Laurent Gabard, DG de Rejolt a annoncé, sur le salon IFTM Top Resa 2024, le lancement du premier scoring carbone des plateaux repas. @c.l.
TourMaG.com – A date, quel bilan faîtes-vous de 2024 ?
Laurent Gabard : Les Jeux Olympiques ont été impactants, mais dans une moindre mesure, car les mois de juillet et août ne sont pas les mois les plus exposés sur le marché de l'événementiel.
Néanmoins, nous avons pu constater un report d'événements en amont ou post-JO. Nous avons eu un excellent mois de juin, et de très bons mois de septembre, octobre et novembre.
La demande des entreprises s'est orientée vers beaucoup d'animation et de team building autour du sport, autour d'une thématique RSE. C’est une tendance de fond qui s’est renforcée avec les JO.
Il y a toujours une grosse volumétrie sur le petit meeting, la petite journée d'étude, le séminaire en province, « au vert ».
Il y a de plus en plus de demandes proches des unités provinciales de grands groupes. La demande est très concentrée autour de bureaux principaux. On évite de faire voyager 1 000 personnes à travers la France.
Nous sommes sur une croissance à plus de deux chiffres, tirée par deux choses : de nouveaux grands comptes et puis par l’élargissement de notre offre. Aujourd'hui, nous embarquons à peu près 300 partenaires par mois sur la plateforme.
Nous avons élargi notre offre pour permettre aux prescripteurs d'organiser un événement de bout en bout. Nous intégrerons non seulement l'hôtel, sa prestation de salle, etc., mais aussi pourquoi pas un fleuriste pour une livraison de fleurs, une agence d'hôtesses… Le prescripteur peut composer son événement et finaliser son événement avec toute l'offre sur la plateforme, ce qui simplifie beaucoup le travail pour un événement.
Lire aussi : MICE : Rejolt (ex-Business Table) s’attaque à l’international
Laurent Gabard : Les Jeux Olympiques ont été impactants, mais dans une moindre mesure, car les mois de juillet et août ne sont pas les mois les plus exposés sur le marché de l'événementiel.
Néanmoins, nous avons pu constater un report d'événements en amont ou post-JO. Nous avons eu un excellent mois de juin, et de très bons mois de septembre, octobre et novembre.
La demande des entreprises s'est orientée vers beaucoup d'animation et de team building autour du sport, autour d'une thématique RSE. C’est une tendance de fond qui s’est renforcée avec les JO.
Il y a toujours une grosse volumétrie sur le petit meeting, la petite journée d'étude, le séminaire en province, « au vert ».
Il y a de plus en plus de demandes proches des unités provinciales de grands groupes. La demande est très concentrée autour de bureaux principaux. On évite de faire voyager 1 000 personnes à travers la France.
Nous sommes sur une croissance à plus de deux chiffres, tirée par deux choses : de nouveaux grands comptes et puis par l’élargissement de notre offre. Aujourd'hui, nous embarquons à peu près 300 partenaires par mois sur la plateforme.
Nous avons élargi notre offre pour permettre aux prescripteurs d'organiser un événement de bout en bout. Nous intégrerons non seulement l'hôtel, sa prestation de salle, etc., mais aussi pourquoi pas un fleuriste pour une livraison de fleurs, une agence d'hôtesses… Le prescripteur peut composer son événement et finaliser son événement avec toute l'offre sur la plateforme, ce qui simplifie beaucoup le travail pour un événement.
Lire aussi : MICE : Rejolt (ex-Business Table) s’attaque à l’international
Un partenariat stratégique avec le cabinet de tendances Peclers
TourMaG.com – Vous venez de signer un partenariat avec l'agence Peclers Paris. Qu’est-ce que cela implique ?
Laurent Gabard : Peclers est l'agence leader en France en matière de prospective et de tendance. L’agence travaille sur les signaux faibles des marchés internationaux français pour identifier les tendances dans un certain nombre de secteurs.
Nous sommes les premiers à lancer un partenariat avec Peclers. L'objectif est d'inspirer aussi bien les prestataires de l’événementiel que les entreprises clientes et de permettre à ces dernières d’affiner en permanence leur stratégie événementielle, en lien avec leur identité et avec les messages qu’elles souhaitent faire passer à leurs collaborateurs.
