A deux semaines de la date limite du dépôt des offres, la reprise d'Airberlin attise les convoitises de ses concurrents.
Jeudi 31 août 2017, Hans-Rudolf Wöhrl, homme d'affaires allemand, dirigeant d'Intro Aviation, a indiqué dans un nouveau communiqué vouloir s'associer avec quelqu'un, et de préférence Lufthansa, pour racheter Airberlin et en faire une compagnie charter.
"En raison de la pression du calendrier, mieux vaut résoudre les problèmes ensemble avec d'autres candidats au rachat", avance Intro Aviation, avant d'ajouter que pour l'instant, Lufthansa a refusé les discussions.
Cette dernière, qui a pour l'instant les faveurs du gouvernement allemand pour reprendre Airberlin, n'a encore fait aucun commentaire sur ses projets.
Une éventuelle reprise d'Airberlin par son principal concurrent aboutirait à une situation de monopole du marché en Allemagne.
Jeudi 31 août 2017, Hans-Rudolf Wöhrl, homme d'affaires allemand, dirigeant d'Intro Aviation, a indiqué dans un nouveau communiqué vouloir s'associer avec quelqu'un, et de préférence Lufthansa, pour racheter Airberlin et en faire une compagnie charter.
"En raison de la pression du calendrier, mieux vaut résoudre les problèmes ensemble avec d'autres candidats au rachat", avance Intro Aviation, avant d'ajouter que pour l'instant, Lufthansa a refusé les discussions.
Cette dernière, qui a pour l'instant les faveurs du gouvernement allemand pour reprendre Airberlin, n'a encore fait aucun commentaire sur ses projets.
Une éventuelle reprise d'Airberlin par son principal concurrent aboutirait à une situation de monopole du marché en Allemagne.
Une "conspiration" allemande ?
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Une situation qui a une nouvelle fois fait réagir Michael O'Leary, président-directeur général (PDG) de Ryanair, qui a, à plusieurs reprises, indiqué son intérêt pour le rachat partiel de la compagnie allemande, dénonçant mercredi 29 août une "conspiration" et un "coup monté" entre Air Berlin, Lufthansa et le gouvernement allemand.
Pour lui, la procédure de faillite viserait à favoriser Lufthansa et a été déclenchée "pour mettre un maximum de pression sur la classe politique avant les élections fédérales en septembre". "A ce stade, nous restons à l'écart", bluffe le dirigeant irlandais.
Parmi les autres prétendants au rachat se trouvent toujours Condor, compagnie allemande, propriété du groupe Thomas Cook, et easyJet.
De son côté, Niki Lauda, ex-champion de Formule 1 et créateur de plusieurs compagnies aériennes, indique avoir envoyé une lettre à l'administrateur d'insolvabilité d'Air Berlin, dans le but de récupérer Niki, une compagnie qu'il avait vendu aux Allemands en 2011.
Airberlin, compagnie aérienne numéro 2 en Allemagne derrière Lufthansa, a déposé le bilan le 15 août 2017, après que son actionnaire majoritaire, Etihad Airways a refusé un nouveau soutien financier.
D'après un porte-parole du transporteur, les acheteurs intéressés par le rachat des actifs d'Air Berlin ont jusqu'au 15 septembre 2017 pour déposer leurs propositions. Et d'après le gouvernement allemand, il devrait y avoir deux ou trois repreneurs différents.
En attendant, les avions d'Airberlin continuent de voler grâce à un prêt de 150 millions d'euros provenant du gouvernement fédéral allemand.
Pour lui, la procédure de faillite viserait à favoriser Lufthansa et a été déclenchée "pour mettre un maximum de pression sur la classe politique avant les élections fédérales en septembre". "A ce stade, nous restons à l'écart", bluffe le dirigeant irlandais.
Parmi les autres prétendants au rachat se trouvent toujours Condor, compagnie allemande, propriété du groupe Thomas Cook, et easyJet.
De son côté, Niki Lauda, ex-champion de Formule 1 et créateur de plusieurs compagnies aériennes, indique avoir envoyé une lettre à l'administrateur d'insolvabilité d'Air Berlin, dans le but de récupérer Niki, une compagnie qu'il avait vendu aux Allemands en 2011.
Airberlin, compagnie aérienne numéro 2 en Allemagne derrière Lufthansa, a déposé le bilan le 15 août 2017, après que son actionnaire majoritaire, Etihad Airways a refusé un nouveau soutien financier.
D'après un porte-parole du transporteur, les acheteurs intéressés par le rachat des actifs d'Air Berlin ont jusqu'au 15 septembre 2017 pour déposer leurs propositions. Et d'après le gouvernement allemand, il devrait y avoir deux ou trois repreneurs différents.
En attendant, les avions d'Airberlin continuent de voler grâce à un prêt de 150 millions d'euros provenant du gouvernement fédéral allemand.