. C'est lui qui émet les billets du brokair Transair Charters. Il reprend l'affaire en location gérance avec l'objectif de développer les vols secs à bas prix et s'associe pour la circonstance à la GMF.
Lucien Klat est nommé directeur technique responsable de l'informatique.
L'arrivée de Lotfi Belhassine, fondateur d'Air Liberté auprès de la GMF dans le groupe pousse Gilbert Baladi vers la sortie. On est en 1988. Non sans amertume Lucien Klat partira aussi avec ce désir intact de créer et de rebondir. Il imagine déjà un nouveau concept inspiré de Go Voyages.
En 1989, en emmenant avec lui Carlos da Silva, un jeune qui a déjà fait ses preuves, notamment en informatique, il crée Charters & Cies. L'entreprise propose avec succès une alternative à Go qui périclite.
En 1992 Charters & Cie devenu Look se développe à grands pas en développant les vols secs avec prestations. En cinq ans il devient un mastodonte mais il y a un cactus. Air Liberté en est le principal partenaire aérien.
"Air Liberté voulait développer les vols réguliers alors que Look avait besoin de protéger ses affrètements", explique Lucien Klat qui se décidera, en 1995 à créer sa propre compagnie Star Airlines. Cédric Pastour, ex directeur commercial d'Air Liberté s'en voit confier les commandes.
On ici proche du règlement de comptes à 0k Corral. Lotfi Belhassine furieux annule la veille de Noël tous ses contrats avec Look prétextant un défaut de paiement. Lucien Klat est contraint de trouver d'onéreuses solutions alternatives pour acheminer ses milliers de clients.
Lucien Klat est nommé directeur technique responsable de l'informatique.
L'arrivée de Lotfi Belhassine, fondateur d'Air Liberté auprès de la GMF dans le groupe pousse Gilbert Baladi vers la sortie. On est en 1988. Non sans amertume Lucien Klat partira aussi avec ce désir intact de créer et de rebondir. Il imagine déjà un nouveau concept inspiré de Go Voyages.
En 1989, en emmenant avec lui Carlos da Silva, un jeune qui a déjà fait ses preuves, notamment en informatique, il crée Charters & Cies. L'entreprise propose avec succès une alternative à Go qui périclite.
En 1992 Charters & Cie devenu Look se développe à grands pas en développant les vols secs avec prestations. En cinq ans il devient un mastodonte mais il y a un cactus. Air Liberté en est le principal partenaire aérien.
"Air Liberté voulait développer les vols réguliers alors que Look avait besoin de protéger ses affrètements", explique Lucien Klat qui se décidera, en 1995 à créer sa propre compagnie Star Airlines. Cédric Pastour, ex directeur commercial d'Air Liberté s'en voit confier les commandes.
On ici proche du règlement de comptes à 0k Corral. Lotfi Belhassine furieux annule la veille de Noël tous ses contrats avec Look prétextant un défaut de paiement. Lucien Klat est contraint de trouver d'onéreuses solutions alternatives pour acheminer ses milliers de clients.
La clause de non concurrence avec le groupe Transat dure 5 ans
Look avait atteint des sommets, 300 salariés, 500 000 clients. Lucien Klat vendra finalement ses actions au groupe canadien Transat. Nous sommes en 1996. Une clause de non concurrence lui interdira de revenir dans la profession avant 2001.
Dix ans seront bientôt passés. Lucien Klat reste discret. Il reconnaît avoir eu un sacré culot dans ses différents engagements. "J'aime faire ce que les autres ne font pas. Tous les métiers sont faits de risques. Pas de succès sans risques."
On sait qu'il préside et finance plusieurs associations caritatives. Grâce à lui, au Vietnam, au Liban, des hôpitaux soignent des jeunes défavorisés, des écoles accueillent des enfants aveugles et handicapés. Et toujours, toutes confessions confondues.
Dix ans seront bientôt passés. Lucien Klat reste discret. Il reconnaît avoir eu un sacré culot dans ses différents engagements. "J'aime faire ce que les autres ne font pas. Tous les métiers sont faits de risques. Pas de succès sans risques."
On sait qu'il préside et finance plusieurs associations caritatives. Grâce à lui, au Vietnam, au Liban, des hôpitaux soignent des jeunes défavorisés, des écoles accueillent des enfants aveugles et handicapés. Et toujours, toutes confessions confondues.
« Le circuit est le dernier rempart de la valeur ajoutée »
Il crée « Circuits & Compagnies », marque blanche avant l'heure puis reprend la « Française des Circuits ».
Aujourd'hui, l'activité de « Circuits & Compagnies » en voie d'extinction est transférée à la « Française des Circuits », TO exclusivement B2B qui programme sur les cinq continents des circuits et des auto tours clés en mains avec prix et départs garantis. Il en parle :
"Le circuit reste le dernier rempart de la valeur ajoutée. Tout le monde peut organiser des séjours. La Française des Circuits est une petite affaire qui emploie une quinzaine de personnes. Je les aide bénévolement."
Quid des charters ? "C'est fini. Nous n'en avons plus besoin, les compagnies ont beaucoup de disponibilités."
La première brochure Française des Circuits sortie en 2010 a engrangé un volume d'affaires de 4,5 M€. En 2011 le chiffre est monté à 10,8 M€. Objectif 2012 : 20 M€.
Un point de satisfaction en cette (presque) fin de saga ? "Que Look soit restée une marque qui perdure et qui compte sur le marché avec des hôtels de mon époque. J'en suis fier."
Lucien Klat garde intacte la passion du voyage. Fidèle en amitié disions nous : tous les ans il organise un voyage pour les anciens élèves d'Alexandrie. Promotion des années 1950 !
Comment font-ils pour garder le contact et se retrouver après plus demi siècle ? "Les minorités sont faciles à regrouper. Cette année ce sera la Croatie ou la Sicile. Certains voulaient encore Venise. Il faut changer."
Aujourd'hui, l'activité de « Circuits & Compagnies » en voie d'extinction est transférée à la « Française des Circuits », TO exclusivement B2B qui programme sur les cinq continents des circuits et des auto tours clés en mains avec prix et départs garantis. Il en parle :
"Le circuit reste le dernier rempart de la valeur ajoutée. Tout le monde peut organiser des séjours. La Française des Circuits est une petite affaire qui emploie une quinzaine de personnes. Je les aide bénévolement."
Quid des charters ? "C'est fini. Nous n'en avons plus besoin, les compagnies ont beaucoup de disponibilités."
La première brochure Française des Circuits sortie en 2010 a engrangé un volume d'affaires de 4,5 M€. En 2011 le chiffre est monté à 10,8 M€. Objectif 2012 : 20 M€.
Un point de satisfaction en cette (presque) fin de saga ? "Que Look soit restée une marque qui perdure et qui compte sur le marché avec des hôtels de mon époque. J'en suis fier."
Lucien Klat garde intacte la passion du voyage. Fidèle en amitié disions nous : tous les ans il organise un voyage pour les anciens élèves d'Alexandrie. Promotion des années 1950 !
Comment font-ils pour garder le contact et se retrouver après plus demi siècle ? "Les minorités sont faciles à regrouper. Cette année ce sera la Croatie ou la Sicile. Certains voulaient encore Venise. Il faut changer."