Nous sommes tous dans nos métiers, par moment nous avons besoin d'être inspirés. Le premier cahier des tendances est sorti le 10 octobre.
Lire aussi : Découvrez les grandes tendances à venir dans le MICE
Laurent Gabard : Peclers est l'agence leader en France en matière de prospective et de tendance. L’agence travaille sur les signaux faibles des marchés internationaux français pour identifier les tendances dans un certain nombre de secteurs.
Nous sommes les premiers à lancer un partenariat avec Peclers. L'objectif est d'inspirer aussi bien les prestataires de l’événementiel que les entreprises clientes et de permettre à ces dernières d’affiner en permanence leur stratégie événementielle, en lien avec leur identité et avec les messages qu’elles souhaitent faire passer à leurs collaborateurs.
Nous sommes tous dans nos métiers, par moment nous avons besoin d'être inspirés. Le premier cahier des tendances est sorti le 10 octobre.
Lire aussi : Découvrez les grandes tendances à venir dans le MICE
RSE : Le dernier né est le scoring carbone des plateaux repas
TourMaG.com – Vous mettez également l’accent sur la RSE .
Laurent Gabard : Aujourd'hui sur la place de marché, un collaborateur dispose d'un certain nombre d'outils de sensibilisation RSE.
Nous accompagnons nos clients dans le recherche d'un lieu en affichant sa démarche RSE, son engagement RSE, éventuellement son label RSE. Parmi nos partenaires, nous comptons des ESAT, des entreprises du secteur adapté, des entreprises du secteur solidaire, etc.
Ensuite, notre comparateur de propositions commerciales intègre une mesure RSE. Concrètement, vous recevez trois propositions commerciales de trois partenaires, trois hôtels par exemple, et vont s'afficher les démarches RSE des trois partenaires.
Le troisième élément de la suite des fonctionnalités RSE est le calcul du bilan carbone de mon événement. Beaucoup d'entreprises aujourd'hui mesuraient le carbone au high level sans forcément le partager avec les collaborateurs. Désormais, nous envoyons systématiquement, avec la facture, le bilan carbone matière d'énergie, en matière de transport, de déchets, etc… Cela participe au travail de sensibilisation.
Nous proposons également un reporting RSE en ligne, c'est-à-dire qu'à tout moment en temps réel, un responsable du projet RSE de l'entreprise, peut appuyer sur un bouton et voir exactement le bilan carbone. C'est intéressant, parce que ça fait partie des obligations des grandes entreprises de déclarer le bilan carbone sur nos types d'activités.
Le dernier né est le scoring carbone des plateaux repas.
TourMaG.com – Concrètement, que proposez-vous ?
Laurent Gabard : Aujourd'hui, plus de 25 millions de plateaux repas sont livrés en entreprise par an en France qui génèrent aujourd’hui près de 5000 tonnes de déchets. C'est énorme. Et évidemment l'impact d'un plateau repas au-delà de ce qu'on a à l'intérieur du plateau, de ce qu'on va déguster, comprend aussi le packaging, la livraison, le type de livraison…
Depuis 18 mois, nous travaillons en co-construction sur le scoring carbone des plateaux repas, en nous appuyant sur le référentiel de l’ADEME et l’IA.
Sur le modèle de l’éco-score, une note allant de A à E est désormais affichée sur chaque plateau-repas proposé sur la plateforme. Cette classification est établie à partir de 11 critères (emballage, composition du menu…) et permettra aux collaborateurs de choisir leurs repas en toute connaissance de cause. Le scoring carbone A est excellent, c'est moins de 300 grammes de carbone consommé. A l’inverse, la note E n’est pas bonne pour la planète.
L'idée n'est pas d'interdire, mais de sensibiliser. Un plateau repas avec de la viande c'est 14 fois un plateau repas végétarien. Ce n'est pas forcément connu de tous.
Lire aussi : La RSE, kezako ? Explications en 3 points !
