Consécration pour artistes confirmés ou tremplin pour talents émergents, la Fête des Lumières est devenue, au fil des éditions, l’incontournable temps fort des professionnels de la filière.
Chaque année, organisateurs d’événements ou représentants de villes françaises et étrangères viennent à Lyon début décembre repérer nouveaux talents et tendances technologiques en matière de création lumineuse.
La ville est devenue source d’inspiration pour les organisateurs de festivals du monde entier.
Voici quelques temps forts de l'événement.
Chaque année, organisateurs d’événements ou représentants de villes françaises et étrangères viennent à Lyon début décembre repérer nouveaux talents et tendances technologiques en matière de création lumineuse.
La ville est devenue source d’inspiration pour les organisateurs de festivals du monde entier.
Voici quelques temps forts de l'événement.
PONT BONAPARTE ET LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX
Pont Bonaparte, ultime rempart contre la puissance des éléments, un couple de mannequins de dix mètres de haut retiennent les piliers de l’édifice qui semble être menacé par la montée des eaux. Les pieds dans la Saône, le duo mis en lumière incarne toute la fragilité du bâti et des hommes face à la nature.
Colosses est la métaphore de l’irrépressible désir humain de dompter les éléments. La démesure des personnages sonne comme un aveu de fragilité face à la puissance du fleuve. Une lutte silencieuse dont on ignore l’issue se joue sous l’œil du public impuissant pour mieux lui laisser le choix du dénouement. Une installation qui interroge sur la responsabilité de l’homme face à son environnement.
FAITES VOS JEUX PLACE DU GRIFFON
Tel un navire échoué, un flipper de trois mètres sur six gît sur le flanc, les pieds à l’horizontal. Sous la vitre du plateau, les lumières clignotent au rythme des cliquetis de la machine.
Pendant que le flipper s’entête à éjecter une bille inexistante, des bribes de conversations se mêlent à l’atmosphère cosy d’un piano-bar. L’ambiance, que l’on devine être celle d’un casino, est ponctuée d’encourageants "faites vos jeux" et "rien ne va plus" d’un croupier invisible. La douce ironie de cette œuvre rappelle les travers d’une société en perpétuelle quête de gain, pour laquelle de nouvelles règles restent à inventer.
LES LUSTRES PLACE LOUIS PRADEL
Place Louis Pradel, chus d’un plafond imaginaire, cinq lustres de six mètres sur six sont posés à même le sol. Chaque luminaire monumental arbore 20 abat-jours sur ses huit branches tentaculaires. Paisibles, les lampes attendent que le public s’approche d’elles pour s’éclairer timidement… D’abord hésitante, leur lumière hoquète puis s’affirme peu à peu.
Éprises de liberté les suspensions lumineuses se répondent alors en chœur et en couleurs. Dépoussiérant l’image du lustre, elles composent une symphonie de lumière, aussi silencieuse que surprenante pour transformer les lieux en salle de bal à ciel ouvert. Une installation poétique et intrigante.
TRANSHUMANCE : AÉROPORTS DE LYON
Aux Aéroports de Lyon, huit arches lumineuses se dressent sur le parvis du Terminal 1. Inspirées des reliefs alpins, leur design épuré forme un tunnel lumineux de quatre mètres de haut et autant de large.
Sur sept mètres, les structures changent de couleurs au gré de la composition musicale down tempo de Pierre Marbaix, émaillée de sons de cloches et de pas dans la neige, comme un hommage à la montagne. Les massifs stylisés passent du blanc et bleu glacial à des camaïeux de rouge, pourpre et orange. Transhumance, à l’instar de la migration saisonnière des troupeaux vers les alpages, célèbre cette tradition ancestrale, telle une invitation au voyage pour ceux qui atterrissent sur le territoire.
Pont Bonaparte, ultime rempart contre la puissance des éléments, un couple de mannequins de dix mètres de haut retiennent les piliers de l’édifice qui semble être menacé par la montée des eaux. Les pieds dans la Saône, le duo mis en lumière incarne toute la fragilité du bâti et des hommes face à la nature.
Colosses est la métaphore de l’irrépressible désir humain de dompter les éléments. La démesure des personnages sonne comme un aveu de fragilité face à la puissance du fleuve. Une lutte silencieuse dont on ignore l’issue se joue sous l’œil du public impuissant pour mieux lui laisser le choix du dénouement. Une installation qui interroge sur la responsabilité de l’homme face à son environnement.
FAITES VOS JEUX PLACE DU GRIFFON
Tel un navire échoué, un flipper de trois mètres sur six gît sur le flanc, les pieds à l’horizontal. Sous la vitre du plateau, les lumières clignotent au rythme des cliquetis de la machine.
