TourMaG.com – Le MAP était éclaté l'an dernier sur deux halls à la Porte de Versailles, les pavillons 3 et 4. Qu'en est-il cette année ?
Marianne Chandernagor : "Nous nous recentrons sur le pavillon 4, le plus agréable des deux. Ce qui va dans le même temps grandement faciliter la circulation des visiteurs.
On perd en espace car nous étions l'an dernier sur le schéma d'un salon mixte grand public-professionnel.
De nombreux exposants intéressés uniquement par le pro ne sont pas là cette année.
Cette édition s’étendra ainsi sur une superficie équivalente à celle de l'ancien salon mondial du tourisme."
T.M.com – Pourquoi avoir arrêté la partie pro du salon ?
M.C : "La date est idéale pour le grand public, mais ce n'est pas le cas pour les professionnels : les autocaristes ont déjà packagé leurs produits, et les agents de voyages font face à une activité très chargée à ce moment-là de l’année.
Les dates du MIT sont plus pertinentes pour la cible pro, ce qui explique le choix d’une scission entre un événement grand public au printemps et un autre pro en automne."
T.M.com – Percevez-vous des effets négatifs liés à la conjoncture ?
M.C : "Ma vision terrain du remplissage du salon ne suscite pas chez moi d'inquiétude majeure. Nous n'avons pas enregistré une baisse conséquente de la surface louée.
Par contre, côté exposants marchands, l’on perçoit une vrai diminution de budget de la part des hébergeurs et surtout des TO et agences, ce qui se traduit par un regroupement sur les stands.
Ainsi, des distributeurs accueillent davantage de voyagistes partenaires et de croisiéristes sur leurs espaces. Certains parmi ces derniers combinent probablement un souhait de ne pas communiquer en direct, avec celui de limiter leurs dépenses."
Marianne Chandernagor : "Nous nous recentrons sur le pavillon 4, le plus agréable des deux. Ce qui va dans le même temps grandement faciliter la circulation des visiteurs.
On perd en espace car nous étions l'an dernier sur le schéma d'un salon mixte grand public-professionnel.
De nombreux exposants intéressés uniquement par le pro ne sont pas là cette année.
Cette édition s’étendra ainsi sur une superficie équivalente à celle de l'ancien salon mondial du tourisme."
T.M.com – Pourquoi avoir arrêté la partie pro du salon ?
M.C : "La date est idéale pour le grand public, mais ce n'est pas le cas pour les professionnels : les autocaristes ont déjà packagé leurs produits, et les agents de voyages font face à une activité très chargée à ce moment-là de l’année.
Les dates du MIT sont plus pertinentes pour la cible pro, ce qui explique le choix d’une scission entre un événement grand public au printemps et un autre pro en automne."
T.M.com – Percevez-vous des effets négatifs liés à la conjoncture ?
M.C : "Ma vision terrain du remplissage du salon ne suscite pas chez moi d'inquiétude majeure. Nous n'avons pas enregistré une baisse conséquente de la surface louée.
Par contre, côté exposants marchands, l’on perçoit une vrai diminution de budget de la part des hébergeurs et surtout des TO et agences, ce qui se traduit par un regroupement sur les stands.
Ainsi, des distributeurs accueillent davantage de voyagistes partenaires et de croisiéristes sur leurs espaces. Certains parmi ces derniers combinent probablement un souhait de ne pas communiquer en direct, avec celui de limiter leurs dépenses."
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T.M.com – Constatez-vous un regain d'intérêt pour le tourisme de proximité ?
M.C : "Oui. Et le poids croissant de la France sur le salon – plus du tiers des exposants proposant une offre sur l'hexagone – n’est probablement pas étranger à ce phénomène.
Le nombre plus important d’offices de tourisme et de CDT répond à leur souhait de toucher en direct le grand public. Nous avons créé un pavillon France de 500 m2.
Une offre auparavant très dispersée y sera rassemblée non loin de l’entrée, ce qui améliorera leur visibilité. Les modules clés en main proposés dans ce pavillon intéressent notamment les petits exposants."
T.M.com – Le MAP a accueilli 93 786 visiteurs en 2008. Quelle fréquentation attendez-vous cette année ?
M.C : "Nous prévoyons 95 000 visiteurs grand public et 5 000 professionnels. Cela reste toutefois difficile d'anticiper sur la venue du grand public, et a fortiori sur sa motivation à acheter des voyages.
Nous devrions toutefois profiter de notre plus important plan de com grand public jamais mis en place. Notre présence sera significative dans tous les grands supports, ceci tout en ciblant des niches de consommateurs plus spécifiques. La qualité du visitorat reste en effet une priorité."
Pour plus d’infos : www.lemondeaparis.com
M.C : "Oui. Et le poids croissant de la France sur le salon – plus du tiers des exposants proposant une offre sur l'hexagone – n’est probablement pas étranger à ce phénomène.
Le nombre plus important d’offices de tourisme et de CDT répond à leur souhait de toucher en direct le grand public. Nous avons créé un pavillon France de 500 m2.
Une offre auparavant très dispersée y sera rassemblée non loin de l’entrée, ce qui améliorera leur visibilité. Les modules clés en main proposés dans ce pavillon intéressent notamment les petits exposants."
T.M.com – Le MAP a accueilli 93 786 visiteurs en 2008. Quelle fréquentation attendez-vous cette année ?
M.C : "Nous prévoyons 95 000 visiteurs grand public et 5 000 professionnels. Cela reste toutefois difficile d'anticiper sur la venue du grand public, et a fortiori sur sa motivation à acheter des voyages.
Nous devrions toutefois profiter de notre plus important plan de com grand public jamais mis en place. Notre présence sera significative dans tous les grands supports, ceci tout en ciblant des niches de consommateurs plus spécifiques. La qualité du visitorat reste en effet une priorité."
Pour plus d’infos : www.lemondeaparis.com
Province : des salons Mahana à Tourissima
Marianne Chandernagor, également directrice des salons Mahana (organisés par Comexposium, comme le MAP) est aussi sur le pont pour préparer ces importantes manifestations de province.
Sont en effet attendus 15 000 visiteurs à Bordeaux (6 au 8 février), 20 000 à Marseille (13 au 15 février), 22 000 à Toulouse (27 février au 1er mars) et 27 000 à Lyon (6 au 8 mars). Sans oublier Tourissima à Lille (13 au 15 février) racheté l'été dernier par Comexposium, lequel devrait accueillir environ 40 000 visiteurs.
Sont en effet attendus 15 000 visiteurs à Bordeaux (6 au 8 février), 20 000 à Marseille (13 au 15 février), 22 000 à Toulouse (27 février au 1er mars) et 27 000 à Lyon (6 au 8 mars). Sans oublier Tourissima à Lille (13 au 15 février) racheté l'été dernier par Comexposium, lequel devrait accueillir environ 40 000 visiteurs.