Laurent Gabard : Aujourd'hui sur la place de marché, un collaborateur dispose d'un certain nombre d'outils de sensibilisation RSE.
Nous accompagnons nos clients dans le recherche d'un lieu en affichant sa démarche RSE, son engagement RSE, éventuellement son label RSE. Parmi nos partenaires, nous comptons des ESAT, des entreprises du secteur adapté, des entreprises du secteur solidaire, etc.
Ensuite, notre comparateur de propositions commerciales intègre une mesure RSE. Concrètement, vous recevez trois propositions commerciales de trois partenaires, trois hôtels par exemple, et vont s'afficher les démarches RSE des trois partenaires.
Le troisième élément de la suite des fonctionnalités RSE est le calcul du bilan carbone de mon événement. Beaucoup d'entreprises aujourd'hui mesuraient le carbone au high level sans forcément le partager avec les collaborateurs. Désormais, nous envoyons systématiquement, avec la facture, le bilan carbone matière d'énergie, en matière de transport, de déchets, etc… Cela participe au travail de sensibilisation.
Nous proposons également un reporting RSE en ligne, c'est-à-dire qu'à tout moment en temps réel, un responsable du projet RSE de l'entreprise, peut appuyer sur un bouton et voir exactement le bilan carbone. C'est intéressant, parce que ça fait partie des obligations des grandes entreprises de déclarer le bilan carbone sur nos types d'activités.
Le dernier né est le scoring carbone des plateaux repas.
TourMaG.com – Concrètement, que proposez-vous ?
Laurent Gabard : Aujourd'hui, plus de 25 millions de plateaux repas sont livrés en entreprise par an en France qui génèrent aujourd’hui près de 5000 tonnes de déchets. C'est énorme. Et évidemment l'impact d'un plateau repas au-delà de ce qu'on a à l'intérieur du plateau, de ce qu'on va déguster, comprend aussi le packaging, la livraison, le type de livraison…
Depuis 18 mois, nous travaillons en co-construction sur le scoring carbone des plateaux repas, en nous appuyant sur le référentiel de l’ADEME et l’IA.
Sur le modèle de l’éco-score, une note allant de A à E est désormais affichée sur chaque plateau-repas proposé sur la plateforme. Cette classification est établie à partir de 11 critères (emballage, composition du menu…) et permettra aux collaborateurs de choisir leurs repas en toute connaissance de cause. Le scoring carbone A est excellent, c'est moins de 300 grammes de carbone consommé. A l’inverse, la note E n’est pas bonne pour la planète.
L'idée n'est pas d'interdire, mais de sensibiliser. Un plateau repas avec de la viande c'est 14 fois un plateau repas végétarien. Ce n'est pas forcément connu de tous.
Lire aussi : La RSE, kezako ? Explications en 3 points !
Des ambitions à l'international
TourMaG.com - Quelles sont vos ambitions pour les mois à venir ?
Laurent Gabard : Aujourd'hui, notre cible, c'est vraiment les très grands comptes. Quelques grands comptes vont arriver, vont être embarqués sur la plateforme. Notre objectif est de bien les servir.
Ensuite, nous voulons continuer à développer l'offre, à être très actifs en matière d’innovation.
Nous nous développons à la demande à l’international, selon les besoins de nos clients. Aujourd'hui, nous proposons déjà sur la plateforme un service pour aller vers l'étranger. Par exemple, il est déjà possible d’organiser une journée d’étude ou un séminaire en Espagne, en Irlande, en Belgique ou en Autriche.
Laurent Gabard : Aujourd'hui, notre cible, c'est vraiment les très grands comptes. Quelques grands comptes vont arriver, vont être embarqués sur la plateforme. Notre objectif est de bien les servir.
Ensuite, nous voulons continuer à développer l'offre, à être très actifs en matière d’innovation.
Nous nous développons à la demande à l’international, selon les besoins de nos clients. Aujourd'hui, nous proposons déjà sur la plateforme un service pour aller vers l'étranger. Par exemple, il est déjà possible d’organiser une journée d’étude ou un séminaire en Espagne, en Irlande, en Belgique ou en Autriche.