Pendant que le flipper s’entête à éjecter une bille inexistante, des bribes de conversations se mêlent à l’atmosphère cosy d’un piano-bar. L’ambiance, que l’on devine être celle d’un casino, est ponctuée d’encourageants "faites vos jeux" et "rien ne va plus" d’un croupier invisible. La douce ironie de cette œuvre rappelle les travers d’une société en perpétuelle quête de gain, pour laquelle de nouvelles règles restent à inventer.
LES LUSTRES PLACE LOUIS PRADEL
Place Louis Pradel, chus d’un plafond imaginaire, cinq lustres de six mètres sur six sont posés à même le sol. Chaque luminaire monumental arbore 20 abat-jours sur ses huit branches tentaculaires. Paisibles, les lampes attendent que le public s’approche d’elles pour s’éclairer timidement… D’abord hésitante, leur lumière hoquète puis s’affirme peu à peu.
Éprises de liberté les suspensions lumineuses se répondent alors en chœur et en couleurs. Dépoussiérant l’image du lustre, elles composent une symphonie de lumière, aussi silencieuse que surprenante pour transformer les lieux en salle de bal à ciel ouvert. Une installation poétique et intrigante.
TRANSHUMANCE : AÉROPORTS DE LYON
Aux Aéroports de Lyon, huit arches lumineuses se dressent sur le parvis du Terminal 1. Inspirées des reliefs alpins, leur design épuré forme un tunnel lumineux de quatre mètres de haut et autant de large.
Sur sept mètres, les structures changent de couleurs au gré de la composition musicale down tempo de Pierre Marbaix, émaillée de sons de cloches et de pas dans la neige, comme un hommage à la montagne. Les massifs stylisés passent du blanc et bleu glacial à des camaïeux de rouge, pourpre et orange. Transhumance, à l’instar de la migration saisonnière des troupeaux vers les alpages, célèbre cette tradition ancestrale, telle une invitation au voyage pour ceux qui atterrissent sur le territoire.
L’origine de la Fête des Lumières
L’origine de la Fête des Lumières remonte à plus d’un siècle et demi.
Alors qu’une statue de la Vierge doit être inaugurée sur la colline de Fourvière le 8 septembre 1852, des pluies diluviennes contraignent les autorités de l’époque à reporter l’événement.
Trois mois plus tard, un certain mercredi 8 décembre 1852, des intempéries menacent une nouvelle fois le report des cérémonies.
Au crépuscule, malgré le ciel tourmenté, les Lyonnais, désireux de partager un instant de communion populaire, disposent spontanément des bougies sur les rebords de leurs fenêtres, illuminant toutes les rues de la ville… La tradition du 8 décembre est née.
Au début des années 60, les commerçants donnent une nouvelle dimension à la fête en instaurant un concours d’illuminations de vitrines, perpétuant ainsi la tradition de mise en lumière lyonnaise.
Cette compétition prisée, à laquelle participent notamment les commerces de bouche, donne le coup d’envoi des festivités de fin d’année et accompagne les cérémonies religieuses du 8 décembre.
Dès 1989, la Ville de Lyon impose la lumière comme nouvelle forme de valorisation de son patrimoine, en l’intégrant à son projet d’urbanisme et inaugure ainsi son premier Plan Lumière. Lyon devient une référence mondiale en termes de lumière pérenne et événementielle.
Alors qu’une statue de la Vierge doit être inaugurée sur la colline de Fourvière le 8 septembre 1852, des pluies diluviennes contraignent les autorités de l’époque à reporter l’événement.
Trois mois plus tard, un certain mercredi 8 décembre 1852, des intempéries menacent une nouvelle fois le report des cérémonies.
Au crépuscule, malgré le ciel tourmenté, les Lyonnais, désireux de partager un instant de communion populaire, disposent spontanément des bougies sur les rebords de leurs fenêtres, illuminant toutes les rues de la ville… La tradition du 8 décembre est née.
Au début des années 60, les commerçants donnent une nouvelle dimension à la fête en instaurant un concours d’illuminations de vitrines, perpétuant ainsi la tradition de mise en lumière lyonnaise.
Cette compétition prisée, à laquelle participent notamment les commerces de bouche, donne le coup d’envoi des festivités de fin d’année et accompagne les cérémonies religieuses du 8 décembre.
Dès 1989, la Ville de Lyon impose la lumière comme nouvelle forme de valorisation de son patrimoine, en l’intégrant à son projet d’urbanisme et inaugure ainsi son premier Plan Lumière. Lyon devient une référence mondiale en termes de lumière pérenne et événementielle.
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